378 votes
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Le Cauchemar d'Innsmouth
8/10 Très bon mais trop court. Une ambiance sinistre et une fin grandiose.
09/02/2021 à 08:11 1
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La Ligne verte
10/10 Rien à dire, c'est parfait. Un roman plein d'humanité.
13/06/2020 à 09:28 3
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Danse Macabre
9/10 Un très très bon recueil. Des nouvelles de grande qualité, on ne s'ennuie jamais. Certaines ont été adaptées (la presseuse, poids lourds, poste de nuit, les enfants du maïs et plus récemment dans Creepshow , matière grise), certaines sont horrifiques, d'autres plus émouvantes mais toutes sont très prenantes. Mention spéciale pour Cours Jimmy cours et pour la Pastorale.
05/06/2020 à 06:30 5
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La Fille aux papillons
7/10 J'ai eu du mal à entrer dans le récit et à éprouver de l'empathie pour l'héroïne du roman. Même si son histoire paraît assez invraisemblable, j'ai été capté par l'écriture de l'auteur. Le dernier tiers du roman s'accélère et devient passionnant.
05/06/2020 à 06:25 3
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L'Unité Alphabet
6/10 Déception. Certes c'est le premier roman de l'auteur mais au lieu de le trouver palpitant comme pourrait le suggérer le pitch, j'ai trouvé que c'était long et parfois confus, assez irréaliste. Le destin des deux protagonistes principaux, c'est un peu du n'importe quoi, je trouve. J'ai pas trop accroché.
05/06/2020 à 06:23 2
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Sale Boulot
8/10 Un homme tronc, un autre défiguré se retrouvent dans la même chambre d'hôpital une longue, très longue nuit. Les deux rescapés de la guerre du Vietnam vont se raconter leur vie autour de bières, de somnolence, de somnifères et de bavardages. Ils se racontent, se dévoilent, se mettent à nu.
Braiden rencontre Walter. Deux êtres abîmés par la guerre. Deux êtres abandonnés. L'un vient de passer 22 ans allongé sur un lit. Dépendant des soignantes et notamment de sa soeur. L'autre déboule, on ne sait pas trop pourquoi il vient à ce moment-là.
Chacun pense que l'autre souffre plus que lui.
Il n'y a aucun avenir pour aucun d'entre eux et pourtant, ils tirent encore des plans sur la comète, refusent de s'apitoyer sur leur sort, pensent au futur, ressassent le passé.
Les champs de coton, la mobilisation, l'envie de combattre et puis... la blessure, les mois et les années d'hôpital, le repli sur soi, le monde extérieur qui s'éloigne de plus en plus.
La construction de ce roman est intéressante également et est faite à accrocher le lecteur. Les chapitres sont assez courts et à chacun d'entre eux, le narrateur change sans jamais que cela soit indiqué. Il faut donc être vigilant pour bien reconnaître celui qui parle.
Ce "Sale boulot" peut aussi être considéré comme un pamphlet contre la guerre. Incomprise des soldats qu'on envoie au front, se faire tailler en morceau par un ennemi qui ne comprend pas plus les motivations des dirigeants. On leur dit de se battre, alors ils se battent, blessent, tuent parfois. Et reviennent blessés, meurtris.
Je n'avais encore jamais lu de livre de cet auteur décédé subitement en 2004 que les éditions Gallmeister ont la bonne idée de rééditer. Essai réussi. C'est noir, sombre et aussi plein d'espoir. Bien sûr, cela donne envie de découvrir l'oeuvre de Larry Brown.30/04/2020 à 09:54 2
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Le Grand Effondrement
7/10 Sous-titré "le grand effondrement", Lou après tout est le premier roman de la trilogie post-apocalyptique de Jérôme Leroy, publié chez Syros éditions.
Paru récemment, je me suis plongé avec plaisir dans ce roman qui met en scène Lou, une jeune fille qui a grandi dans un monde en destruction et Guillaume, qui l'a recueilli. Ensemble, ils parcourent le nord de la France, tentent de survivre et de résister aux attaques des zombies désignés ici par les termes de "Cybs" et les" bougeurs". Certains sont contagieux. Les uns sont extrêmement rapides alors que les autres sont plus lents.
Ce premier tome se déroule sur deux périodes. Jérôme Leroy prend son temps pour décrire les quelques semaines qui précèdent le "grand effondrement", pour bien que le lecteur comprenne comment la civilisation moderne a pu en arriver là. Ce qui manque souvent d'ailleurs aux romans et films post-apo.
Ici, on suit surtout Guillaume, l'auteur nous dresse son parcours, la Séparation, les premières victimes, les multiples dépressions, les lois totalitaires, les gens du "Dehors", la survie... ce qui lui permet d'évoquer plusieurs thèmes d'actualité comme le réchauffement climatique, la protection des données personnelles, l'inhumanité des relations personnelles ou encore les épidémies et maladies liées aux nouvelles technologies. Le portrait est sombre mais pas (encore) désespéré.
La relation entre Lou et Guillaume est le ciment de ce roman. Le jeune homme devient un homme, écartelé entre son amour pour la poésie et l'obligation d'user de violence pour survivre et protéger Lou. Comme un père avec sa fille. Il l'a recueillie petite, il se doit de la faire grandir le mieux possible. Mais au fil du temps, Lou n'est pas hantée par un passé confortable. Elle n'a connu que désolation et chaos et au final, elle s'en sort très bien. Elle n'a pas ces états d'âmes.
En revanche, je n'ai pas pu me détacher quand même de la série "The Walking Dead". les Cybs et les Bougeurs sont certes différents, il n'en reste pas moins qu'ils sont des zombies contaminés et contagieux. De plus, pour les tuer il faut leur tirer dans la tête. Je trouve dommage que l'auteur soit tombé dans cette facilité car les comics et la série ont eu tellement de succès qu'on est obligés d'y faire référence.
J'ai bien aimé ce roman post apocalyptique car il laisse la part belle aux sentiments, les survivants ont encore de l'humanité et l'envie de relations sociales. De plus, on retrouve tous les ingrédients pour passer un bon moment : de l'action, du suspens, de l'émotion.
Je conseillerais ce livre pour les jeunes de 13 à 99 ans. A lire sur la plage cet été.30/04/2020 à 09:33 1
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Christine
9/10 Christine a été publié en 1983 et raconte une histoire d'amour, que dis-je de possession entre Arnie Cunningham, étudiant sans problème et sa voiture, Christine, une Plymouth cabossée. Dès qu'il l'a voit, il a un véritable coup de foudre et va tout faire pour la retaper et lui rendre sa beauté dès premiers jours. Plus rien ne va alors compter pour Arnie qui peu à peu, va s'éloigner de ses amis. car Christine est jalouse. Christine est exclusive. Et Christine est dangereuse. Elle peut tuer les personnes qui se mettent entre elle et Arnie.
Arnie est possédé, ne jure que par sa voiture, s'engueule avec ses parents, avec son meilleur ami Dennis, avec sa petite amie Leigh, délaisse ses études. C'est l'occasion aussi pour Stephen King d'évoquer ce genre de soumission dans un registre qu'il connaît bien : l'horreur. Pour son huitième roman, le héros principal est une auto. Mais quelle auto !
Le roman se dévore, se lit d'une traite. La lente descente d'Arnie aux enfers est passionnante. La tension monte crescendo jusqu'à un final épique.
Un roman qui commence à dater mais qui a très bien vieilli. Il est servi par une musique vraiment sympa qui a fait l'histoire des Etats-Unis. C'est très rock and roll.
Le film qui en a été adapté est également très convaincant. Les acteurs sont vraiment crédibles. On ressent bien aussi toute la tension qui se joue entre les différents protagonistes.
Un livre et un film à (re)découvrir.29/04/2020 à 18:01 5
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Une Année de cendres
7/10 Mon premier Huet. J'ai déjà, bien sûr, entendu parler de cet auteur mais je n'avais jamais encore eu l'occasion de le lire. Avec "Une année de cendres", c'est chose faite et je découvre un auteur talentueux (Grand prix de littérature policière en 1995 pour la Main Morte).
Le récit commence sitôt la seconde guerre mondiale terminée. Des mafieux corses perçoivent tout le potentiel du Havre, en pleine reconstruction, dont le port se tournera vers les Etats-Unis. Ils ont le nez creux les corses !
Donc nos deux compères, Ange et Baptiste, ont construit un petit empire dans le port du Havre. Trente ans plus tard, ils sont toujours là. Mais il faut évoluer. La concurrence est proche, met la pression, pousse les vieux à la faute. Derrière les big boss corses tirent les ficelles. Alors, il y a des magouilles et des coups foireux. Comme cet assassinat et ce moribond placé dans une caisse, avec des dollars de et de la blanche qu'un pêcheur va voler.
Il a mis le bazar, le pêcheur. Bien mal lui a pris. Il va se trouver au coeur d'une lutte de pouvoir, de territoire.
Dans "Une année de cendres", Philippe Huet s'éclate. Les personnages sont truculents. Drôles, touchants, énervants parfois. Une belle galerie de personnages à commencer par Toussaint Cozzoli, corse lui aussi mais flic. Désabusé, se sent nul, mauvais. Déjà, à même pas trente ans.
Et puis, son copain le journaliste, Gus. Tenace. A la recherche du scoop.
Et puis, on a le couple improbable Raoul et Nanar, pas piqués des vers ceux-là.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman qui évoque aussi la French connexion, un pan de l'histoire d'après-guerre que je ne connaissais pas vraiment. Philippe Huet manie son texte en distillant des doses d'humour et de suspens.
29/04/2020 à 17:59 2
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Annabelle
8/10 Une jeune fille de 17 ans, Annabelle, a disparu dans un bled paumé au fond de la Suède. Un bled qui n'intéresse personne, tout juste ses habitants. Qui survivent entre alcool et drogue. Une communauté renfermée sur elle-même comme peuvent l'être tous ces petits villages isolés.
Qu'est-ce qui a bien pu arriver à Annabelle ? Sans doute un étranger serait-il à l'origine de sa disparition. Il ne peut pas en être autrement. Ce n'est sûrement pas quelqu'un du village. Tout le monde se connait ici. Personne ne peut faire du mal à l'un de ses concitoyens.
Charlie Lager est dépêchée sur les lieux. Flic à Stockholm, elle est originaire de ce village, qu'elle a quitté très jeune, 13 ans. C'est donc avec réticence et inquiétude et flanqué d'Anders, son coéquipier, qu'elle va rejoindre le village. A la manière de Orwell dans son méconnu "Un peu d'air frais", livre que je trouve somptueux, Charlie va recoller avec ses souvenirs d'enfance, pas forcément tous très bons, renouer des liens avec des amitiés perdues. Et notamment Suzanne, caricature de femme au foyer, avec des gosses insupportables qui ne lui laissent aucune liberté ni moment de répit.
Charlie qui se bat avec un alcoolisme fort et une forte envie de profiter des hommes uniquement pour le sexe, le reste, elle s'en contrefiche.
Et puis, il y a deux autres récit en filigrane. On suit aussi Annabelle, la fameuse journée où elle a disparu. On est dans ses traces, on vit avec elle.
Le deuxième récit se déroule des décennies plus tôt. Avec Rosa et Alice, deux jeunes filles intrépides, livrées à elles-mêmes. Jusqu'au drame. On ne sait pas qui elles sont vraiment. Mais dans les dernières pages, l'auteur nous livre un dénouement inattendu.
Annabelle, c'est bien sûr l'histoire d'une disparition de jeune fille. C'est aussi, la description d'une communauté et parmi elles, d'une femme hantée par son histoire, son enfance, ses drames. Charlie. Ecartelée entre son enquête et son village. Entre ses fantômes d'enfant et les ombres qui tournent autour d'elle. Pourtant, elle ne voulait pas venir, surtout pas. Betty, sa mère, la hante tellement. Mais elle sent que pour tourner la page, elle doit s'y confronter.
Parfois, des auteurs placent leurs romans dans un pays, dans une ville particulière. Mais on pourrait en changer que ça toucherait en rien le récit. Ce que je trouve dommage, d'ailleurs. Quand on évoque un lieu, il faut en parler comme s'il faisait partie du récit. Je suis allé en vacances pendant un mois en Suède il y a quelques années. Et j'ai bien apprécié les éléments que l'auteur distille au fil du texte et qui font réellement partie des traditions et du décor suédois : le jour qui ne finit pas à certaines saisons, les chaussures qu'on enlève avant de rentrer dans une maison... tous ces détails ajoutent une touche exotique que j'ai bien aimé.
La traduction y est aussi pour beaucoup. C'est fluide et intelligent.29/04/2020 à 17:57 4
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Elévation
8/10 Un conte bien sympathique et plein de tendresse.
29/04/2020 à 17:51 1
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L'Outsider
9/10 Un excellent King qui commence comme un thriller assez classique mais qui vire dans le fantastique avec un "outsider" particulièrement retors et effrayant. La fin, épique, m'a fait penser un peu à "Désolation". L'adaptation en série est aussi de très très bonne facture. J'ai été aussi très content de retrouver le personnage de Holly Gibney, toujours parfaite.
29/04/2020 à 17:50 5
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Ondes de choc
7/10 Une plongée dans le monde de la radio. Des personnages truculents. Sympa.
29/04/2020 à 17:47
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Swan peak
8/10 J'ai bien aimé retrouver Dave et Clete ailleurs qu'en Louisiane. C'est toujours aussi bien écrit mais je me dis : ne peuvent-ils pas parfois se mêler que de ce qui les regarde ? ça leur éviterait bien des embrouilles !
29/04/2020 à 17:03 3
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Jeu de massacres
James Patterson, Howard Roughan
8/10 Pour moi un bon moment de détente. Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est distrayant. Il y a de l'action, des rebondissements, du suspens et c'est très cinématographique.
26/04/2020 à 14:06 1
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Les Rats
6/10 Trop court, dommage car il y avait la matière. Mais peut-être faut-il lire l'oeuvre dans son intégralité pour pouvoir appréhender au mieux ce premier opus.
26/04/2020 à 12:43 1
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La Dame en noir
7/10 Une bonne ambiance bien mystérieuse au coeur d'une Angleterre brumeuse. Dommage en effet que l'histoire décolle tardivement.
26/04/2020 à 12:41 2
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L'Inconnu de Port Bélon
7/10 Première incursion dans le monde de cet auteur et dans une région que je connais bien. C'est sympa, j'ai bien aimé retrouver les paysages bretons et l'intrigue dans le monde des ostréiculteurs est originale.
26/04/2020 à 12:22 4
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Kahawa
9/10 Un grand roman d'aventures dans un cadre exotique. Des personnages travaillés, des dialogues percutants et des scènes d'anthologie.
26/04/2020 à 12:06 4
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London nocturne
8/10 London Nocturne n'est pas un simple roman sur un tueur sanguinaire. L'auteur prend le soin de placer son intrigue de manière brillante en plein milieu de Londres pendant la seconde guerre mondiale. Ce qui rajoute de l'épaisseur à ce livre. C'est passionnant.
26/04/2020 à 12:03 1