Meurtres pour rédemption

81 votes

  • 8/10 Tres bonne histoire, dénouement interagissante, par contre la première moitié du livre traine en longueur

    15/08/2012 à 18:09 ba79 (21 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 8/10 Karine Giébel raconte ici une descente en enfer carcérale et personnelle, rude et implacable. La première moitié peut paraître longue et certaines scènes superflues mais je me demande si, tronqué de 100 ou 200 pages, le roman aurait eu le même impact émotionnel. Le but de l'auteur étant justement de nous embourber dans cette atmosphère glauque, douloureuse et sans issue.
    Meutres pour rédemption ne porte pas de jugement sur les êtres et son engagement politique sait ne pas être ostentsible. Reste l'histoire d'une fille qui rêvait d'une jeunesse et d'une liberté qui lui seront refusées J''était à demi blasé en ouvrant le livre pour la première fois (la série Oz est passée par là), l'efficacité du roman m'a détrompé. En le refermant, j'ai pensé que peu de lecteurs seront capables d'oublier le nom de Marianne de Gréville.

    22/06/2012 à 01:27 gilmoutsky (50 votes, 8.1/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Le personnage de Marianne est étonnamment attachant, malgré son côté Terminator que rien ne peut abattre. Par contre, j'ai trouvé les scènes de violence à la limite du soutenable.

    10/02/2012 à 19:10 LaClaire (69 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Attention, près de 800 pages! Un début que je trouvais poussif et un peu rébarbatif mais qui prend toute sa dimension au fur et à mesure que l'on avance. Les personnages sont à la fois attachants, repoussants et on se prend à les aimer puis les détester et finalement les comprendre. Le final est tel un uppercut que l'on sent pourtant arriver. KO technique, on reste debout, on ferme le bouquin et on attend longuement pour retrouver ses esprits. Bravo et surtout merci à l'auteur pour ce combat épuisant mais tellement riche en émotions. Dur, dur de repartir sur un autre bouquin, va falloir quelques jours...

    21/08/2011 à 14:21 stef77 (12 votes, 8.3/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Oui, ce roman est soufflant. Le parcours de Marianne marque et imprime au fer rouge dans notre cortex quelques images fortes: le milieu carcéral tout d'abord, impitoyable, sauvage, hiérarchisé au sein même des détenues. Karine Giébel y installe une ambiance pesante à travers les péripéties violentes que vit son héroïne, à travers les relations fortes entre prisonnières et ambigües avec les matons. De la violence au quotidien, de la douceur dans les rêves d'évasion...
    La deuxième partie s'appuie davantage sur l'intrigue et flirte avec le thriller. A ce propos, j'égratigne le choix du titre qui fait très thriller alors que le livre n'en est pas un, et qui aurait pu m'arrêter dans ce choix de lecture.

    Au total, on a un roman dense, épais, sans concession. Des redites et des longueurs aussi, pour souligner le temps qui passe, comme pour insister sur la punition qu'est l'attente. Un personnage central fort, franc, violent, à qui la vie n'a pas fait de cadeau, Marianne, et pour qui la liberté à un prix. La redemption est elle possible? Peut on choisir de se racheter? Les puissants le restent ils au point de rendre cet engrenage insoluble, au point de nous ranger dans une case dont les parois trop épaisses empêchent toute sortie possible. A ce titre, la République en prend un coup, tant dans ce qu'elle fait de ses prisons qu'à ses pensionnaires fautifs. Nul doute que le choix du prénom Marianne pour illustrer ce récit n'est pas lié au hasard...

    11/03/2011 à 19:31 Xave (233 votes, 6.9/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Du bon, du trés bon, du trés trés long. Une héroïne en or, violente et attachante, une intrigue qui met 400 pages à décoller mais quand elle décolle wouaou!, une écriture limpide, une plongée en enfer carcéral. C'est glauque, c'est violent, c'est prenant, c'est brillant. On ne lâche pas le livre et on voudrait tourner les pages plus vite. Karine Giebel (ou son éditeur) aurait coupé 200 pages, j'aurais mis 10.

    22/01/2011 à 10:18 Doc (16 votes, 3.8/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Très bon polar (assez long quand même...) dans le milieu carcéral féminin. Brutale, mais efficace.

    13/12/2010 à 22:13 d0d0 (135 votes, 7.5/10 de moyenne)

  • 8/10 Avec toutes les éloges que j'avais lu sur Polars Pourpres, je me suis dit qu'il fallait absolument que je lise ce roman. Et je dois avouer que je n'ai pas été déçu. Etant plutôt habitué à lire des romans à la Coben, j'ai apprécié Meurtres pour rédemption pour d'autres raisons. On souffre avec Marianne dans le huis clos de la prison et on vibre avec elle lors de sa cavale jusqu'aux révélations finales.

