jackbauer

694 votes

  • Le Cri

    Nicolas Beuglet

    6/10 La lecture du roman de Nicolas Beuglet- le bien nommé- ne m'aura pas arraché de cri d'effroi, comme il ne m'aura pas laissé muet d'admiration; tout au plus lui accorderais-je un vague murmure d'approbation...
    Une histoire à l'intrigue un peu trop ambitieuse à mon goût, au vu du résultat, notamment dans sa volonté de traiter une multitude d'éléments à la foi(s), qui ont déjà été abordés dans d'autres ouvrages, en mieux- j'ai notamment pensé au Syndrome E de Franck Thilliez... Malheureusement, le traitement ne suit pas toujours...
    A de nombreuses reprises, j'ai eu l'impression que l'histoire prenait toute la mesure de son potentiel, notamment lors de l'apparition de Christopher, le personnage masculin principal, qui tranche avec le début du roman, et les évènements de l'hôpital psychiatrique, qui m'auront laissé de marbre... Las... Une hétérogénéité dans le tempo que l'on retrouve tout au long du récit, due tantôt au sentiment de redondance de certaines scènes, tantôt au caractère abusif de certaines situations, et qui porte préjudice au plaisir que l'on peut prendre à la lecture de ce roman... Quant à l'épilogue, il faut le voir pour y croire...

    28/11/2016 à 20:18 10

  • Erased tome 4

    Kei Sanbe

    5/10 L'histoire se répète, mais pas seulement du point de vue de Satoru; le lecteur commence lui aussi à trouver le temps long, et l'histoire de tourner en rond...

    26/11/2016 à 16:48 1

  • Erased tome 3

    Kei Sanbe

    7/10 L'étau se referme sur Satoru, qui peine à entrevoir la vérité, mais peut compter sur le soutien d'Airi, convaincue de son innocence... Même si l'intérêt pour la suite des mésaventures de Satoru ne faiblit pas, grâce au rythme imposé par le découpage et le sens des rebondissements de Kei Sanbe, la progression ne s'effectue pourtant qu'à petits pas vers l'identité du véritable tueur, en délaissant de manière dommageable l'aspect fictionnel des rediffusions...

    25/11/2016 à 21:23 1

  • Erased tome 2

    Kei Sanbe

    7/10 Deuxième tome des aventures de Satoru, où Kei Sanbe, et son personnage avec lui, s'interroge : a-t-on vraiment prise sur les faits marquants de notre existence ou bien notre destin est-il déjà tout tracé ?..
    La tension grimpe petit à petit, à mesure que se rapproche le jour fatidique... Le lecteur reste dépendant de cette chronologie à rebours, au suspense intense...

    25/11/2016 à 18:45 1

  • Erased tome 1

    Kei Sanbe

    8/10 Etonnant postulat de départ que celui de ce feuilleton dessiné: le personnage principal possède le don de revivre certains situations qui vont s'avérer potentiellement dangereuses, voire létales, afin de pouvoir y remédier... Cette faculté s'apparente somme toute à une malédiction, dans le sens où, Satoru étant un individu très renfermé sur lui-même, limite asocial, le fait d'être investi de cette capacité extraordinaire l'oblige, presque malgré lui, à s'impliquer et s'investir dans ces opérations de sauvetage...
    L'étude presque anthropologique du phénomène d'intégration, et de sociabilisation, à travers cette histoire et les souvenirs d'enfance qui vont graduellement refaire surface, constitue l'une des valeurs principales de cette série, tout comme la trame du récit, qui va connaître, dans la dernière ligne droite, un revirement stupéfiant, démultipliant le champ des possibles...

