PoisonIvy

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  • J'ai encore menti

    Gilles Legardinier

    7/10 Lorsque le monde tremble, que tout va à vau l’eau et qu’il fait un peu froid dehors, il y a parfois certains romans qui apportent un peu de chaleur, un soupçon de réconfort, un oubli des mauvaises choses ou des pensées négatives.
    Les romans «feel good» de Gilles Legardinier sont de petits médicaments en cas de dépression passagère. Il redessine l’humain de façon idéaliste, loin des carcans, loin des conventions inhibantes.

    02/02/2020 à 09:20 3

  • Raisons obscures

    Amélie Antoine

    9/10 Amélie Antoine m’a bouleversée. J’ai été chavirée par ce roman à la fois si simple et si complexe. Le réalisme de son écriture et la précision de sa plume m’ont fait ressentir le genre de maux habituellement difficile à toucher avec des mots. Ses personnages sont si tangibles qu’il est presque difficile de réaliser qu’ils ne sont que papier.

    26/01/2020 à 09:54 7

  • Les Testaments

    Margaret Atwood

    7/10 « Les testaments » se doit d’être lu avec lucidité sur le monde qui nous entoure, sur les attitudes des uns et les paroles des autres. Il ne mérite pas de lecture superficielle car in fine, son contenu est trop important pour qu’on le juge avec légèreté.

    19/01/2020 à 08:58 1

  • Sång

    Johana Gustawsson

    9/10 Les romans de Johana sont denses et ne font jamais dans le mono-sujet. Outre le fond historique et dramatique, elle dénonce également les excès et dangers liés à la procréation médicalement assistée. Les deux thèmes se fondent et s’entremêlent. Tout prend sens, c’est mené de main de maître.

    12/01/2020 à 10:31 2

  • La Piste aux étoiles

    Nicolas Lebel

    8/10 Voilà un petit roman plus que distrayant où se mêlent humour et action.
    On y retrouve la plume jubilatoire de Nicolas Lebel et on y découvre un personnage haut en couleur et déjà fort malmené par une foultitude d'auteurs.

    05/01/2020 à 10:13 5

  • Une Bonne intention

    Solène Bakowski

    8/10 Un conte noir donc, où la princesse n’a pas dix ans, où le prince charmant est différent et où la sorcière n’est qu’une grand-mère dépassée par les circonstances de ses actes.

    29/12/2019 à 11:06 3

  • Carrières Noires

    Elena Piacentini

    8/10 Dans les romans d’Elena, il y a de la tendresse…
    …pour ses personnages récurrents qu’elle élève avec soin afin qu’ils reviennent dans chacun de ses romans et qu’ils y vivent à travers la jolie plume de leur créatrice. Leurs blessures, leurs sentiments, leurs amours deviennent presque réels tant l’auteure met un plaisir évident à leur donner vie.

    22/12/2019 à 11:27 1

  • Je suis un Guépard

    Philippe Hauret

    7/10 Le titre fait entrevoir le beau et le tragique dans le commun. Il n’existe plus ni banalité ni monotonie car Philippe Hauret donne enfin chair à ses personnages. Il écrit leurs destins, il les fait vivre intensément, brise leurs espoirs ou réalise leurs rêves. Il fait d’eux des égoïstes ou des opportunistes. Des gagnants et des perdants.

    « Je suis un guépard » n’est pas un roman fait de violence mais un conte sociétal noir sur la place de chacun. Un échiquier où la reine se fait prendre par son cavalier avant de chuter du haut de sa tour.

    15/12/2019 à 09:03 2

  • Inexorable

    Claire Favan

    7/10 « Inexorable » lève le voile sur les violences scolaires. Celles qui se déroulent à l’abri d’une cour d’école. Celles qui rendent encore plus différent parce que les autres ne l’acceptent pas. Celles qui peuvent modeler un futur sans que les criminels soient responsables de leurs actes.

    01/12/2019 à 11:40 1

  • Silo

    Hugh Howey

    7/10 Le début un peu poussif remet en cause la légitimité d’une trilogie, le huis clos n’est pas propice aux longueurs. Cependant, il permet une certaine compréhension de la situation, il développe les prémices d’une longue et dense histoire.

