Le Syndrome Copernic

27 votes

  • 10/10 A la frontière entre thriller et fantastique, Le syndrome Copernic se dévore et se digère parfaitement . On en redemanderait rien que par gourmandise…

    04/05/2014 à 17:29 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Je vais finir par me faire remarquer avec mes 10/10 : c’est parce que je suis un être primaire. Binaire. Il y a les romans que j’oublie après les avoir refermés, et ceux dont j’ai envie de partager le parfum. L’histoire de Vigo Ravel bloqué à 8h88 est de cette trempe. Transformant l’essai du Testament des Siècles, le narrateur se glisse dans la coquille fêlée d’un schizophrène. C’est courageux, d’éclore, au risque d’apprendre qu’on est peut-être complice de la Conspiration dont on se croyait jusqu’ici la victime. C’est courageux, en France, de jouer le crossover entre thriller, science-fiction et fantastique. Stephen King a été éreinté pour moins que ça à ses débuts. Je souhaite à Henri Lœvenbruck un avenir au moins aussi flamboyant.

    11/07/2007 à 11:11 Daniel Angelo (6 votes, 10/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Harponné dès les premières minutes (livre audio) par cette première scène apocalyptique, j'ai tout de suite accroché au roman et à son personnage principal, Vigo Ravel, vis-à-vis duquel j'ai presque immédiatement ressenti de l'empathie.
    Cet homme, seul survivant de l'attentat, est atteint de schizophrénie et en partie amnésique. Du coup, doit-on le croire, lui qui entend des voix ? Il aurait entendu les voix des terroristes, ce qui lui a permis de sortir du gratte-ciel avant que celui-ci n'explose, mais est-il un témoin crédible ?
    Raconté à la première personne, on partage les doutes et les douloureuses révélations sur le passé de cet homme, dont toute trace avant l'attentat semble avoir disparu : ses parents, son psychiatre etc...
    Heureusement, dans ce tunnel sans fin, une lumière en la personne d'une jeune flic, va peut-être l'aider à y voir plus clair...

    J'ai trouvé ce thriller palpitant, j'ai écouté fébrilement l'interprétation remarquable de Christian Formont pendant ses 14 heures de lecture, avec l'envie chevillée au corps, comme Vigo, de savoir ce qui se tramait derrière cette schizophrénie doublée d'une amnésie.
    L'enquête que doit mener Vigo permet d'aller de révélation en révélation, et j'ai été bluffé par la manière dont Henri Loevenbruck nous amène vers le fond de son histoire, très pertinente et que je vous invite vraiment à découvrir. J'ajoute que les pensées philosophiques (notamment à travers les fameux "carnets moleskine") qui parsèment le récit sont aussi fort pertinentes et amènent un degré d'érudition qui ne fut pas pour me déplaire, bien au contraire.
    J'ai quitté à regret Vigo et cet obsédant "Protocole 88"...

    Cela fait quelques temps déjà que j'ai un peu (beaucoup) lâché les thrillers mais si j'en retrouve de cette qualité-là, je m'y remettrai avec grand plaisir !

    08/04/2018 à 20:04 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 12

  • 9/10 Découvert il y a quelques années, c'était mon premier Loevenbruck et un coup de cœur gigantesque! L'histoire est captivante de bout en bout et rien n'est jamais acquis dans les certitudes de Vigo Ravel, ce schizophrène probablement dangereux à qui on s'attache facilement. Les courses poursuites m'ont essoufflée, j'ai vibré au rythme des découvertes, bref je me suis plongée avec un immense plaisir dans ce roman. C'était la première fois que je lisais ce genre là donc je n'ai pas les mêmes ressentis de déjà-vu que certains lecteurs. Un petit bijou que je recommande vivement!

    06/10/2013 à 12:40 cadice (14 votes, 7.9/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Ce thriller fascinant d’Henri Loevenbruck nous entraîne au plus profond de la schizophrénie et de la paranoïa. On plonge dans le désordre des pensées de Vigo, toujours à se demander ce qui est réel ou simple délire. On y pénètre par l’histoire rythmée de chapitres courts dans un style très fluide ainsi que dans l’univers plus intime du personnage par les passages qui sont consacrés à ses notes retranscrites sur des carnets Moleskine. (On peut y voir une référence aux romans de Bernard Werber)
    Ce roman se partage entre action menait tambour battant jusqu’à la dernière page et révélations scientifiques très pointues, toutes réelles faisant froid dans le dos.
    On ressort de ce livre trés riche en informations avec une foule de questions sur les manipulations du monde qui nous entoure et un peu plus paranoïaque.
    Henri Loevenbruck confirme qu’il est un auteur de talent avec ce Thriller « Intelligent ».
    Il est préférable de lire Le Testament des siècles avant le Syndrome Copernic car on y retrouve certains personnages et la fin y est révélée.

