Les sentiers du désastre

(The Road to ruin)

Voilà un mot que Monroe Hall voudrait voir disparaître du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s’il est né riche et qu’il n’a pas résisté à empocher l’argent de ses actionnaires, réduisant leurs économies à zéro, les privant de leur retraite, les poussant au désespoir ou à la colère ? Est-ce sa faute encore s’il a pu échapper à la justice et transformer l’ensemble de ses biens en une fondation, dont il est le désintéressé gérant ? Et pourquoi son comptable lui en veut-il d’avoir signalé aux impôts les sommes qu’il lui a versées en liquide ? Cela justifie-t-il qu’on l’appelle un " paria ", qu’il n’arrive plus à avoir de vie mondaine parce qu’aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? La vie est trop cruelle. Jusqu’au jour, où, comme par miracle, son agence lui envoie un merveilleux groupe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps.

Seulement voilà : Monroe Hall ne sait pas que le véritable nom de son majordome est John Dortmunder et que lui et ses amis ont l’intention de vider sa grande demeure de ses diverses richesses, dont sa magnifique collection de voitures anciennes. Mais Dortmunder n’imagine pas combien de gens à l’extérieur haïssent Monroe Hall. Lorsque ce dernier disparaît sans laisser de trace, la police fait son apparition. Et comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d’histoire le principal suspect est toujours… le majordome.

Roman noir

11e livre de la série Dortmunder

On en parle sur le forum : Donald Westlake

Soumis le 21/06/2007 par Norbert

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