Nous rêvions juste de liberté

25 votes

  • 8/10 Le livre a traîné longtemps sur ma pile. Pas très attiré par la couverture (une photo floue, grisâtre, d'un mec faisant le fou sur une moto), le sujet (la moto), et le résumé derrière... Et puis, en surfant sur le Web, j'ai lu une critique qui m'a donné envie de donner une chance à ce livre. Et j'ai pris une bonne petite claque derrière la nuque. Et même versé ma petite larme. Très différent des quelques précédents romans de Loevenbruck que j'avais pu lire (notamment L'Apothicaire), "Nous rêvions juste de liberté" sonne quasi comme une autobiographie, le récit nostalgique d'une jeunesse tempétueuse au son d'un rock sauvage, peut-être le classique "Born to be wild" de Steppenwolf.

    08/07/2015 à 01:16 Mephisto (193 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Un très beau roman sur l'amitié, la vie, la recherche d'un sens à son existence, et toutes ces questions qu'on se pose ado, et plus tard encore. Les personnages sont attachants, bien campés, l'histoire est prenante (malgré selon moi, seul bémol, quelques répétitions inhérentes au genre road-movie), et la fin est riche en émotions. Une belle réussite !

    18/06/2015 à 04:47 Nico (289 votes, 7.4/10 de moyenne) 9

  • 10/10 1 mois après sa lecture, ce livre continue de me hanter, restant à la surface de mes pensées et n'étant a priori pas prêt de partir.
    Ceux qui disent que la pire chose qui puisse leur arriver serait de « mourir d’amour » ne sont visiblement jamais morts d’amitié. Passées les quelques premières pages à la narration déconcertante, on se laisse facilement porter par ce style superbement bien "mal écrit", d’une maîtrise et d’une profondeur rares ! Il n’y a pas un mot laissé au hasard, pas un seul qui ne fait pas mouche !
    C'est un tourbillon d'émotions qui m'ont fait vibrer à la lecture de ce roman. Jusqu'où peut-on aller pour être Libre, vraiment libre, et quel prix est-on prêt à payer pour ça? Voici le mythe d'Icare revisité : à trop vouloir se rapprocher de la Liberté, Hugo se brûlera les ailes!
    J’ai eu l’impression de faire partie de la bande à Bohem, je les ai aimé, je les ai trouvé cons et tendres, j’en ai admiré quelques uns, j’en ai haï plusieurs, je me suis sentie légère et libre, j’ai eu l’impression de vivre des moments sacrés et privilégiés... et quelle fin!!
    C'est un petit bijou que nous livre ici Henri Loevenbruck, une épopée initiatique et cathartique durant laquelle Hugo va apprendre la vie dans toute sa splendeur : les espoirs, les bonheurs, le sentiment d’invincibilité mais aussi les trahisons, les désillusions et les coups dans la gueule. Cette histoire fait écho à chacun d'entre nous, elle fait rire, elle attendrit, elle fait pleurer... une superbe réussite pour ce changement de registre de l'auteur et si le mot "chef d'oeuvre" est toujours utilisé de façon pompeuse et exagérée, je vous assure qu'on en est pas loin!

    01/05/2015 à 12:34 cadice (14 votes, 7.9/10 de moyenne) 10

  • 9/10 De prime abord, c'est un Loevenbruck très surprenant. D'abord parce que ce n'est pas un thriller, ensuite et surtout par son style, volontairement naïf, approximatif, à l'image de son héros narrateur, très éloigné en tout cas de la fluidité habituelle du romancier. Puis, passées ces premières pages déconcertantes, on tombe peu à peu amoureux : de ces personnages écorchés vifs, de cette quête furieuse de liberté, de cette ode flamboyante (et parfois cruelle) à l'amitié, et de la manière dont Henri raconte la route, une forme d'Amérique fantasmée, et bien sûr la moto, au cœur de ce périple.
    Et vient le final, déjà, qui m'a mis par terre d'émotion, et qui plante ce bouquin et ses héros pour un bon bout de temps dans la mémoire. Une belle réussite, fragile et inattendue, d'autant plus précieuse.

    30/04/2015 à 08:50 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 12

  • 10/10 « Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté. »
    Avec ce livre, Henri Loevenbruck nous propose plus qu'un roman. Il nous offre une histoire d'amitié, ou plutôt d'Amitié, la vraie, la fraternelle, celle qui dure malgré la distance, malgré les obstacles, et surtout malgré le temps qui passe. Ces amitiés fortes qui vous forgent et font de vous l'adulte que vous êtes. Ces amitiés qui se finissent mal, parfois aussi.
    Le style est particulier et peut déconcerter durant les premières pages, mais très vite on a l'impression d'entendre Hugo nous raconter son histoire. Un peu naïvement, peut-être. Mais avec son cœur et ses tripes, en toute simplicité. Parce qu'Hugo, tout ce qu'il désire, tout ce qu'il cherche, c'est la Liberté, avec une majuscule, tel un personnage à part entière dans le récit. Et cette liberté sera personnifiée par la moto et par l'univers des motards dont la devise est « loyauté, honneur et respect ».
    Avec ce roman on rit, on pleure aussi, tant il s'adresse à chacun de nous, et tant le final est fort. "Nous rêvions juste de liberté" est un livre puissant et poignant, qui ne peut pas laisser indifférent.

    29/04/2015 à 21:13 Elo (157 votes, 7.9/10 de moyenne) 10