    23/11/2016 à 22:55 4

  • Le Premier Miracle

    Gilles Legardinier

    8/10 Gilles Legardinier retrouve le filon du bonheur, avec son Premier Miracle, en nous embarquant dans ce périple aurifère, quelque part entre Indiana Jones et James Bond, une intrigue que n'aurait pas renié Jules Verne... C'est érudit, c'est bien écrit et ça donne franchement envie... Sa bonne fortune lui permet de juxtaposer deux genres qu'il affectionne et auxquels il s'est déjà frotté par le passé, avec plus ou moins de réussite: le thriller ésotérique et la comédie romantique...
    Ici, l'alchimie fonctionne parfaitement, par la grâce d'une intrigue pleine de mystères et de savoirs, et de premiers rôles souvent drôles, aux rapports savoureux... Ici, les coups d'éclat sont généralement le fruit des déductions et de brainstorming délectables, plutôt que le fait de superhéros intouchables, des personnages faillibles et proches de nous, la richesse du propos se suffisant à elle-même; à cet égard, la relecture de la disparition d'une des figures les plus marquantes de l'histoire du siècle dernier mérite que l'on s'y attarde...

    19/11/2016 à 22:14 4

  • Un coeur sombre

    R. J. Ellory

    8/10 Ca commence comme dans " Réservoir Dogs" de Tarantino, un braquo qui tourne au bain de sang, mais assez vite, on est chez Ellory, et l'impression première de déjà lu est battue en brèche par l'étude de caractère, et l'introspection glaciale et pleine de cynisme à laquelle se livre Vincent Madigan, le personnage principal, véritable oxymoron vivant, ripou presque malgré lui, coincé entre une situation familiale déplorable et un engagement personnel délictueux...
    C'est une histoire de rédemption impossible, comme un ultime coup de poker, pour Madigan, une virginité perdue à force de coups foireux, une dernière dette à honorer pour un homme de peu d'honneur... C'est un vortex arachnéen sur le mode du " qui piège qui", dans lequel chaque solution débouche sur un nouveau problème, où les situations inextricables succèdent aux cas de conscience...
    Le style d'Ellory diffère d'ailleurs un peu de ses précédents romans, dans une sorte d'hommage aux romans noirs des années 50, une prose moins poétique et plus pragmatique, un ton direct et musclé qui nous plonge au coeur de la psyché de Madigan, et nous oblige à épouser les réflexions et le questionnement de ce dernier, nous interrogeant sur ses choix et ses décisions...

    14/11/2016 à 18:30 8

  • Trois heures avant l'aube

    Gilles Vincent

    8/10 Après le télescopage, le choc frontal: après s'être souvent servi du passé pour interagir avec le présent, Gilles Vincent pioche dans nos maux les plus immédiats ( pédophilie, délocalisation, fanatisme religieux), pour concocter une histoire gigogne dont il a le secret... La misère du quotidien comme terreau de leurs souffrances, les personnages de Gilles Vincent subissent des choix qui n'en sont pas, agissent en dépit d'un bon sens qui n'a plus cours, pour finir par s'empaler sur leurs rêves brisés, ou leurs ambitions déçues... Son style, les trajectoires biseautées de ses protagonistes, sa géométrie de la prostration, peuvent contrarier les esprits cartésiens, ou froisser les esprits chafouins, mais il sait toucher ce qu'il y a de plus profond en nous, de plus viscéral... Une écriture sur le vif, qui ébranle, pour des récits d'écorchés par la vie...

    09/11/2016 à 23:03 4

  • Beso de la muerte

    Gilles Vincent

    8/10 Gilles Vincent a ce talent indéniable du raconteur d'histoires qui vous prend par la main, quitte à vous broyer les phalanges et à vous pulvériser les métacarpes... Des histoires à partir desquelles la brutalité des hommes, la noirceur de l'âme et les fardeaux du passé se plaquent sur vos rétines pour composer une chanson de gestes, mélancolique et désespérée, un ciel de traîne dont on guetterait la prochaine éclaircie...
    Ici, le baiser de la mort se donne à pleine bouche, embrassant l'Espagne du franquisme et de Garcia Lorca, embrasant Madrid et Marseille du même feu punitif...
    L'amour à mort, l'amour d'un mort, la ferveur d'une étreinte passionnée et passionnelle, entre envoûtement et déraison, l'essence même du style de Gilles Vincent, à travers cette nouvelle histoire d'une contagieuse exaltation...

