Adieu, Mignonne

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  • 8/10 Montréal,les années 20, le quartier du Red Light.
    Eugène Duchamp, ex-policier, revenu gravement blessé de la Grande Guerre et opiomane pour apaiser momentanément les douleurs de l'esprit et de sa jambe blessée,sa jambe de guerre. Il ne se déplace jamais sans sa canne,sa mignonne.
    Après avoir quitté la police et Montréal en urgence et s'engager dans l'armée pour échapper à la mafia locale, il est revenu discrètement avec une nouvelle femme pour se cacher dans le quartier chinois.Mais les ennuis vont vite le rattraper par le biais d'une jeune prostitué dont le bébé a disparu...
    M.E Bourassa nous plonge dans le Montréal interlope et exotique des de l'époque où s'agite la faune bigarrée à laquelle on peut s'attendre. Dur à cuire, têtu, au sens de l'humour aiguisé, Duchamp encaisse les coups avec philosophie et va au bout des choses quoique cela lui en coûte.
    Les dialogues parfois crus, sont riches en argot québecois (ayoye j'ai eu un peu peur au départ mais de l'avoir pratiqué 3 semaines il y a quelques semaines c'est ben correct et moindrement dur à suivre) et apporte un plus à un récit sombre à l'action qui monte crescendo et qui pose les bases de cette trilogie Red Light.

    08/05/2018 à 09:27 Fab (801 votes, 8/10 de moyenne) 3