6/10 Ce livre contient neuf nouvelles, certaines sont assez intéressantes, d’autres plus inutiles. De manière générale, elles sont bien plus noires que ce qu’on a l’habitude de lire de Christie. J’ai apprécié les postfaces à chaque fin d’histoire pour expliquer le contexte de celles-ci à l’époque de leur parution. La première, « La maison des rêves », est très glauque, même un peu trop. L’intérêt y est plus que limité. La deuxième, « La comédienne », nous montre un petit tour de passe-passe plutôt amusant. « Le point de non-retour » est vraiment dramatique, et c’est peut-être la nouvelle la plus digne d’intérêt de ce recueil, tant la fin est malaisante. « Une aventure de Noël » nous fait passer Noël avec un Poirot déjouant une tentative de vol : divertissant sans être sensationnel. « Le dieu solitaire » est une histoire complètement fleure bleue, je n’y ai vu aucun intérêt. « L’or de Man » est une chasse au trésor où se mêle un meurtre plutôt anecdotique. Cette nouvelle a servi d’indice pour une véritable chasse au trésor, grandeur nature, sur l’île de Man. L’idée est originale, mais ne connaissant pas vraiment les recoins de cette île (et n’ayant pas l’enjeu du trésor à trouver…), on ne peut pas dire que je me sois vraiment pris au jeu. « En dedans d’une muraille » nous emmène dans la vie d’un artiste peintre : seule la fin, qui est sujette à plusieurs interprétations, a légèrement suscité ma curiosité. Dans le « Le mystère du bahut de Bagdad », on retrouve avec plaisir un Poirot en pleine forme résolvant un meurtre en compagnie d’Hastings. Enfin, « Tant que brillera le jour » nous fait voyager en Afrique, mais la nouvelle est vraiment trop courte pour pouvoir vraiment l’apprécier (la fin est encore une fois des plus dramatiques).

17/12/2020 à 08:41 mamboo (441 votes, 6.8/10 de moyenne) 1