Mellonta Tauta

(Flag of Our Union)

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  • 3/10 Une nouvelle assez déstabilisante, où le narrateur, voyageant dans un immense ballon, décide d’écrire une série de courriers à un « ami », et qui commence avec les phrases suivantes : « Il faut aujourd’hui, mon cher ami, que vous subissiez, pour vos péchés, le supplice d’un long bavardage. Je vous déclare nettement que je vais vous punir de toutes vos impertinences, en me faisant aussi ennuyeux, aussi décousu, aussi incohérent, aussi insupportable que possible ». Effectivement, à ce niveau-là, c’est du sans-faute. Une série de lettres sans queue ni tête, abordant des sujets aussi variés que l’astronomie, la science, les matériaux du ballon, etc. C’est même tellement émietté que c’est impossible à résumer ou à retranscrire. Son seul intérêt réside dans la vision d’Edgar Allan Poe du futur (plusieurs références à ce prochain et éventuel, comme ces bateaux électriques, ces ballons de transport par centaines dans le ciel, le fait que le train du Canada remonte à 900 ans, le séisme ayant eu lieu en 2050, etc.). Mais à part ça, je suis sincèrement désolé d’écrire ça, mais rarement préambule d’un auteur n’aura été aussi vrai : c’est effectivement « le supplice d’un long bavardage ».

    07/06/2020 à 18:01 El Marco (3227 votes, 7.2/10 de moyenne) 1