Paul et Sam viennent d’emménager dans leur nouvel appartement. Lui est un chômeur, autrefois pigiste, et elle travaille dans l’événementiel. Un couple sans histoire, heureux de vivre. C’est une nuit d’insomnie qui conduit Paul à entreprendre un rapide travail de plomberie dans l’habitation, au cours duquel il découvre, soigneusement emballé, un texte. Une nouvelle intitulée Faux contact. C’est alors le début d’une descente aux enfers, au fur et à mesure des découvertes d’autres récits, écrits de la main d’on ne sait qui…
Si ce roman de Marc Falvo a, entre autres, une citation de Philip K. Dick en guise d’épigraphe, et que Paul lit souvent du Stephen King, ce n’est pas anecdotique. L’auteur a bâti une intrigue complexe et qui surprend d’entrée de jeu. Des mystères en cascade dans l’immeuble, des locataires étranges, des disparitions : la toile est habile. Le récit évite également la linéarité, avec des extraits de quotidiens, d’interviews télévisées, de journal intime, sans compter, bien évidemment, ces étranges histoires qui ont été cachées dans l’appartement. Tant dans le fond que dans la forme, Marc Falvo truffe son ouvrage de faux-semblants, de pièges, d’informations à double sens. Les changements de cap, les renseignements contradictoires, les bouleversements de points de vue sont même si nombreux, l’ambiance si fantasque, que l’on en vient à se demander si l’auteur n’a pas perdu ses propres repères en cours de route. Et, lentement, dans la dernière partie du roman, les pièces du puzzle s’assemblent. Quelques pages suffisent à achever cette intrigue anxiogène et paranoïaque, sacrément déconcertante. Une œuvre qui ne cherche pas à séduire, mais plutôt à désorienter, ce en quoi elle réussit à merveille.
Paul et Sam viennent d’emménager dans leur nouvel appartement. Lui est un chômeur, autrefois pigiste, et elle travaille dans l’événementiel. Un couple sans histoire, heureux de vivre. C’est une nuit d’insomnie qui conduit Paul à entreprendre un rapide travail de plomberie dans l’habitation, au cours duquel il découvre, soigneusement emballé, un texte. Une nouvelle intitulée Faux contact. C’est alors le début d’une descente aux enfers, au fur et à mesure des découvertes d’autres récits, écrits de la main d’on ne sait qui…
Si ce roman de Marc Falvo a, entre autres, une citation de Philip K. Dick en guise d’épigraphe, et que Paul lit souvent du Stephen King, ce n’est pas anecdotique. L’auteur a bâti une intrigue complexe et qui surprend d’entrée de jeu. Des mystères en cascade dans l’immeuble, des locataires étranges, des disparitions : la toile est habile. Le récit évite également la linéarité, avec des extraits de quotidiens, d’interviews télévisées, de journal intime, sans compter, bien évidemment, ces étranges histoires qui ont été cachées dans l’appartement. Tant dans le fond que dans la forme, Marc Falvo truffe son ouvrage de faux-semblants, de pièges, d’informations à double sens. Les changements de cap, les renseignements contradictoires, les bouleversements de points de vue sont même si nombreux, l’ambiance si fantasque, que l’on en vient à se demander si l’auteur n’a pas perdu ses propres repères en cours de route. Et, lentement, dans la dernière partie du roman, les pièces du puzzle s’assemblent. Quelques pages suffisent à achever cette intrigue anxiogène et paranoïaque, sacrément déconcertante. Une œuvre qui ne cherche pas à séduire, mais plutôt à désorienter, ce en quoi elle réussit à merveille.