    04/12/2010 à 14:59 Matyeux (123 votes, 7.5/10 de moyenne)

  • 8/10 trés trés violent,mais trés bon roman ,à lire!!

    03/04/2009 à 11:24 will (18 votes, 8.6/10 de moyenne)

  • 8/10 trés bon roman dans le milieu carséral,trés violent Marianne est bouleversante

    05/03/2009 à 10:50 aquarella (8 votes, 8.4/10 de moyenne)

  • 7/10 Pas très fan de l'auteur, j'avoue avoir passé du "bon" temps avec celui-ci. Karine Giebel tape fort et n'épargne en rien son lecteur par le biais de ce personnage si atypique qu'est Marianne. Si on peut reprocher quelques passages longs et superflus (sur 900 pages c'est le risque), des situations invraisemblables (je serais morte 10 fois quand Marianne se relève toujours), l'ensemble est tout de même solide et réussi. Le monde carcéral décrit est atroce, les êtres qui le peuplent immondes. On arrive malgré tout à apprécier certains d'entres eux, tellement que la fin en est déchirante.

    22/11/2016 à 11:39 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 8

  • 7/10 C'est un très bon bouquin que j'ai lu très rapidement. C'est très bien écrit, les personnages sont charismatiques, j'ai beaucoup aimé Marianne mais je trouve que 1000 pages pour traiter le sujet, c'était un peu trop.

    26/08/2012 à 22:10 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne)

  • 7/10 Un roman fort mais long ... trop long. J'aurai aimé, comme la majorité des lecteurs, être subjugué par ce roman et déposer une critique élogieuse. Malheureusement, malgré toute la fluidité de l'écriture, l'efficacité du style, l'intérêt de lhistoire et l'attrait des personnages (Marianne en tête), 2 défauts majeurs (selon moi) ont un peu gâché mon plaisir : l'insubmersibilité de l'héroïne, vraiment trop exagérée, et surtout la longueur du roman, notamment la 1ère partie (qui bien qu'intéressante car décrivant de façon très dure et crue le milieu carcéral) aurait gagné à être épuré afin d'en venir plus rapidement au véritable sujet du roman ; la mission que devra mener Marianne pour gagner sa rédemption. Pour autant, force est de reconnaître le talent de Karine Giebel, mais talent selon moi, plus mis en valeur dans "Jusqu'à ce que la mort nous unisse".

    22/04/2012 à 15:08 ericdesh (932 votes, 7.4/10 de moyenne) 1

  • 6/10 Décu! Peut etre en attendais je trop apres avoir lu et entendu autant de commentaires dithyrambiques. Trop long, des scenes de violence ou l'héroïne dans la vraie vie serait morte 10 fois! des invraisemblances à la pelle (par ex elle n'a jamais conduit mais s'en sort sans probleme avec une voiture!). Une naïveté bien au delà du possible.

    05/03/2014 à 15:24 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Ce livre n'est pas un "chef d'œuvre", il ne faut faire attention au mot qu'on utilise, mais il est bon, ça c'est sur. J'ai eu du mal à apprivoiser l'héroïne. La description de l'ambiance carcérale est très bien rendue. Mais l'histoire n'avance pas, il faut attendre plus de la moitié du livre pour entrevoir ce qui est raconté en 4ème de couverture. Je pense que le livre n'aurait pas souffert d'une coupe de 150 pages, car au bout d'un moment on tourne en rond dans cette cellule de 9 m2.

    05/09/2010 à 13:51 roba (62 votes, 6.8/10 de moyenne)

  • 5/10 On m'avait beaucoup parlé de cet auteur mais... j'avoue m'être ennuyé tout au long de ces éternelles scènes carcérales assorties d'une histoire d'amour invraisemblable et peuplées de personnages quasiment tous antipathiques. J'avais hâte d'être au bout du roman. Trop, trop, trop long. Mais je lirai sûrement un autre K. Giebel pour ne pas rester sur cette impression très mitigée.

    20/10/2015 à 20:15 Drevruz (2 votes, 7/10 de moyenne) 4

  • 4/10 D'indéniables qualités littéraires mais une histoire qui tourne en rond avec les mêmes épisodes (violence/ rédemption/ sexe) qui se répètent à l'infini... Quand à la vision du monde carcérale elle est un brin binaire voir puérile...

    12/01/2018 à 14:52 alcofribas (14 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 4/10 Attention, cela risque de piquer aux yeux de certain(e)s par ici. Mais que puis-je sinon donner mon réel ressenti? Ne pas me frapper, de grâce!