    Alors je me suis surprise à tourner et à tourner les pages, malgré ce constat. J’ai poursuivi, insisté car il y avait forcément quelque chose : Une récompense pour tant de patience, le cadeau d’un final qui me laisse pantoise…

    24/11/2019 à 09:35 4

  • Le journal de ma disparition

    Camilla Grebe

    7/10 u-delà des apparences, ce roman n’est pas qu’une intrigue, aussi bonne soit-elle. Camilla Grebe met en exergue une réelle crise sociale, sur fond de xénophobie et d’incompréhension. Elle saupoudre son récit des difficultés engendrées par l’accueil des migrants dans une petite bourgade suédoise déjà bien malmenée par le chômage et l’isolement. Loin de la bien-pensance hypocrite, elle donne la parole à ses personnages et leur fait avouer tout haut ce que beaucoup pensent tout bas sans pour autant oublier la bienveillance.

    10/11/2019 à 14:15 3

  • Nymphéas noirs

    Michel Bussi

    8/10 « Les nymphéas noirs sont une telle réussite en terme de construction que l’on oublie très facilement qu’il s’agit d’un auteur délaissé habituellement. Tout est parfaitement pensé et calculé. On en oublie le temps et on ne voit que ce que l’auteur veut bien que l’on y voit.

    02/11/2019 à 17:35 5

  • Les Fauves

    Ingrid Desjours

    6/10 Ingrid Desjours ne fait pas dans la demi-mesure.

    Elle étale la violence et le sexe comme d’autres étaleraient les sentiments. Elle est sans concession Ingrid et c’est sa signature, ce qui la fait sortir du lot.

    « Les fauves » n’échappent pas à sa plume agressive. Ça griffe et ça saigne. Ça se bat et ça mord.

    27/10/2019 à 10:34 2

  • Je sais pas

    Barbara Abel

    8/10 « Je sais pas » est un roman jusqu’au-boutiste, comme son auteure. Il va au bout de son ambition et même au-delà parfois. Il présente le profil d’un « thriller domestique », style dans lequel Barbara Abel excelle mais il est plus complexe que cela au final. Il donne à réfléchir aux conséquences d’actes anodins ou de désirs assouvis. Il rapproche le drame de façon inquiétante, il le rend presque voisin.

    .

    20/10/2019 à 14:04 5

  • Mauvaise main

    Gilbert Gallerne

    8/10 « Mauvaise main », tombé dans mes bras accueillants, est un roman noir qui conjugue simplicité terrienne et complexité humaine. Un condensé de réflexion sur ce qui construit et détruit l’Homme, sur les secrets de famille et la résilience.

    Un roman qui fait se retourner constamment, comme on regarde un rétroviseur. Inquiet ou prudent. Un récit qui fait sa route, pressé d’arriver mais regrettant amèrement son point de départ à l’instar des hommes et des femmes qui le construisent.

    13/10/2019 à 11:01 3

  • Dans les angles morts

    Elizabeth Brundage

    8/10 « Dans les angles morts » est le parfait exemple de roman américain dense et cru. Il n’épargne rien ni personne comme le temps qui passe et qui apporte son lot de malheurs. Un roman sur la vie dans ce qu’elle a de plus cruel.

    05/10/2019 à 17:04 3

  • Né d'aucune femme

    Franck Bouysse

    10/10 « Né d’aucune femme » est de ces romans qui laissent une marque au plus profond. De ces textes que l’on entend presque car il est fait de voix qui murmurent, qui chantent, qui hurlent même parfois.

    29/09/2019 à 14:59 6

  • De bonnes raisons de mourir

    Morgan Audic

    9/10 Parler des personnages déjà. Dire que l’auteur leur donne une substance et que malgré les dangers des clichés, les caractères torturés paraissent presque inédits. Dire qu’il a su créer l’empathie du lecteur, voire la totale surprise quant à leur destin.

    Ensuite, décrire le décor sinistre, les lieux fantômes et l’angoisse qu’ils procurent....

    22/09/2019 à 08:30 9

  • Manhattan chaos

    Michaël Mention

    5/10 J’en ai tourné des pages sans les comprendre. J’en ai lu des mots sans réussir à les interpréter. Tout s’est mélangé dans mon esprit : la musique, New York, la drogue… jusqu’à me faire croire que j’en subissais moi-même les influences. Était-ce là son but ? Me faire perdre pied alors même que je ne comprenais pas son roman ? Me faire oublier l’ennui par ce style frénétique et saccadé ? Si telle était sa volonté, elle fut faite…

    08/09/2019 à 09:26 7

  • Écouter le noir

    Ouvrage collectif

    9/10 Juste le froissement léger d’une page que l’on tourne, un simple souffle de contentement, un soupir presque imperceptible de plaisir et le noir que l’on écoute.

    14/07/2019 à 14:44 6