jackbauer

700 votes

  • De bonnes raisons de mourir

    Morgan Audic

    9/10 En contrepoint de l'atmosphère saturée de radiations dans laquelle évoluent ses personnages, Morgan Audric nous offre une bouffée d'air frais, par la grâce de cet excellent thriller, qui irradie d'une aura particulière... 
    Pour un livre qui traite principalement de la catastrophe de Tchernobyl, son rayonnement est loin d'être néfaste, et s'explique par le travail de documentation assez époustouflant fourni par l'écrivain, et le suspense savamment distillé tout du long, qui se traduit par un régal de lecture, instantané et immersif...
    Scènes d'une grandeur déchue, théâtres d'un conflit fratricide, il ne sont pas nombreux les auteurs de polars français, pour leur second bouquin, à s'aventurer au milieu des grands espaces déç(h)us de l'ancienne Union soviétique...
    Et de Kiev à Pripiat, en passant par Tchernobyl, Morgan Audric confine le lecteur dans un environnement suffocant, aride, en pleine dévastation nucléaire, en compagnie d'une paire d'enquêteurs éminemment sympathique et pugnace, malgré l'épée de Damocles flottant dans l'atmosphère...
    Le style soyeux de l'auteur, qui conduit son récit sans à-coups, ni excès de vitesse, termine de donner à cette histoire de (très) bonnes raisons de la lire...

    24/06/2019 à 23:04 14

  • Trop de morts au pays des merveilles

    Morgan Audic

    7/10 Sans en attendre des monts et merveilles, Morgan Audric a le mérite de ne pas nous poser de lapin au rendez-vous de cette histoire addictive et narrée tambour battant, même si la fin fait un peu trop conte de fée, sur le principe du " ils vécurent heureux..."
    À défaut de renouveler le genre, on passe un fort agréable moment à la lecture de ce roman, dont le tort, à son corps défendant, est de passer après des réussites beaucoup plus mémorables...
    Néanmoins, l'auteur, et son œuvre, parviennent à exister par eux-mêmes, sans chercher fondamentalement à nous en mettre plein les yeux, un parti pris de bon aloi...

    24/02/2019 à 20:17 7

  • Toucher le noir

    Ouvrage collectif

    8/10 Toucher... coulé !!
    Ce florilège d'histoires d'auteurs faisant partie de mes préférés ( Thilliez, Saussey, Gilberti, Mention, Mayeras...) témoigne du brio de ceux-là pour, très vite, parvenir à bâtir un récit haletant et immersif...
    Le format court étant pour moi la meilleure façon pour permettre à l'écrivain de s'affirmer, et/ou de prouver sa valeur, la preuve ici est faite que contrairement à l'adage, ce n'est pas forcément bon plus c'est long...
    J'ai retrouvé ce qui fait véritablement le sel du gabarit de ces histoires, c'est-à-dire un cheminement balisé tendant vers une finalité qui vous désarçonne, et vous laisse pantelant...
    Un nouveau sans Fauth pour le directeur de collection, et toute l'équipe, à l'origine du projet...

    14/03/2022 à 20:22 5

  • L'affaire Clara Miller

    Olivier Bal

    8/10 Si c'est à la fin du BAL qu'on paie les musiciens, alors, ici, la recette mérite d'être conséquente...
    Je m'en voudrais presque d'être passé à côté à sa sortie, tant le plaisir que l'on prend à lire cette histoire est foncièrement rassérénant...
    Rassérénant car j'ai eu l'impression, tout au long de l'histoire, d'être en terrain connu : Olivier Bal a le mérite de bâtir une intrigue efficace, et véritablement prenante, à partir de personnages, et de situations, vis-à-vis desquels le lecteur va très vite pouvoir s'identifier...
    Les failles indéniables qui les caractérisent nous les rendent un peu plus accessibles, tout comme cette espèce d'indulgence bonhomme, dont l'auteur fait preuve vis-à-vis de ses protagonistes...
    Le fait que l'intrigue s'expose sous les feux de la rampe, et (sur)expose le côté obscur d'un certain star-system, contribue aussi à rendre cette histoire franchement addictive...