    06/11/2016 à 22:38 4

  • Un monde meilleur

    Marcus Sakey

    8/10 Après avoir abordé l'aspect social, voire sociétal, de la question de la différence et des difficultés d'adaptation et de cohabitation des Brillants dans le premier tome, Marcus Sakey s'intéresse ici au versant politique et politicien de la chose, en confiant à son personnage principal, sorte de Jack Bauer 2.0, le rôle de conseiller du président... Il nous donne à voir un futur pas si anticipé qu'il n'y paraît, à l'heure de la menace terroriste à grande échelle, et autres groupuscules activistes, dans lequel le ressentiment à l'égard de l'autre prend des proportions catastrophistes, et nous pousse à nous interroger sur le véritable bien-fondé de la modernisation, cette "hallucination partagée et profitable" : que se passe-t-il quand nous ne parvenons plus à y croire ?...
    Les pastilles, destinées à donner plus de corps et de chair à cette uchronie, sonnent toujours aussi justes, et achèvent de rendre l'ensemble plus que séduisant; et le final cataclysmique d'aiguiser notre fébrilité de savoir comment tout cela va bien pouvoir se terminer...

    04/11/2016 à 09:05 7

  • Un Souffle une ombre

    Christian Carayon

    5/10 " Un souffle, une ombre", diffus et prégnant, comme cette angoisse qui phagocyte l'existence de ce professeur de faculté, bien décidé à faire toute la lumière sur l'effroyable massacre qui a bouleversé le village de son enfance, et mis un terme à la sienne...
    Si l'intrigue qui sous-tend l'histoire étend son ombre maléfique le long des 400 et quelques pages du roman, Christian Carayon a le souffle un peu court pour nous immerger complètement, et nous garder sous pression...Pas complètement thriller, pas franchement tranche de vie, ni même roman d'apprentissage, un style d'une austérité très didactique, presque administrative, comme un procès-verbal de maréchaussée, l'ensemble montre assez rapidement des signes d'essoufflement, ponctués de trop nombreuses descriptions naturalistes, plus propices à la contemplation et l'introspection qu'à l'investigation...
    Reconnaissons tout de même à Christian Carayon un talent certain pour nous donner l'envie de connaître le fin mot de cette histoire, même si la progression de l'intrigue souffre d'un emphysème chronique et de sautes de rythme un peu trop fréquentes...

    16/10/2016 à 21:30 5

  • Survivre

    Vicki Pettersson

    8/10 Un pur moment de thriller...
    Une histoire que l'auteur déroule comme un long plan-séquence continu, un suspense qui s'étend comme le ruban d'asphalte parcouru par Kristine, sombre, obsédant, menaçant... Une jeune femme déterminée à sauver les siens, le désert de Mojave, une mise à l'épreuve(s) comme une mise à nu: trois axes autour desquels gravite ce drame intense et suffocant...
    Le personnage de Kristine, amazone blessée, pulse d'un éclat frondeur, comme le témoin d'une batterie en fin de vie...
    Le cadre minéral qui lui sert d'écrin, ou d'écueil, s'apparente à une sorte de thébaïde, prête à expier une faute qu'elle-même ignore...
    Il y a du Gillian Flynn dans cette Vicki Pettersson, dans son écriture de la douleur, dans sa propension à étirer, et éprouver, la résistance de ses personnages principaux; dommage que le final soit rattrapé par le syndrome du " méchant qui ne voulait pas mourir "...
    Néanmoins, et contrairement à ce que ne cesse de se répéter l'héroïne du roman, faire du bien à ses lecteurs est à coup sûr ce à quoi parvient Vicki Pettersson, avec ce " slasher book " électrisant et sauvage...

