L'Homme posthume

(The Posthumous Man)

5 votes

  • 6/10 Elliot se réveille à l’hôpital. Après son suicide raté (resté 3 minutes en état de mort déclaré, toutefois) et son retour en vie dans ce monde, il n’y voit pas pour autant comme une nouvelle chance offerte. Plus comme une mission qu’il doit accomplir avant de mourir. Cet ancien pasteur, ayant démissionné de Dieu pour cause d’incompatibilité, va voir en Felicia, cette infirmière bienveillante, une raison d’obtenir une rédemption. Mais son chemin va croiser des truands, Stan the Man un fou et deux jumeaux, qui ont planifié le braquage d’un camion rempli de médicaments.

    Le deuxième roman de Jake Hinkson s’avère le livre moins captivant de son œuvre, à ce jour. Les personnages ne sont pas assez développés : j’aurais bien vu les tourments d’Elliot, avec son histoire passée et le drame de sa vie plus mis en avant. Une relation avec Three également moins survolée. Les ingrédients étaient présents, le style de l’auteur un peu plus affirmé, mais il manquait de profondeur et de consistance. Des éléments qui seront approfondis dans les ouvrages suivants de l’auteur américain.

    30/01/2023 à 11:13 JohnSteed (553 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Un peu déçue par ce livre. J'avais lu "L'enfer de Church Street" qui était, à mon avis, plus fort.

    11/12/2016 à 10:59 calimero13 (1017 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 7/10 J'avais tellement aimé "L'enfer de Church street" qu'il m'est difficile de ne pas comparer les deux ouvrages. J'ai trouvé "L'homme posthume" moins bien réussi, moins percutant, moins cynique et moins drôle. Si la plume de l'auteur reste belle, je reste sur ma faim avec cet Homme posthume dont j'ai toutefois aimé la noirceur.

    15/08/2016 à 16:26 Ssarlotte (516 votes, 7.1/10 de moyenne) 4

  • 7/10 En dépit d’un départ canon, et d’un rythme soutenu qui entraîne rapidement le lecteur vers la conclusion du livre, cet Homme posthume n’est ni aussi convaincant, ni aussi enthousiasmant que "L'Enfer de Church Street". L’intrigue ne tient qu’à un fil, tandis que les motivations et la construction des personnages manquent d’épaisseur. Néanmoins Hinkson assume la noirceur de son histoire et de ses personnages, et prouve qu'il a un beau talent et une belle énergie de conteur. Toujours à suivre, en espérant plus fort la prochaine fois.

    19/03/2016 à 08:44 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Ce n'est qu'après avoir lu L'enfer de Church Street,son 1er roman en vf, que j'ai appris que Jake Hinkson avait rompu la tradition familiale en ne se consacrant pas à la religion comme son père,son frère ou son oncle. Mais avoir baigné dans cet environnement pendant près de 30 ans laisse des traces et pour son 2ième roman Jake Hinkson nous ramène une nouvelle fois à Little Rock dans l'Arkansas et surtout à la religion.
    Elliott,pasteur plus que contrarié, décide de mettre fin à ses jours.Amené à l'hôpital il meurt,son dernier regard accroche le tatouage en forme d'étoile de Félicia une infirmière. Il meurt mais est ramené à la vie au bout de 3 minutes. Là ce n'est plus seulement son regard qui s'accroche à Félicia,c'est lui tout entier et il se retrouve très rapidement embarqué dans une histoire de braquage qui sent immédiatement le plan galère.
    une histoire moins loufoque,mais sans doute plus personnel, que le précédent et dont la brièveté,environ 160 pages, ne laissait pas supposer 2 parties aussi distinctes. Une 1ère partie où l'on nous présente les participants du casse et où surtout Jake Hinkson,à travers les échanges entre Elliott et Stan the Man, règle ses comptes avec la religion et une 2ième où de nouveaux personnages arrivent et dont le dénouement très ouvert pourrait en frustrer quelques uns.
    Un bon roman,agréable à lire, il manque néanmoins un tout petit quelque chose pour que cet homme posthume marque vraiment les esprits

    13/03/2016 à 18:08 Fab (801 votes, 8/10 de moyenne) 6