Pourvu que ça brûle

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  • 7/10 Une jolie fresque où j'ai découvert avec plaisir la genèse de nombre romans et suivi avec curiosité le parcours de ce drôle d'oiseau breton de qui j'affectionne les écrits.
    Le propos autobiographique, curieux, n'en est pas moins divertissant et l'exercice auquel s'est prêté Caryl Ferey est somme toute vraiment réussi.

    27/05/2017 à 19:08 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 C'est parfois cocasse, comme le récit de ses déboires amoureux en Nouvelle Zélande, alpagué par des Maoris faisant le double ou le triple de sa taille alors qu'il entreprend d'aborder une jeune femme dont il est tombé amoureux fou dans un bar. Mais pas forcément très libre... C'est aussi émouvant quand il fait le récit de ses pérégrinations en Argentine ou au Chili, et fait la rencontre des indiens Mapuche dont il a digéré, intégré le combat pour la reconnaissance dans l'un de ses derniers romans ("Mapuche"). Et c'est parfois un peu gnangnan, mais cela va de pair avec les élans presque naïfs de l'auteur, quand il raconte son émotion à Cannes lors de la projection de "Zulu", ou qu'il s'emporte contre les notaires de son adolescence, un en particulier, qui lui volaient des points pendant les matchs de tennis. Au final, la lecture de "Pourvu que ça brûle" s'avère beaucoup moins ardente que celle de ses romans, mais cela n'est pas forcément un mal de préférer les histoires imaginées par un écrivain, à sa vie.

    18/01/2017 à 18:38 Mephisto (193 votes, 7.2/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Pourvu que ça brûle est un joli regard sur un parcours étonnant, loin d’être terminé. Il en parle ici avec un certain recul, voire même de la nostalgie. Caryl Férey a toujours été passionné par les autobiographies et s’est nourri d’elles, ça se sent. Un bel écrit pour découvrir l’homme et comprendre ses romans.

    16/01/2017 à 06:36 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 3