Frédéric Parmentier. Un type lambda qui travaille dans la communication. Une vie professionnelle sans trépidation, et des amours sans relief avec Tina. Lorsque celle-ci décide de le quitter, Frédéric ne le supporte pas et se suicide. Plus exactement, tente de se suicider. Un échec. Un de plus. Alors il met à profit cette haine qui court en lui depuis fort longtemps et passe à l’action, en se déguisant en Freddy Krueger.
Avec ce roman, Bob Slasher – qui oserait croire qu’il s’agit d’un pseudonyme ? – cogne fort. Voilà un pur slasher littéraire, où un psychopathe s’en va massacrer des individus. De prime abord, cela peut paraître vain, excessif, voire honteux. Mais c’est justement parce que c’est indéniablement déplacé et gentiment inavouable que le lecteur va y puiser son plaisir. Comme on peut s’y attendre, les scènes choquantes sont nombreuses : sexe et violence au programme, en plusieurs services, voire sévices. Une croisade courte mais barbare. Contre Tina, son amant, sa patronne, et ces êtres sans saveur que la providence va mettre sur sa route. Une expédition, parfois engourdie par une narration à la deuxième personne du singulier, qui renforce la possession dont semble être victime Frédéric, mais qui pourra rebuter certains lecteurs, sans parler de la profusion de mots grossiers. Une razzia féroce, sans repère, avec quelques présences bienfaitrices, comme Julie, victime volontaire du monstre, ou Alice, l’infirmière qui le mettra face à son visage balafré après l’explosion. Une course contre la vie, contre la mort, qui se poursuivra jusqu’à un terrible retour aux sources de la fissure de sa psyché, avec sa rencontre de feue sa mère, Simone Parmentier. Et une ultime transmutation en un autre personnage dantesque du septième art.
Au final, un raid sanglant et fort peu recommandable, et que d’aucuns qualifieront de peu recommandable. Objectivement, c’est exact. Mais c’est aussi tout ce qui constitue le sel de cet opus cruel, qui est un bel hommage rendu au réalisateur Wes Craven : être autant irrespectueux que ces personnes qui en viennent paradoxalement, en raison de leurs multiples péchés, à drainer dans leur sillage tant de personnes estimables, par le simple appât des vices qui sont les leurs.
Frédéric Parmentier. Un type lambda qui travaille dans la communication. Une vie professionnelle sans trépidation, et des amours sans relief avec Tina. Lorsque celle-ci décide de le quitter, Frédéric ne le supporte pas et se suicide. Plus exactement, tente de se suicider. Un échec. Un de plus. Alors il met à profit cette haine qui court en lui depuis fort longtemps et passe à l’action, en se déguisant en Freddy Krueger.
Avec ce roman, Bob Slasher – qui oserait croire qu’il s’agit d’un pseudonyme ? – cogne fort. Voilà un pur slasher littéraire, où un psychopathe s’en va massacrer des individus. De prime abord, cela peut paraître vain, excessif, voire honteux. Mais c’est justement parce que c’est indéniablement déplacé et gentiment inavouable que le lecteur va y puiser son plaisir. Comme on peut s’y attendre, les scènes choquantes sont nombreuses : sexe et violence au programme, en plusieurs services, voire sévices. Une croisade courte mais barbare. Contre Tina, son amant, sa patronne, et ces êtres sans saveur que la providence va mettre sur sa route. Une expédition, parfois engourdie par une narration à la deuxième personne du singulier, qui renforce la possession dont semble être victime Frédéric, mais qui pourra rebuter certains lecteurs, sans parler de la profusion de mots grossiers. Une razzia féroce, sans repère, avec quelques présences bienfaitrices, comme Julie, victime volontaire du monstre, ou Alice, l’infirmière qui le mettra face à son visage balafré après l’explosion. Une course contre la vie, contre la mort, qui se poursuivra jusqu’à un terrible retour aux sources de la fissure de sa psyché, avec sa rencontre de feue sa mère, Simone Parmentier. Et une ultime transmutation en un autre personnage dantesque du septième art.
Au final, un raid sanglant et fort peu recommandable, et que d’aucuns qualifieront de peu recommandable. Objectivement, c’est exact. Mais c’est aussi tout ce qui constitue le sel de cet opus cruel, qui est un bel hommage rendu au réalisateur Wes Craven : être autant irrespectueux que ces personnes qui en viennent paradoxalement, en raison de leurs multiples péchés, à drainer dans leur sillage tant de personnes estimables, par le simple appât des vices qui sont les leurs.