Les Orphelins du Mal

10 votes

  • 5/10 Une bonne idée de départ mais une intrigue un peu gâchée par quelques longueurs, invraisemblances et une fin très décevante.

    11/09/2011 à 07:50 Jabba (441 votes, 7/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Excellent bouquin, lu il y a un bout de temps. J'avais été conquis à l'époque par cette histoire de complots et de nazisme.

    06/03/2011 à 16:08 Aldecius (65 votes, 7.4/10 de moyenne)

  • 7/10 Je ne connaissais pas cet auteur, c'est en lisant la 4ème de couverture que je me suis laissé tenter par l'aventure. Je n'ai pas été déçu : folie humaine, incompréhension, compassion, pardon?
    L'intrigue est habilement ficelée, une perception de cette époque d'avant-guerre sensible et riche d'informations.

    02/06/2010 à 22:58 rossonere (309 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 7/10 Anaïs est une jeune pigiste à l'avenir incertain. Elle est contactée par un grand éditeur parisien qui lui propose une somme folle pour écrire un livre sur les Lebensborn, ces haras humains où des médecins SS faisaient naître pendant la Seconde Guerre Mondiale de parfaits petits aryens. Le commanditaire de ce manuscrit : Vidkun Venner, un richissime collectionneur féru d'art nazi. Ce dernier vient de recevoir quatre mains droites momifiées provenant de personnes venant de se suicider. Ce sera pour ces deux êtres le début d'une quête insensée, plongeant vers les racines d'un mal que l'humanité croyait éteint, jusqu'à une mystérieuse île norvégienne, Halgadøm.

    Premier ouvrage de Nicolas D'Estienne d'Orves à paraître chez l'éditeur XO, Les orphelins du mal constitue un sacré pavé (près de sept-cent-cinquante pages dans sa version poche). Au gré des pérégrinations des deux protagonistes, après un prologue particulièrement original et marquant, le voyage s'effectuera à travers une Europe qui porte, sans le savoir, les stigmates d'une emprise nazie inconnue. Par ailleurs, on suivra en parallèle les investigations de policiers français dans le sud-ouest de la France suite à la découverte d'un cadavre atrocement brûlé. Autrement dit, l'auteur a refusé la linéarité et préféré les histoires bâties en miroir, chacune répondant à l'autre, offrant de nombreuses interconnexions et une ample galerie de personnages pour un récit assez dédaléen. La langue de Nicolas D'Estienne d'Orves est très agréable, cultivée et parfois très drôle, exploitant avec bonheur une documentation que l'on devine solide. Les enchaînements sont habiles et il faut reconnaître que ce thriller a été mûrement réfléchi et bâti selon des plans impeccables. Cependant, certains lecteurs pourront justement reprocher à l'auteur d'en avoir un peu trop fait au niveau des entrecroisements entre les divers personnages, et trouveront cette phrase écrite en fin de livre et dite par Anaïs on ne peut plus véridique :Je ne comprends plus rien. Tout s'enchaîne trop vite. D'autre part, la fin est en soi très étonnante : alors que l'ensemble du roman est crédible et prenant, les dernières salves de pages émettent une solution à l'intrigue proche du genre fantastique, ce qui est assez déstabilisant quoique bien amené et assumé par Nicolas D'Estienne d'Orves.

    Les orphelins du mal est donc un thriller labyrinthique, bien conçu, mais dont la fin détonne par rapport à ce que l'on attendait. Même si l'effet de la surprise procurée est en général une des vertus du genre, elle apparaîtra ici à certains insolite voire déplacée. Mais cet opus n'en reste pas moins mémorable, et ceux qui l'auront apprécié ne pourront que se jeter sur le dernier ouvrage de Nicolas D'Estienne d'Orves paru il y a un an, Les derniers jours de Paris.

    18/05/2010 à 19:01 El Marco (3218 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 5/10 Au départ ce livre a tout pour plaire, c'est érudit, trépidant et passionnant à suivre. Mais arrivé à la moitié du livre, la fatigue nous gagne à force de passer continuellement de la réalité à la fiction, du passé au présent, car c'est long, beaucoup trop long!
    Arrivé à la dernière page du livre, le lecteur sort épuisé, par une histoire qui sombre dans le "Fantastique", où la réalité perd pied, c'est dommage car le début était tellement prometteur.

    12/09/2009 à 11:41 Mic (117 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 8/10 captivant, intrigant, "chercher et vous trouverez le mal à l'état pur", pourrait être le sous titre de ce thriller qui ne peut laisser indifférent; couper une main à la pieuvre du mal il lui en repoussera dix !

    01/11/2008 à 21:18 neferta (36 votes, 7.5/10 de moyenne)

  • 7/10 Un roman très bien documenté. Durant la lecture, on envie d'apprendre plein de choses sur cette folie de quelques hommes qui ont plongé le monde dans le chaos. Des fanatiques religieux de la perfection humaine.
    On plonge ici dans l'aspect ésotérique et romanesque de cette folie. C'est très bien écrit et captivant. Seule la fin peut être un brin grand guignolesque me refroidit avec le recul. D'où que le 7/10

    17/10/2008 à 09:34 fabien (230 votes, 7.9/10 de moyenne)

  • 7/10 Une intrigue entrecoupée de flash-back sur un fond d'histoire sans doute la plus terrible que l'humanité ai connu : le nazisme. Quelques passages qui font froid dans le dos et des personnages attachants.

    17/01/2008 à 18:15 Mag (372 votes, 8.1/10 de moyenne)

  • 7/10 J'ai beaucoup aimé le style de cet auteur, ses personnages, les décors... tout sonne juste, on a vraiment l'impression de voir l'histoire. Roman très bien documenté sans être barbant, jolie galerie de personnages et beaucoup de suspense qui finit par s'emboiter parfaitement au fur et à mesure que le roman avance. J'ai longuement hésité entre un 7 et un 8 et finalement opté pour le 7 car la fin m'a légèrement gâché mon plaisir.

    12/09/2007 à 15:14 montse (237 votes, 7.7/10 de moyenne)

  • 10/10 Comme pour le Serment des Limbes, j’ai envoyé par inadvertance sur le forum (au lieu d’ici) mes impressions de lecture des Orphelins du Mal. Qu’ajouter, sinon que je me réjouis de son omniprésence dans les bacs presque autant que si j’en étais l’auteur !
    « Vous allez passer un moment inoubliable », ai-je dit à une cliente d’hypermarché qui hésitait à l’acheter à cause de l’agressivité de la couverture. Merci madame, d’avoir écouté mon enthousiasme.
    « Et si Otto Rahn était, en fait… »
    Voilà le prétexte autour duquel gravite l’intrigue. Une hypothèse que je ne partage pas plus après qu’avant la lecture. Mais pendant, si. Et c’est là le tour de force de NEO : il est un vrai conteur. Un griot. Un hypnotiseur. Je m’abonne.

    10/07/2007 à 11:27 Daniel Angelo (6 votes, 10/10 de moyenne)