Gabriel Llaubre est l’Ange de la mort à Perpignan. C’est lui qui appose le sceau officiel sur les cercueils qui quittent la ville. Enfin, c’est un ange à mi temps : il est de permanence une semaine sur deux. Quand il est de repos, il essaie de comprendre son fils Mathieu, et il peint. Sa triste routine est rompue quand il doit s’occuper de deux corps. Tout d’abord un Italien, Bartaldi, mort dans le train, dont l’administration française s’est occupée avec tant de zèle qu’il est forcément membre de services secrets ou mafieux. Puis c’est Christophe Miciole, jeune homme de moins de trente ans, de père espagnol et de mère française, que son père veut rapatrier en Espagne. Mais quel rapport entre Bartaldi, Miciole, et Walter Benjamin, un philosophe juif allemand mort en 1940 à Port-Bou ?
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Soumis le 24/07/2011 par rafale136