La Maison des chagrins

(Respirar por la herida)

9 votes

  • 9/10 Lu il y a quelque temps. Souvenir d'un roman qui emporte tout sur son passage... C'est noir, très noir, tragique, poignant , l'écriture est ciselée, la galerie de personnages est superbe. (Seule toute petite fausse note, c'est parfois un peu longuet..). Un excellent moment de lecture !

    06/01/2024 à 19:08 Franck 28 (606 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 9/10 j'ai découvert Victor Del Arbol avec la tristesse du Samouraï.
    La maison des chagrins n'a rien a lui envier. Le style et la manière de raconter une histoire sont les memes. Par petites touches l'auteur vient nous fait découvrir des personnages qui ne sont ni tout noir ni tout blanc mais tellement humains avec tout ce que ce terme comporte de bon et de mauvais.
    Il tisse patiemment les fils d'une toile d'araignée qui les relie les uns au autres. Un immense puzzle qui se construit piece par pièce, ou chacune des pieces a sa place et son importance pour arriver à la fin a une fresque haute en couleurs.
    Seul petit bémol qui m'a parfois gêné: le père et le fils s'appelant tous les deux Ian portait parfois a confusion et ce d'autant plus que le nombre de personnages est important.
    Victor Del Arbol, un auteur que je ne peux que conseiller!

    13/09/2021 à 22:20 eagle4 (790 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 8/10 J'ai été une nouvelle fois emporté par l'écriture de Del Árbol, quel plaisir ! La poésie, la construction du récit, la profondeur des personnages, c'est absolument brillant. J'aurais pu mettre un 10/10 tellement je me suis régalé. Cependant, il y a une telle accumulation de tragédies, que j'ai frôlé l'overdose. Trop, c'est trop. On peut se prendre d’empathie pour une poignée personnages, vibrer pour les destinées tragiques de quelques protagonistes et leur descendances avec effet boule de neige mais pas 15!...
    Je mets quand même une bonne note parce que j'ai passé de très bons moments de lecture, mais je pense que le récit aurait été mieux apprécié avec 150 pages de moins et réduit de quelques imbrications, pour moi, superflues.

    02/03/2018 à 09:19 Polarbear (783 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Un très bon roman dont le principal atout est sa galerie de personnages torturés. La construction est ingénieuse et Del Arbol nous promène agréablement tout au long de son récit. Alors certes, il y a quelques longueurs et selon moi, certains développements inutiles de la généalogie de quelques personnages, mais les révélations sur l'enchevêtrement des destins des personnages sont admirablement bien amenées par l'auteur. Avec un bémol cependant (et je suis totalement d'accord avec Ironheart) : tous les personnages se croisent vraiment un peu trop facilement. Il n'en reste pas moins un très bon roman.

    03/01/2018 à 21:46 ericdesh (928 votes, 7.4/10 de moyenne) 9

  • 10/10 Formidable le mot est faible pour qualifier le talent de Victor del Arbol, cette façon de conduire le destin de ses personnages.
    Les tragédies qui entrecroisent les vies de ses personnages que l'on a de peine a quitter, une fois la dernière page achevée
    Deux dix d'affilée pas usurpés

    14/04/2017 à 22:54 tduvi (405 votes, 7.5/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Un roman d'une noirceur quasi absolue et pétrifiant, magnifié par l'épaisseur psychologique ! Une plume si élégante et douce qui parfois nous semble appaisante dans cette histoire si tragique...
    En effet on entre dans "la maison des chagrins" ou les personnages si mélancoliques et détruits de la vie par des évènements marquants vont nous faire ressentir ce vide perpétuel en rentrant dans un engrenage sans fin. Les liens entre chaque personnages sont extrèmement bien ficelés avec une maîtrise du récit à la perfection! Ce puzzle dramatique fait de Victor Del Arbol un grand nom du roman noir!

    09/03/2017 à 09:36 amaru96 (226 votes, 8/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Un roman d'une immense qualité littéraire qui nous propose la plupart du temps des moments d'intense poésie mais aussi, parfois, des instants de crudité absolue. C'est un peu le bémol que j'émettrai : l'auteur manque parfois de pudeur et aurait pu nous éviter certains détails ou certains passages qui dénotent au milieu du reste.
    La construction est remarquable et l'on s'en rend bien compte au fur et à mesure que les rouages de cet engrenage machiavélique, basé essentiellement sur la vengeance, se mettent en place.
    Pauvres personnages, ils ne sont que tristesse, souffrance et rancoeur. Ils sont riches et profonds mais je regrette juste la facilité avec laquelle leurs vies se croisent : à croire que Madrid est une ville minuscule et que le monde entier ne compte que quelques habitants !
    Après Carlos Ruiz Zafon, l'Espagne nous offre encore un auteur talentueux.

    10/01/2015 à 20:23 Ironheart (817 votes, 7.4/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Après La tristesse du samouraï, Victor Del Árbol confirme avec La maison des chagrins qu'il est désormais une voix qui compte dans le roman noir européen. Ses intrigues, complexes et machiavéliques, sont des merveilles de construction. Espérons qu'il en sera toujours de même dans son troisième roman, Toutes les vagues de l'océan.

    08/12/2014 à 10:33 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 8

  • 8/10 La Maison des chagrins est vraiment un fabuleux et magnifique roman noir, porté par une écriture puissante, élégante et racée, ainsi que des personnages qui crèvent le papier, et dont l'auteur dissèque la psychologie complexe sous les yeux ébahis du lecteur.
    L'intrigue, en apparence simple, se révèle être en réalité un véritable monument de construction virtuose, en ne dévoilant son ampleur, sa profondeur et ses multiples intrications que petit à petit, comme les pièces disparates d'un grand puzzle que le lecteur assemblerait naturellement en suivant le récit captivant de Del Arbol, mais qui, au fil des rebondissements et des retournements de situation, laisserait transparaître au final un tableau d'ensemble vertigineux et terrifiant, radicalement différent de l'image que l'on croyait recomposer initialement.
    Magistral, éblouissant, passionnant, glaçant et souvent poignant, La Maison des chagrins est comme une gigantesque et diabolique boîte de Pandore que plusieurs personnes auraient ouverte au nom de la vengeance, croyant ainsi pouvoir apaiser la souffrance qui les ronge, celle du deuil impossible de leur enfant ou de l'être qu'ils aimaient, mais dont ils auront à supporter en retour l'incroyable cruauté de la vérité, laquelle les obligera en plus à regarder dans le miroir l'insoutenable reflet de leur véritable personnalité.

    Victor Del Arbol s'impose comme l'un des très grands auteurs de romans noirs, à suivre de près.
    Et sa Maison des chagrins fait partie de ces grands romans qui cloueront le bec, en les ridiculisant, de tous ceux qui oseront encore affirmer aujourd'hui que le polar n'est pas tout à fait de la littérature...

    19/09/2014 à 08:58 Norbert (308 votes, 6.9/10 de moyenne) 10