Comment va la douleur ?

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  • 8/10 Ouvrir un roman de Pascal Garnier, c'est entrer dans la vie de monsieur tout-le-monde, faire sa connaissance et souvent l'apprécier, jusqu'à ce qu'il commette l'irréparable.
    Ici il s'agit de Simon Maréchal un brave homme qui en fait un tueur à gages tout proche de la retraite. Il rencontre un "crétin solaire" (pour reprendre les termes de la 4e de couv') en la personne de Bernard Ferrand (jeu de mot !...), aussi naïf que touchant. On suit ces deux personnages, rejoints en cours de route par d'autres acteurs secondaires (les scènes avec la mère de Bertrand, Anaïs, sont succulentes !), dans un road trip qui va nous emmener de Vals-les-Bains (Ardèche) où l'on croise Jean Ferrat à la frontière espagnole en passant par le cap d'Agde.
    C'est drôle, c'est triste, c'est noir, c'est émouvant, c'est du Pascal Garnier.

    20/11/2016 à 15:06 LeJugeW (1776 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Voilà bien le genre de roman qu'on aime à garder en tête très longtemps. Et quand bien même on ne le souhaite pas, sa petite musique s'accroche à notre sensibilité irrémédiablement. Pas tant à cause de l'histoire, somme toute assez banale, mais plutôt grâce à l'humanité des personnages qui nous les rend tous si attachants. Qu'il s'agisse du vieux tueur malade et revenu de tout (surtout de sa vie), du jeune homme naïf limite crétin, de sa mère à la vie ratée, de Fiona, mère larguée, Rose la taxidermiste retraitée… On les aime tous car tous sont traités avec une humaine indulgence par l'auteur. Les vieux ne se font guère d'illusions mais aimeraient tant en avoir encore, les jeunes espèrent de la vie mais avec circonspection.
    Pascal Garnier, grâce à son sens du détail, à son humour distancié, traque des moments de vie inoubliables. Un grand roman, assurément le meilleur de Pascal Garnier à qui l'on doit déjà les très bons Flux et autre Nul n'est à l'Abri du Succès.

    30/05/2015 à 23:30 chouchou (597 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Du Garnier tout craché : personnages attachants, cachant parfois un mal être que l'on devine et à peine dissimulé. Des métaphores bien choisies, pertinentes et souvent drôles. Ici Bernard, l'heureux simplet, rencontre Simon le cartésien au bout du rouleau. Chacun envie l'autre, mais qui est le plus heureux au final ?
    J'ai préféré la théorie du panda qui m'avait semblé plus profond et intéressé un chouille plus. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est du Garnier, donc ça me plait, forcément..

    09/03/2009 à 12:42 Xave (233 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 9/10 C'est jouissif. C'est drôle, mélancolique, noir. C'est du P. Garnier. Pas grand chose à rajouter. Une belle brochette de personnages.

    05/03/2009 à 18:22 terramater (305 votes, 6.6/10 de moyenne) 1