    03/12/2021 à 22:14 7

  • La Forêt des disparus

    Olivier Bal

    8/10 J'ai particulièrement aimé cette nouvelle (més) aventure du journaliste Paul Green...
    Malgré un démarrage plutôt confus, l'histoire ne tarde pas à prendre son envol, à partir du moment où l'auteur connecte tous les éléments qui vont lui permettre d'instaurer un climat de défiance délicieusement paranoïaque...
    Il a aussi le mérite de situer son intrigue sur un versant plus horrifique que son précédent épisode, ce qui évite la redite, et lui permet de montrer qu'il sait tenir le rythme et la distance, même si l'on fermera volontiers les yeux sur quelques ficelles grossièrement tressées...
    Je serai sûrement dans tous les cas de la prochaine enquête de son personnage principal, appelé sans doute à devenir récurrent...

    18/12/2021 à 19:04 5

  • L'Effet domino

    François Baranger

    8/10 Plutôt que l'Effet domino, c'est surtout l'effet miroir qui donne une complexion notable à ce roman; à quelques centaines d'années d'écart, rien, dans le domaine macabre du grand fait divers, n'a changé...
    Bien que tout ne soit que fiction, François Baranger contextualise son intrigue en l'émaillant d'à-côtés historiques et sociétaux, qui mettent en lumière le caractère immuable de certains de ses acteurs ( la presse avide de sensationnalisme, le phénomène de bandes en périphérie de la capitale, les fameux apaches), tout en y glissant une touche de modernisme, avec son personnage d'inspecteur anti-conformiste et progressiste, en butte à l'obscurantisme et le nationalisme grandissants de son époque...
    Très proche du dernier livre de Dominique Maisons, de par sa thématique et son traitement, je me suis interrogé sur le bien-fondé des nombreuses digressions qui balisent le roman, coupables de freiner la progression de cette manigance...Finalement, j'en suis venu à estimer qu'elles étaient nécessaires, afin de pouvoir refléter l'état d'esprit du personnage principal quant au basculement s'opérant chez ces protagonistes, à cheval sur deux siècles, voyant ces bouleversements changer radicalement leur mode de vie et leur façon d'appréhender le monde dans lequel ils évoluent...
    En nous impliquant de cette façon dans son scénario, l'auteur réussit à nous transporter au coeur de son intrigue, subtilement bâtie, et abominablement incisive...

    08/05/2017 à 22:05 6

  • À mains nues

    Paola Barbato

    7/10 Pourquoi à mains nues ? Parce que Paola Barbato ne prend pas de gants pour nous plonger au cœur de la mêlée, et nous en mettre plein la gueule... Le plus glaçant dans cette histoire, ce n'est pas tant l'explicite, que l'implicite, le hors champ, la violence suggérée... C'est l'irrationnelité de la situation dans laquelle se retrouve plongé Davide/Batiza, c'est le dressage imposé par ce père de substitution, ce syndrome de Stockholm presque partagé... Une fois encore, les personnages de Barbato sont tour à tour victimes et coupables, dans cette posture du survivant, sur le fil d'une morale mal dégrossie...
    Son talon d'Achille, c'est ce rythme induit par un schéma narratif longtemps binaire ( phase de combat/phase de repos), qui le rend rébarbatif et redondant...
    Pas loin de jeter l'éponge, j'ai dû me faire violence pour rester sur le ring; bien m'en a pris, car la lecture des 40 dernières pages, avec sa succession d'uppercuts, m'a fait baisser la garde, et laissé sonner pour le compte...
    Plutôt qu'un gros K. O. technique, une détonante victoire aux poings...