    On est à mon humble avis loin, très loin même, de la "bombe" littéraire à laquelle on veut nous faire croire! J'ai lu la totalité du roman (parce que je ne veux pas donner un avis sans avoir tout lu jusqu'à la dernière virgule!). J'ai pourtant entamé la lecture de MPR avec conviction, en me préparant à passer d'excellents moments au vu des tas de critiques plus dithyrambiques les unes que les autres. J'ai rapidement déchanté, bien malheureusement... À contrecœur, d'une certaine manière, car je n'aime pas trop donner des avis qui frisent avec le négatif.

    On a d'abord droit à 500 pages répétitives à souhait, une description pas suffisamment fine ni documentée de l'univers carcéral, des clichés, beaucoup de clichés. Enfin, trop pour moi. On a droit à une histoire d'amour fleur bleue. À un peu de violence par-ci par-là (rien de barbare pour les friands de polars et thrillers, c'est même assez soft / l'érotisme est uniquement suggéré, par ailleurs, peu de mots "crus", des descriptions "en soie"). À une héroïne qui n'a pas grand-chose à offrir (enfin, façon de parler). À des sentiments éculés, sans originalité à mes yeux. La deuxième partie reprend le schéma de "dépendance" de la première, et, à quelques scènes près, l'intrigue est tout de même capillotractée!

    S'il faut qu'un roman se lise vite et soit "prenant" pour en faire un bon bouquin, alors je remets mon tablier. Non, ce n'est pas ce que j'attends d'un polar/thriller/roman noir aujourd'hui. Je risque de m'attirer une huée d'indignés, je maintiens que: oui, ce bouquin peut se lire à tout allure (bien qu'il ne soit pas suffisamment rempli par des scènes "cliffhanger". Oui, il plaira parce qu'il est facile. Mais pour le lecteur que je suis, roman "facile" n'est pas nécessairement synonyme de bon roman. Il faut du fond, il faut de la plume, il faut un chouia d'originalité. De fond, MPR en manque cruellement (on est dans un imaginaire pas très construit et stéréotypé). Quant à la plume, certes, l'auteure sait écrire, mais je serais curieux d'établir des statistiques des champs lexicaux utilisés. Cela ne brille pas d'une richesse particulière. Sans être "mal" écrit non plus. D'originalité, , bof, là c'est subjectif, mais la cavale de Thomas Bishop dans Au-delà du mal m'avait nettement plus convaincu. Et il y avait du fond (et c'était il y a plus de 30 ans!).


    Bref... ne passez pas nécessairement votre chemin, faites-vous une idée de ce qu'il vaut. Assurément, il risque de ne pas faire la joie des lecteurs qui apprécient, comme c'est mon cas, des intrigues documentées, fictives mais crédibles, rocambolesques mais fortes, des sentiments complexes et des descriptions puissantes. Il continuera de ravir cependant un large public. Heureusement qu'il existe des telles voies d'entrée dans l'univers de la lecture, bien évidemment!

    20/01/2017 à 09:09 thibe (130 votes, 7.1/10 de moyenne) 10

  • 4/10 je vais faire un peu tache dans le concert de louanges qui entoure ce livre. Qualifier ce roman de policier est une pure usurpation pour au moins deux tiers des 1000 pages - en poche : il ne se passe rien si ce n'est la vie de Marianne entre ses crises de manque et ses histoires ressassées. On attend désespérément un peu d'action et même quand elle rejoint Franck, c'est toujours la même histoire en permanence des relations tumultueuses de Marianne à l'héro. et son environnement. Seul le tout petit dernier quart du bouquin s'anime un peu mais quelle lenteur et désintérêt pour le reste. J'ai du me faire violence pour ne pas abandonner en cours de route à plusieurs reprises. Pour le côté description carcérale, Karine Giebel n'arrive pas à la cheville de Tim Willocks et son Green River et pour le volet missions confiées par la Police, visionnez plutôt Nikita de Besson, vous n'aurez pas la désagréable impression de perdre votre temps. Première et dernière lecture de cet auteur me concernant.

    13/05/2013 à 09:08 fred69 (84 votes, 6.5/10 de moyenne) 2

  • 2/10 Je me suis fait offrir ce polar, c'est la 1e fois que je lisais cet auteure. J'en avais entendu parler sur France Culture ! Je suis hyper déçue : c'est du niveau d'un roman Harlequin. Les personnages ne sont pas crédibles, aucune épaisseur psychologique, les dialogues sont ridicules. J'en suis à la page 400, et pour l'instant, aucune histoire, il ne s'y passe rien, à part quelques scènes de c... mal écrites, et quelques scènes de torture si peu vraissemblables que c'en est risible (l'héroine aurait dû mourir 20 fois dans la vraie vie, mais elle se relève toujours, comme le Coyote dans les dessins animés). je crois que je vais m'arrêter là. Bref, merci France Culture ! Je n'écouterai plus jamais leurs recommandations.

    19/08/2011 à 08:37 Mamandamel (1 vote, 2/10 de moyenne) 1