    08/10/2016 à 23:04 7

  • La Fille dans le brouillard

    Donato Carrisi

    9/10 Il est des thrillers aux intrigues balisées; si vous acceptez de suivre " La fille dans le brouillard", ne vous attendez pas à démêler facilement le fil de cet écheveau machiavélique... C'est un roman dont il ne faut pas lire la quatrième de couverture; se laisser porter par le sens de l'histoire, accepter d'avoir un train de retard.
    Ce qui est remarquable avec cette histoire, c'est le mécanisme qui se met en branle avec la mise en scène de la recherche du coupable, un véritable show, dans lequel l'auteur, un flic grisé par les feux de la rampe, va nous dévoiler les tours de passe-passe dont il va user pour fabriquer son coupable idéal...
    Une intrigue qui se joue des apparences, comme un jeu de miroirs déformants, et qui, en creux, dénonce le rouleau-compresseur de l'info-spectacle, qui broie, dans un même élan de désespoir et de douleur exposées, victimes et coupable, et brouille la perception du bien et du mal...

    03/10/2016 à 22:51 9

  • Les Chiens de l'Hiver

    Dan Simmons

    3/10 Faisant suite à "Nuit d'été", ces Chiens de l'hiver manquent trop de mordant pour ne pas m'avoir refroidi... Si Dan Simmons nous livre ici une mise en abyme assez réussie du métier d'écrivain, à travers le retour au bercail d'un rescapé de la cyclopatrouille, ses errements, ses doutes et ses questionnements, le récit, et l'intrigue qui le sous-tend, ont tôt fait de tirer la langue, la faute peut-être à des digressions romanesques malvenues, voire à une tension dramatique aux abonnés absents...
    Il ne se passe fondamentalement pas grand chose d'excitant durant la majeure partie du roman, et cette inertie a quelque chose de frustrant, quand on connaît le talent de l'auteur, et son habileté à jongler avec toutes sortes de styles...Beaucoup de questions demeurent sans réponse, et notamment celle de savoir pourquoi Dale n'a-t-il aucun souvenir de ce qui s'est passé durant ce fameux été 1960...
    Peut-être suis-je tout simplement passé à côté des intentions véritables de Simmons, mais sa ghost story m'aura laissé de marbre...

    28/09/2016 à 21:04 3

  • Nuit d'été

    Dan Simmons

    9/10 Quand je repense à cette " Nuit d'été", lue il y a fort longtemps, c'est toujours avec tendresse et nostalgie, comme un retour vers une enfance fantasmée...
    Passage obligé avant " Les chiens de l'hiver", cette seconde lecture n'aura pas altéré mon impression première, bien au contraire; à travers les portraits de cette bande d'ados, qui n'a rien à envier au Club des Ratés, chacun de nous peut reconnaître un peu de l'enfant qu'il fut et s'identifier à cette bande de bras cassés...
    Au fil des pages, ne peut s'empêcher de remonter à la surface le souvenir de la référence en la matière; s'attaquer au monument de Stephen King, " Ca", métaphore psychanalytique des névroses de l'Amérique des 60's, sans en faire un simple copier coller, une gageure qui n'effraie pas Dan Simmons, qui privilégie ici l'angoissant, tout en respectant le cahier des charges inhérent à ce genre d'histoire...
    Un roman à l'ambiance inquiétante, parfois grave, parfois rieuse, au plus près de ces garnements bravaches et frondeurs, un beau roman sur l'expérience délicate et transitoire que constitue l'adolescence, une nuit d'été peuplée de rêves et de cauchemars, qui font grandir et avancer...

    21/09/2016 à 10:25 5

  • Sale gosse

    Stephen King

    7/10 A nouveau un format court pour Stephen King, qui ne diminue en rien la portée de son talent, bien au contraire... Une histoire de fantôme revisitée, la confession d'un condamné à mort, qui, quelques jours avant son exécution, justifie un geste insensé... A partir d'un postulat de départ somme toute classique, le King parvient une fois encore à nous ensorceler, assujettis que nous sommes au malheureux destin de cet expert-comptable, persécuté par ce "sale gosse"... Pourquoi lui ? La question reste en suspens, et c'est dans ce choix irraisonné que résident la terreur et l'épouvante que l'auteur parvient à nous communiquer...

