Brandebourg

(Brandenburg)

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  • 9/10 Je cite Xavier "C'est le genre d'histoire que vous ne pouvez lâcher même quand l'heure du sommeil frappe à la porte et que le lendemain nécessite un lever avant l’aube" et j'approuve à 100%

    01/03/2012 à 10:48 Cassydy (74 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 8/10 Cela faisait longtemps que je n'etais pas parti dans de l'espionnage pur et simple et je dois dire que je me suis régalé avec celui ci. Nous sommes emenés dans les Allemagnes quelques jour avant la chute du mur et la narration est faite telle que nous revivons totalement ces moments, les instants de doute et de révolte de toute la jeunesse d'une nation. Les personnages ont une certaine épaisseur et bien plus complexe qu'on ne peut le croire en debutant le livre.

    17/10/2011 à 19:52 rossonere (309 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 9/10 Avec « Brandebourg » sorti en France en 2008, l'Anglais Henry Porter a signé un roman d'espionnage réussi. Si mon enthousiasme avait été retenu pour « Nom de code : Axiome Dray » et « Empire State », la plume de Porter tout au long de ces 560 pages m'a conquis. C'est le genre d'histoire que vous ne pouvez lâcher même quand l'heure du sommeil frappe à la porte et que le lendemain nécessite un lever avant l’aube. Le journaliste et écrivain nous plonge dans la période mouvementée de la seconde partie de l'année 1989 avec la chute du mur de Berlin en pleine RDA où la Stasi n'a pas encore perdu sa puissance. L'intrigue est remarquablement construite autour d'un professeur d'Université ballotté entre services américains, anglais, russes et la redoutable Stasi. Rudi, agent double ou triple, embourbé dans une ténébreuse machination, devra lutter pour tenter de sauver sa peau et celle de ses proches. Mais quels éléments rendent ce roman exceptionnel ? Si l'histoire, la description de la terreur Stasi et des enjeux de l'époque, la construction parfaitement huilée, les tensions psychologiques entre les intervenants et l’efficacité de la tension narrative méritent les louanges, la force du récit réside davantage dans la peinture d'un personnage, Rudi Rosenharte, aux prises avec les rigueurs du destin, qui élève le roman au plus haut des sommets. Les tragédies personnelles et familiales, l'angoisse et les espoirs qu'il partage avec les opposants et des dissidents, la lutte et la perspicacité qu'il montre pour s'en sortir, la faiblesse de sa position avec de multiples épées de Damoclès attachent le lecteur à Rudi au point d'avoir envie de rentrer dans l'histoire pour l'aider à renverser les obstacles.
    La force romanesque de Porter alliée à un tableau fouillé et précis du monde de l'espionnage de cette époque charnière font de "Brandebourg" un roman à lire avec grand excès d'insomnie.

    05/09/2010 à 07:28 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)