    01/05/2018 à 23:42 10

  • Bon à tuer

    Paola Barbato

    6/10 Si la violence était la matrice d' "À mains nues", et du "Fil rouge", et si ses personnages la subissaient de plein fouet, ici, c'est nous qui devons nous faire violence pour ne pas s'arrêter aux premières pages, quitte à devoir rendre les armes à peine le livre entamé...
    Une première partie assez confuse, dont on n'émerge qu'à la moitié du livre...
    Une première partie pendant laquelle, il faut bien le reconnaître, il ne se passe pas grand chose, surtout après ce qui est révélé par la quatrième de couverture, si bien que, pendant un moment, je me suis demandé s'il n'y avait pas eu erreur...
    Une première partie vampirisée par ses nombreux personnages, qu'elle met en avant l'un après l'autre, sans que l'on sache toujours distinguer qui est qui, et qui fait quoi...
    L'intrigue ne décolle vraiment qu'à partir de la deuxième partie, quand tous les personnages sont amenés à interagir, et que l'aspect policier s'affirme, que la chasse à l'homme commence...
    Ce troisième roman dénote sensiblement dans l'univers de Paola Barbato, eu égard à ses deux précédents ouvrages, et n'aura pas laissé la même empreinte dans mon imaginaire de lecteur...
    Mais qu'elle se rassure, contrairement à Guido Brugnati, je ne lui en tiendrais pas rigueur...

    13/10/2019 à 19:54 4

  • Le Fil rouge

    Paola Barbato

    9/10 Le tourment d'un homme qui, pour combler le grand trou au sein de son existence, remplit les petits avec du vide, au lieu d'une vie... Un homme de la renonciation, comme soufflé par la déflagration de la perte, et qui, instrument d'une justice du talion, va s'improviser assassin par procuration, pour se rendre finalement compte qu'on est tous le bourreau de quelqu'un...
    Paola Barbato dévide la bobine de son histoire patiemment, sobrement, déroulant le fil rouge de l'affliction partagée, en nous prenant à témoin, nous défiant de juger ces martyrs collatéraux, pris entre le marteau et l'enclume; c'est là sa très grande force, cette neutralité romanesque qui confine au pudique...
    Elle déploie avec vigueur, dans un même temps, tout un panel d'émotions exacerbées, exaltées, s'incarnant dans chacun des personnages croisés au fil des pages, pour finir par nous délivrer une subtile réflexion sur la culpabilité du survivant et l'appréhension du deuil... Poignant.

    11/01/2016 à 20:21 9

  • Fenêtre sur crime

    Linwood Barclay

    5/10 A l'instar du monde factice dans lequel évolue le héros agoraphobe et schizophrène de Linwood Barclay, l'auteur nous offre pour le coup le premier thriller virtuel, dans lequel rien n'existe réellement: rythme, intensité dramatique, intérêt pour une histoire, qui, pourtant, avait le mérite de sortir des sentiers battus...
    Dommage, malgré les quelques rebondissements bien sentis, et que l'on ne voit pas forcément venir, que tout ne soit que de façade, et pèche par longueur(s)...

    02/09/2015 à 10:15 1

  • Hôtel du Grand Cerf

    Franz Bartelt

    6/10 Vertigo Kulbertus, un blaze à faire tourner les têtes... Manque de bol, un physique plus proche du bibendum que de Bieber, et la fibre pantagruélique plus que patriotique... Personnage principal du roman de Franz Bartelt, ce policier, à la verve rabelaisienne, se révèle rapidement déconcertant, et à force de baffrer à longueur de pages, donne l'envie de le biffer... Original, cocasse de prime abord, très vite, ses méthodes d'investigation déroutent non seulement les habitants du petit village de Reugny, mais agacent aussi l'humble lecteur que je suis, hermétique aux digressions anatomiques ou gastronomiques, dubitatif devant cet énergumène assez horripilant, qui nous rejoue la Grande Bouffe à la sauce Chabrol, sans que l'on saisisse toujours le pourquoi du comment...
    Et si le découragement en vient à pointer le bout de son nez, c'est, me concernant, le personnage de Kulbertus le principal responsable...
    Paradoxalement, et bien peuplé qu'il est, l'Hôtel du Grand Cerf, tout comme le roman qui porte son nom, mérite néanmoins que l'on s'y arrête, pour son intrigue qui finit par sortir du bois, et ses seconds couteaux plus affûtés, au sens propre comme au figuré, que Mr Vertigo...