    13/09/2016 à 09:15 7

  • Hell.com

    Patrick Senécal

    7/10 Plus qu'un thriller sévèrement burné, c'est la relation père/fils et la question de la transmission qui donne de la moelle à Hell.com...
    Alors oui, ça sent le foutre et le sang à plein nez, et jusqu'au fond de la gorge, quitte parfois à nous la faire rendre, certains passages ont tendance à piquer les yeux, mais des oeuvres comme Fight Club, Saw, Hostel sont passées par là, et l'actualité se charge un peu plus chaque jour de nous dévoiler la nature toujours plus vile et cruelle de l'homme, tout en repoussant les limites de l'abject... A partir de là, l'intérêt de l'intrigue s'étiole, jusqu'à révéler tardivement la raison principale de la déchéance expresse de Daniel Saul: dans l'héritage et les valeurs transmis, le pécuniaire a souvent prévalu, au détriment du moral... Une crise de foi tardive, qui demeure la véritable préoccupation du roman...
    Néanmoins, d'un point de vue dramatique, son précédent opus, Le Vide, m'avait beaucoup plus marqué et secoué, du fait d'une plus grande maîtrise des ressorts de l'action, et d'un traitement moins consensuel, et beaucoup plus nihiliste, que celui-là...

    11/09/2016 à 15:03 5

  • L'Inciseur

    Sebastian Fitzek, Michael Tsokos

    3/10 Un thriller qui, après autopsie, débouche sur un fiasco complet, sans rémission aucune: trop d'insuffisances jalonnent ce jeu de piste un tantinet trop machiavélique pour moi...
    Le coeur de l'histoire, dont les palpitations ne sont assurées que par des rebondissements plutôt invraisemblables, est proche d'une fibrillation précoce, la faute à un rythme défaillant, et le corps de l'intrigue accrédite la thèse du déjà-vu...
    Le crime était presque parfait, au vu de la quatrième de couverture... La réalisation beaucoup moins...

    04/09/2016 à 23:11 5

  • Congo requiem

    Jean-Christophe Grangé

    9/10 Après "Lontano", Jean-Christophe Grangé achève son ode mortifère en l'honneur du clan Morvan, sa dynastie décomposée, avec "Congo requiem"...
    Ici, rien qui ne vienne polluer la bonne compréhension de l'épisode précédent: en quelques pages, l'auteur s'exonère du premier tome, et dresse un panorama politique et sociologique taillé à la hache du lieu de ses exactions...
    Le blockbuster littéraire prend alors des allures de guide du Routard façon barbouze, et épouse les tribulations de la famille Morvan qui, dans l'ensemble, s'évertue à remonter aux sources de leurs névroses...
    Entre la quête des origines de l'aîné des Morvan, sorte de catharsis parricide, et celles, plus intimes, des autres membres de la lignée, Jean-Christophe Grangé brosse une saga épique, politique, psychanalytique et familiale, fusionnant les genres, un méta-livre tout en démesures, bourré de contradictions et d'ahurissantes péripéties, parfois aussi grosses qu'un noeud marin, façonnées par cet alchimiste de l'improbable...
    Le château de cartes édifié ainsi pourra rebuter le plus cartésien des lecteurs ou les détracteurs de l'auteur, en ce qui me concerne, je ne retiendrai que le plaisir jouissif et primal de cette lecture menée à cent à l'heure, à dévorer ce diptyque qui marque le retour au meilleur de Jean-Christophe Grangé...

    29/08/2016 à 21:52 8

  • N'éteins pas la lumière

    Bernard Minier

    9/10 Avant sa " Putain d'histoire", une autre affaire de manipulation, qui pousse son personnage principal Servaz à reprendre le collier, et Bernard Minier, une fois de plus, de jouer avec nos nerfs et ceux de ses personnages... Son intrigue orchestrée comme une partition d'opéra, les mouvements comme autant de paliers de (décom) pression qui plongent le lecteur dans un état de stress intense, avides de savoir comment tout cela va se terminer...
    Une mystification portée par un tempo allegretto, une scénographie fusionnant stalker et spationaute, un final fortissimo... Autant d'atouts remarquables contribuant au succès total de cette nouvelle enquête du commissaire Servaz...

    17/08/2016 à 11:22 6