Pur

5 votes

  • 3/10 Personnellement, il ne me reste aucune sensation de Pur, plusieurs mois après l'avoir lu, et seuls me restent en tête la pauvreté de son intrigue, le grotesque de son final, le vide absolu de ses personnages-Playmobil, sans parler du message vomitif qui sous-tend le roman, comme quoi les Français sont de méchants névrosés, racistes et xénophobes, le même message culpabilisant qui nous est asséné à longueur de temps par les médias, certaines politiciens et autres officines communautaires spécialisées dans le marché lucratif de la victimisation.
    En réalité, Pur n'est qu'une grossière caricature de la société française, écrite par un auteur aveuglé par l'idéologie gauchiste, et incapable de la moindre analyse objective.
    Au sujet de ces fameuses "gated communities", mieux vaut lire cent fois l'excellent Utopia, de Ahmed Khaled Towfik, qui lui avait eu l'ouverture d'esprit d'analyser que ce phénomène de la multiplication de ces "communautés/lotissements fermés et surveillés" étaient en fait une conséquence logique de l'effondrement de la classe moyenne dans une société.
    Bref, un roman vide, creux et grotesque, des personnages inexistants divisés entre méchants et gentils, une intrigue poussive qui se termine par un bain se sang ridicule, autrement dit une solution bien facile pour Chainas de tenter de clore son misérable roman.
    Peut-être serait-il préférable pour tous que Chainas, désormais à l'aise dans la traduction de romans anglo-saxons, se décide à s'y consacrer pleinement et définitivement, plutôt que de nous infliger des romans aux allures de tracts pour le NPA, Le CRIF ou la Licra...

    21/08/2014 à 15:45 Norbert (308 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Sans chercher à délivrer de message, Chainas accomplit ce que le roman noir peut faire de mieux : scruter à distance le monde pour en révéler les troubles et les dangers que nous créons. Le reflet que le romancier nous renvoie de la société, et donc un peu de nous-mêmes, n’est pourtant pas flatteur ; c’est là qu’il est le plus marquant, parce qu’il nous confronte au mal que nous faisons, à la peine que nous créons, avec un regard d’une acuité impitoyable.
    Épuré, lui, pour le coup, son style fait de chaque phrase un coup de couteau qui déchire le voile des conventions, tourne et retourne dans la plaie du mal. Il frappe d’autant plus fort qu’il est débarrassé des dérives inutiles qui encombraient ses précédents romans, allant droit au but, jusqu’à un final forcément terrible.
    Le grand retour de Chainas, donc, avec un polar glacé, d’une grande maîtrise, sans doute le plus accessible de son auteur, en dépit de sa dureté.

    29/09/2013 à 09:13 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 8/10 En ayant fait le choix d'installer son récit dans un futur proche, Antoine Chainas fait avec Pur d'une pierre deux coups, proposant à la fois un roman noir efficace et un récit d'anticipation intéressant questionnant avec brio la question de la ségrégation sociale. Délaissant quelque peu les effets de style de ses début, il met son écriture au service du propos et de l'intrigue. Au final, sans conteste le texte le plus accessible de l'auteur. Un pur roman, peut-être aussi le plus abouti ?

    13/09/2013 à 12:49 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 1

  • 4/10 Je n'ai pas accroché avec ce livre mais je dois reconnaître que beaucoup de personnages sont intéressants.

    05/10/2014 à 17:07 Ssarlotte (516 votes, 7.1/10 de moyenne)

  • 7/10 Des thèmes intéressants sont abordés, mais j'ai trouvé parfois qu'on s'y perdait un peu entre les messages que fait passer le roman et l'intrigue.
    Un roman qui ne laisse cependant pas indifférent, qui nous fait réfléchir sur la fragmentation en marche de notre société et, toujours, de la peur et de ce besoin de sécurité qui obsède une part croissante de la population française. La fin éclaire les intentions et les positions de l'auteur sur tout cela.

    21/08/2014 à 11:50 LeJugeW (1769 votes, 7.3/10 de moyenne)