    20/08/2018 à 17:33 4

  • L'Heure du diable

    Patrick Bauwen

    9/10 Une conclusion qui a du Chien...
    Le groupe Évangile tire sa révérence dans cet ultime épisode, et offre au docteur Kovak une porte de sortie plus qu'honorable...
    Il n'est plus temps de tergiverser, Bauwen l'a compris, qui assène ses coups de théâtre au pas de charge, à l'image de ces joutes de béhourd fracassantes...
    L'heure du Malin est arrivée, et il vous faudra l'être particulièrement pour deviner le fin mot de cette histoire...
    C'est peut-être, à ce propos, la seule épine du bouquet final, la révélation de l'identité du Chien qui peut prêter à contestation...
    Mais on lui pardonnera volontiers ce cafouillage animalier, car finalement, son Chien sait, comme les chats, retomber sur ses pattes...

    07/12/2020 à 21:56 5

  • L'Influenceur

    Patrick Bauwen

    6/10 J'ai plutôt de la sympathie pour Bauwen...
    Mais son histoire est à l'image du type de personnes dont il parle dans son livre : une succession d'événements mis bout à bout, et un côté superficiel dans leur traitement, qui ôte tout attachement aux personnages...
    Pourtant, la façon qu'a l'auteur d'utiliser à nouveau son expérience professionnelle, et celle de nous prendre à parti, un peu à la manière d'Harlan Coben, demeurent efficaces, mais le twist final, qui finalement pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses, vient saper les fondements d'une crédibilité toute relative...

    16/03/2024 à 14:16 1

  • L'Oeil de Caine

    Patrick Bauwen

    6/10 De bonnes idées, un pitch alléchant, mais la sensation que l'auteur n'est pas allé au bout des possibilités qui lui étaient offertes, lors de l'exploitation de son sujet. Un peu trop de retenue et un final aux allures de happy end qui cadre mal avec la cohérence du récit, pour moi...

    31/07/2013 à 21:15 2

  • La Nuit de l'ogre

    Patrick Bauwen

    9/10 La mort lui va si bien... Nerveux, sombre et maîtrisé, le dernier Bauwen passe la mort au révélateur, en l'exposant sous ses plus beaux atours, pour mieux titiller notre curiosité morbide...
    Ses tirs de carabin font mouche, particulièrement lorsqu'il mêle anecdotes touchant à son expérience de praticien, et mythologie du monde médical... Sa nuit de l'ogre sait nous tenir en éveil, sans qu'il lui ait besoin d'avoir recours à quelque artifice que ce soit ; il fait la lumière sur les zones d'ombre de ses personnages principaux, leur conférant par là même une épaisseur dramatique et empathique, touchante autant qu'addictive...
    Un conte macabre, que l'exposition du personnage de super méchant tire plutôt vers le Oh, plus inquiétant que ne l'était le Chien lors de la précédente aventure, et dont les connexions, établies entre les différents rouages de l'intrigue, développent un contrôle du récit tout en souplesse...
    Et dans l'attente du prochain festin, les dernières lignes, qui posent les jalons du prochain tome, sont là pour nous ouvrir l'appétit...