    28/03/2007 à 19:03 stfoch (74 votes, 8.1/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Le syndrome Copernic est un syndrome récurrent chez nombre de patients atteints de paranoïa ou de schizophrénie paranoïde : la certitude de posséder une vérité capitale, essentielle, qui les place au-dessus du commun des mortels, mais à laquelle le monde entier refuse de croire.
    Vigo Ravel, diagnostiqué comme atteint de schizophrénie, semble posséder ce syndrome : il est persuadé d’avoir la capacité d’entendre les pensées des autres. En plus, ce pouvoir lui a permis d’échapper à l’attentat perpétré contre la Tour de la Défense, où il se rendait ce 8 août, à 8 heures précises, en visite chez son psychiatre.
    Vigo Ravel souhaite rechercher s’il est vraiment schizophrène. D’autant que tous les éléments semblent lui montrer qu’il n’est pas malade ou alors, au contraire, véritablement paranoïaque : le cabinet Mater et le Dr Guillaume au dernier étage de la Défense n’existent pas. Ses parents sont injoignables et semblent ne pas se dénommer Ravel. Leur appartement a été dévalisé. Vigo pense être poursuivis et traqués par des inconnus.
    Ravel doit alors savoir et connaître qui il est réellement et s’il est véritablement schizophrène à tendance paranoïaque.

    Tous les ingrédients d’un thriller captivant sont réunis : la compassion pour un anti-héro attachant, la belle princesse /amoureuse inaccessible, une intrigue originale, un suspens et un rythme puissant, le complot de l’Etat, …
    Mais Le Syndrome de Copernic aurait pu n’être qu’un simple page turner que l’on dévore pendant un bronzage sur les plages abandonnées.
    Ce qui fait pour moi que le Syndrome Copernic est un livre original et dépasse ceux des auteurs aux millions de ventes, c’est qu’il va au-delà de la recherche de la vérité, qu’il propose plus qu’une quête aux réponses sur la vie de Vigo Ravel.

    A l’instar de son « parrain littéraire » Bernard Weber, Henri Loevenbruck propose avec le Syndrome Copernic une réflexion sur le devenir de l’individu et sur la capacité de l’homo sapiens à s’auto- détruire ou bien à changer pour assurer son existence.

    12/11/2018 à 10:06 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Un bon roman, bien servi par une écriture de qualité, qui nous décrit les tourments de Vigo avec force et sensibilité. J'ai préféré la première partie où le héros déboussolé ne sait plus démêler le vrai de l'imaginaire. La seconde partie fait plus la part à l'action (un peu too much par moment) et aux révélations.
    Une note d'explication de l'auteur en fin de roman, aurait été intéressante, pour connaitre la part d'imagination et de réel sur l'aspect scientifique de l'intrigue.

    29/10/2018 à 21:52 charlice (349 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Ah, ce Vigo Ravel...Ni beau, ni riche, complètement paumé et en plus, schizophrène pas tout seul dans sa tête. Bref, il ne vend pas du rêve le Vigo ! Et pourtant, quel anti-héros attachant ! Pétri d'humour et de sensibilité, il affronte avec courage et intelligence les nombreuses péripéties qui lui tombent sur le coin du bec. Aidé par des personnages tout aussi sympathiques que lui, il va essayer de se dépatouiller de la mouise dans laquelle il se trouve et de reconstituer le puzzle de sa vie partie en miettes.
    Une fois de plus, Henri Loevenbruck montre tout son talent et sa finesse dans ce scénario intrigant et captivant, loin des thrillers violents actuels, mais où la philosophie et l'humanisme occupent une place prépondérante. Sans compter que les aspects scientifiques évoqués dans ce roman contribuent à le rendre passionnant.

    02/09/2018 à 14:27 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 7

  • 8/10 pour le premier Loevenbruck que je lis j'ai été conquise !! un style unique, malgré un découpage et des chapitres qui ne sont pas sans rappeler Werber... ^^ j'ai beaucoup aimé me laisser entrainer par là ^^

    12/10/2010 à 14:16 itsuki (100 votes, 8.1/10 de moyenne)

  • 8/10 Un autre bon Loevenbruck...!!! L'intrigue n'est certes pas nouvelle mais on accroche bien.

