Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, apprend que l'un des sympathiques clients de son restaurant fétiche a été dévoré par un crocodile en Australie. Ni une ni deux, il rassemble ses tentacules et part là-bas pour éclaircir les circonstances de ce prétendu accident. Il aura fort à faire sur place puisqu'il va devoir côtoyer des sphères politiques et financières particulièrement redoutables, et, immersion bien plus sympathique, rencontrer les membres de la communauté gay pour en savoir plus sur la victime.
Deux-cent-soixante-et-onzième enquête du Poulpe signée par Hervé Claude, cet opus ne déroge pas à la règle initiée par Jean-Bernard Pouy dans La petite écuyère a cafté. Gabriel, en libertaire forcené, n'a pas son pareil pour se mêler d'affaires nauséabondes et mettre un peu d'ordre dans un milieu perclus d'injustices. Hervé Claude a bien respecté le cahier des charges de la série, et Mort d'un papy voyageur comblera sans peine les fans du Poulpe. Par ailleurs, il faut noter que l'auteur a su y introduire des éléments bien personnels : homosexuel vivant en partie en Australie, Hervé Claude connaît bien les milieux qu'il dépeint avec bonne humeur et complicité. La langue est belle et efficace, et l'on s'étonne même de trouver un Gabriel Lecouvreur plus sensible et moins enclin à la violence que d'habitude. L'intrigue est bien imaginée et dirigée, amenant l'enquêteur anarchiste à fréquenter des personnages aussi retors et carnassiers que les reptiles et autres animaux mortels de l'Australie. L'humour est toujours omniprésent, moins potache qu'à l'accoutumée, avec notamment des allusions à deux livres de l'écrivain, Riches, cruels et fardés et Les ours s'embrassent pour mourir.
Mort d'un papy voyageur parvient donc à combiner l'univers habituel des enquêtes du Poulpe tout en insufflant une respiration plus intime. Une réussite indéniable.
Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, apprend que l'un des sympathiques clients de son restaurant fétiche a été dévoré par un crocodile en Australie. Ni une ni deux, il rassemble ses tentacules et part là-bas pour éclaircir les circonstances de ce prétendu accident. Il aura fort à faire sur place puisqu'il va devoir côtoyer des sphères politiques et financières particulièrement redoutables, et, immersion bien plus sympathique, rencontrer les membres de la communauté gay pour en savoir plus sur la victime.
Deux-cent-soixante-et-onzième enquête du Poulpe signée par Hervé Claude, cet opus ne déroge pas à la règle initiée par Jean-Bernard Pouy dans La petite écuyère a cafté. Gabriel, en libertaire forcené, n'a pas son pareil pour se mêler d'affaires nauséabondes et mettre un peu d'ordre dans un milieu perclus d'injustices. Hervé Claude a bien respecté le cahier des charges de la série, et Mort d'un papy voyageur comblera sans peine les fans du Poulpe. Par ailleurs, il faut noter que l'auteur a su y introduire des éléments bien personnels : homosexuel vivant en partie en Australie, Hervé Claude connaît bien les milieux qu'il dépeint avec bonne humeur et complicité. La langue est belle et efficace, et l'on s'étonne même de trouver un Gabriel Lecouvreur plus sensible et moins enclin à la violence que d'habitude. L'intrigue est bien imaginée et dirigée, amenant l'enquêteur anarchiste à fréquenter des personnages aussi retors et carnassiers que les reptiles et autres animaux mortels de l'Australie. L'humour est toujours omniprésent, moins potache qu'à l'accoutumée, avec notamment des allusions à deux livres de l'écrivain, Riches, cruels et fardés et Les ours s'embrassent pour mourir.
Mort d'un papy voyageur parvient donc à combiner l'univers habituel des enquêtes du Poulpe tout en insufflant une respiration plus intime. Une réussite indéniable.