Dernier été

Dans Dernier été, les soldats, rendus en 1871 à la vie civile après la défaite infligée par l'armée allemande, fument du tabac maryland et sifflent des chopines. Le héros n'était pas un va-t-en-guerre. Les balles prussiennes l'ont épargné. Un lieutenant du 3e zouave n'a pas eu cette chance. Engagé volontaire, ce peintre de talent a été fauché près de Montargis. Avant de mourir, il aurait lâché : "Famille... connerie..." Ce sont ces derniers mots qu'est venu rapporter l'ex-fantassin, ainsi que la chevalière qu'il lui a dérobée. "Je me suis juré que si je m'en sortais, j'irais droit la porter à son père. Même cul-de-jatte, j'y serais allé. Sur mes moignons dans une caisse à savon, un fer à repasser dans chaque main pour m'aider à crapahuter." Serait-ce donc d'une dette d'honneur qu'il s'acquitte ?

A l'entendre dégoiser, les certitudes s'évanouissent peu à peu. A qui, d'ailleurs, s'adresse cet homme du peuple qui raconte sa guerre et l'enquête qu'il a menée pour percer le mystère des ultimes paroles du jeune gradé ? A qui est destiné son monologue-fleuve, tour à tour cocasse, effrayant, paranoïaque ?

Roman noir

livre de la série Les petits polars du Monde

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Soumis le 23/09/2013 par Hoel

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