    17/06/2018 à 21:11 8

  • Le Jour du chien

    Patrick Bauwen

    7/10 En parcourant la quatrième de couverture du " Jour du chien", je n'ai pas pu m'empêcher de penser à " Ne le dis à personne" d'Harlan Coben...
    Mais très vite, Bauwen vous renifle, vous caresse dans le sens du poil, avant de marquer son territoire à grands coups de théâtre et autres rebondissements improbables...
    Patrick Bauwen est un auteur étonnant: il souffre d'une forme de schizophrénie stylistique, qui se traduit par un grand écart qualitatif manifeste d'un roman à l'autre... Du très bon pour Monster, du plutôt pas mal pour L'oeil de Caine et Les fantômes d'Eden, du franchement navrant pour Seul à savoir...
    Ici, on est plutôt dans un Jour avec; déjà, j'aime quand j'apprends des choses, quand l'auteur nous fait profiter de ses connaissances professionnelles pour éclairer d'une lumière particulière certains aspects techniques de son thriller, comme c'est le cas ici à propos de la médecine légale...
    Et cette fois, la réalité du propos est confortée par l'expérience médicale de son auteur, qui nous embarque de facto, en déroulant le fil narratif de son récit d'une manière implacable; les dialogues, l'environnement, les relations entre les différents protagonistes sonnent vrai et juste...
    Bilan clinique: une réalisation qui a du chien, même si l'épilogue tient plus du bâtard que du chien de race...

    31/05/2017 à 09:51 9

  • Les Fantômes d'Eden

    Patrick Bauwen

    7/10 La 4ème de couverture dit : " Il était une fois 5 ados partis à l'aventure..." Ce qu'elle passe sous silence, et dont on se rend compte assez rapidement, c'est que cette histoire a déjà été écrite par d'autres, et en mieux... Stephen King, Dan Simmons, Maxime Chattam, pour ne citer qu'eux, ont déjà composé sur la fin de l'enfance, la perte de l'innocence, avec plus ou moins de réussite. Ici, on ne peut s'empêcher de penser au monument du King, " Ca ", dont Bauwen reprend beaucoup, jusque dans la caractérisation des personnages... Et au milieu de ce patchwork d'influences, plus ou moins bien digérées, (on pense également à Harlan Coben, à John Connolly...), on guette impatiemment une originalité quelconque.
    Néanmoins, Patrick Bauwen conserve le mérite de rendre cette virée nostalgique attachante et bienveillante , sans autre ambition semble-t-il que de nous faire partager un bon moment, ce qu'il réussit, en partie...

    24/03/2015 à 16:54 2

  • Monster

    Patrick Bauwen

    8/10 Bauwen nous livre un page turner trépidant d'une redoutable efficacité; on tremble pour son personnage principal et on s'imagine parfaitement à sa place, à se demander ce que l'on pourrait bien faire. La tension est permanente et les évènements s'enchaînent sans aucun temps mort, donnant au roman de Bauwen un faux air de King à la française...

    31/07/2013 à 21:18 1

  • Seul à savoir

    Patrick Bauwen

    4/10 Une déception; après " Monster", je m'attendais à autre chose que cette histoire d'" amour plus fort que la mort", un peu trop mièvre à mon goût, et aux rebondissements invraisemblables, voire grotesques...

    31/07/2013 à 21:21 3

  • La Vérité sur Dix petits nègres

    Pierre Bayard

    7/10 Comme celle qu'il prétend résoudre, ce livre est une énigme...
    C'est à la fois une savoureuse contre-enquête littéraire de la part de l'auteur, à la manière d'un thésard obtus, traquant l'inexplicable dans les moindres détails... 
    C'est aussi un crève-cœur, un peu comme si l'auteur nous annonçait une seconde fois que le Père Noël n'existait pas, démystifiant en un tour de main le twist le plus fameux de toute l'histoire de la littérature policière...
    C'est surtout une relecture de la fameuse énigme de l'île du Nègre, quand l'auteur nous offre une nouvelle alternative au problème posé par Agatha Christie...
    Pour qui aiment le détricotage de mythe, pour les éternels insatisfaits, pour les cartésiens des chambres closes, ce livre est une expérience à tenter, même si ceux qui, comme moi, se sont laissés berner par la reine du crime, y laisseront leurs dernières illusions quant à l'existence du crime parfait...

    17/04/2019 à 20:45 8