    20/07/2010 à 12:17 joss (92 votes, 7/10 de moyenne)

  • 8/10 Encore une fois Loevenbruck signe un très bon thriller. L'intrigue est somme toute assez classique mais son écriture est tellement fluide que le roman se lit très bien et très vite. Du très bon boulot donc.

    24/04/2010 à 15:18 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne)

  • 8/10 Tres bon livre. Un seul petit bémol: la fin me semble un peu escamotée.

    05/03/2010 à 14:54 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 8/10 très bien construit et histoire très originale.

    04/04/2009 à 20:45 hennesey (204 votes, 7.9/10 de moyenne)

  • 8/10 C'est bien ecrit et l'intrigue est trés prenante.

    15/07/2008 à 21:25 gegan (12 votes, 8.1/10 de moyenne)

  • 8/10 L'une des bonnes surprises du début 2007. Un héros original et bien construit (un schizophrène à la recherche de son identité réelle), pour une intrigue solide, reposant sur des recherches scientifiques actuelles. La dimension thriller est bien tenue également, notamment dans un prologue saisissant, puis surtout dans la deuxième partie du bouquin. Un auteur français à surveiller de très près.

    15/03/2007 à 23:44 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 8/10 J'ai bien aimé, roman très prenant même si on retrouve un peu la même trame que dans Le testament des siècles mais avec un sujet totalement différent. On retrouve également quelques personnages du Testament des siècles.

    01/03/2007 à 09:51 montse (237 votes, 7.7/10 de moyenne)

  • 7/10 Une intrigue assez classique, mais quelques rebondissements assez sympa, même si la fin est un peu décevante.

    25/07/2012 à 15:41 JHeska (5 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 7/10 Malgré quelques longueurs, polar efficace et écriture toujours aussi agréable.

    29/12/2011 à 21:26 mulotjaune (8 votes, 7.6/10 de moyenne)

  • 7/10 6.5/10. Ca part avec des thèmes très intéressants: complot, mystères, terrorisme, schizophrénie, paranoïa. Mais j'ai connu un intérêt en dents de scie, et j'ai parfois un peu décroché. Globalement, le point de vue est vraiment bien choisi, avec le schizophrène qui parle à la 1ère personne, mais il y a beaucoup de répétitions, et c'est trop long. Par contre, sur l'intrigue, rien à dire, c'est bien ficelé.

    05/12/2011 à 11:30 LedSep (196 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 7/10 Vigo Ravel est un trentenaire atteint de troubles schizophréniques ainsi que d'une amnésie. Alors qu'il se rend dans le quartier de la Défense pour y rencontrer son psychiatre, il entend des voix dans sa tête lui indiquant qu'il faut fuir. Quelques instants plus tard, trois bombes réduisent l'immeuble où il se rendait en un piège létal pour des centaines de personnes. Unique survivant, Vigo va tenter de comprendre ce que sont ces étranges voix. Pourquoi lui parlent-elles ? D'où sont-elles issues ? Et si toute son existence n'était qu'une vaste supercherie ? Il va falloir plonger au cœur de ténèbres dont les plus effrayantes sont encore celles qui voilent son passé.

    Auteur à succès, Henri Lœvenbruck signe avec Le syndrome Copernic un thriller saisissant. Sur la trame classique de la machination, l'auteur plonge rapidement le lecteur dans un suspense efficace dont il est difficile de se dessaisir. Le protagoniste principal, Vigo Ravel, devient vite attachant, avec ses zones d'ombre, sa fragilité, ses errances. Le roman, même s'il est assez long, ne présente pas de réelles longueurs inutiles dans la mesure où le mélange de suspense, d'action et de descriptions est bien mené. L'intrigue est intelligemment construite et malgré quelques poncifs inhérents au genre – un héros amnésique qui va éclaircir les zones d'ombre de son passé, les sphères politiques et militaires, la thèse d'un gigantesque complot, etc –, l'ouvrage, pétri de références scientifiques et philosophiques, se lit avec intérêt.

    A défaut d'être d'une immense originalité, Henri Lœvenbruck exploite donc avec brio les codes du genre pour offrir un opus brillant et documenté, qui ravira les amateurs de conspirations.

    25/01/2010 à 18:34 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne)