Kaïken

42 votes

  • 6/10 JC Grangé est un remarquable conteur. Et à ce niveau c'est toujours très agréable de le lire. A côté de cela, à mon avis il a toujours beaucoup de mal à terminer ses romans. Et celui-ci contient en réalité deux histoires et donc deux fins! Et bien j'ai trouvé que la fin de la seconde histoire était plutôt pas mal. En revanche la première se termine en queue de poisson malheureusement. En fait cette première histoire aurait mérité d'être un livre à part, et d'être beaucoup plus fouillée. On se demande s'il elle n'est pas là juste pour faire du remplissage.

    22/12/2017 à 10:55 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Commençons par la fin: je n’attends plus grand chose de la part de l’auteur sur le dénouement final de ses polars.
    Pour moi l’essentiel est ailleurs, à savoir dans l’ambiance, l’atmosphère, les thèmes abordés...
    Bref, j’y ai trouvé mon compte, comme souvent avec Grangé.
    C’est vrai que j’aurais aimé une transition plus trouble entre les deux affaires, ainsi qu’une enquête au Japon un peu plus riche, mais je dois bien reconnaître que ce roman m’a plutôt captivé.
    Je ne retiendrai donc que le plaisir que j’ai eu à lire ce Kaïken.

    08/07/2018 à 13:05 mkl (178 votes, 7/10 de moyenne) 4

  • 5/10 sans vouloir dévoiler un secret, on peut dire qu'il y a deux histoires dans le roman. Ca démarre plutôt bien, mais le problème c'est que la première histoire prend fin très rapidement et du coup on décroche : la deuxième partie est ratée.

    22/03/2016 à 13:09 gamille67 (2296 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Agréablement surpris et enthousiasmé par la lecture de ce nouveau Grangé; une intrigue moins linéaire que d'ordinaire, une histoire d'amourS avant tout. Des amours contrariés entre les divers protagonistes du roman, mais aussi entre le personnage principal et ce Japon fantasmé, fait de code de l'honneur, de respect et de traditions séculaires, auquel il finira par se confronter, lors d'un final un peu vite expédié qui, comme souvent chez J-C Grangé, m'aura légèrement laissé sur ma faim...

    13/09/2013 à 21:32 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Ma lecture de ce polar de JC Grangé fut mitigé. Le rythme imposé par l'auteur grâce à des chapitres courts et remplis majoritairement de dialogues permet une lecture agréable. Grâce aussi à cette histoire de policier-samouraï qui tente de protéger sa famille en pleine rupture d'un dangereux psychopathe surnommé, à cause de son modus operandi, l'Accoucheur.
    Si j'apprécie les livres de JC Grangé c'est que chaque lecture, en plus du suspens proposé, est l'occasion de « voyager ». L'auteur français nous fait explorer un environnement ou une culture « extraordinaire ». Dans Kaïken, JC Grangé nous permet de découvrir les traditions et valeurs du Pays du Soleil Levant. Difficile pour moi de savoir si cette immersion est remplie de stéréotypes et fait ainsi de ce livre un ridicule condensé du Japon …

    Mais Kaïken possède quelques travers. On est face à un polar où la trame souffre d'une trop facile suffisance dans le déroulement précipité de l'histoire et de personnages pas assez exploités (et je ne parlerai pas du final trop usité et ridicule de l'affrontement en duel). C’est la toile de fond liée au Japon qui sauve, pour moi, ce livre

    17/07/2020 à 10:53 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 … ou comment j’essaie de rattraper le retard (relatif) dans la lecture des œuvres de Jean-Christophe Grangé. J’ai été immédiatement pris par le rythme imposé par le boss (phrases courtes, cadence soutenue, chapitres lapidaires, enchaînements vifs) et le style de l’histoire, avec toujours cette propension à s’intéresser et mettre en relief des personnages cabossés. Olivier Passan, borderline, a retenu mon attention, fonceur, opiniâtre et bagarreur, perclus de fêlures au même titre que son épouse Naoko, avec cet amour ambivalent et contradictoire pour le Japon, entre pays fantasmé et conception déformée. Toujours autant de panache dans le début de ses récits, avec des protagonistes brisés, victimes devenues bourreaux (je me souviendrai longtemps de Guillard avec son anormalité sexuelle) et des scènes marquantes, très cinématographiques (« le baiser de feu », le sang coulant dans la salle de bain de Passan, etc.). Des psychologies également habilement mises en valeur, notamment dans la guerre que se livrent Passan et Naoko à propos de leurs deux enfants, de l’occupation de la maison, mais surtout, à mes yeux, entre Naoko et un autre personnage clef apparaissant bien plus tard dans le récit (inutile de spoiler). Mais j’ai été déçu par le final, que je m’attendais à découvrir apocalyptique, mémorable, saignant, comme le bouquet final d’un long feu d’artifice : trop court, pas aussi endiablé que le reste du livre (je me souviens avec nostalgie et de nombreux frissons de ce que Stephen Hunter, dans un genre avoisinant pour ce qui concerne l’épilogue, nous avait concoctés dans « Le 47è samouraï » que j’avais adoré et dont je me souviens encore), bref, presque médiocre par rapport à l’attente légitime que l’on pouvait en avoir. Et au final, même si je ne boude pas mon plaisir de lecture et mes « retrouvailles » avec cet écrivain, la dernière page tournée, j’ai encore un peu de mal à comprendre cette espèce de coexistence entre ces deux histoires, fortes, dont chacune aurait pu faire l’objet d’un ouvrage en tant que tel, mais qui une fois réunies, ont perdu à mon goût de leur impact respectif, s’annihilant dans cette sorte de surcharge de saveurs, où chaque ingrédient / épice / mets anesthésie l’autre.

    04/11/2019 à 17:19 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Un roman bien meilleur que les deux derniers.
    Le Japon est LE personnage de ce voyage entre les lignes. Alors, que les ficelles et le dénouement soient un peu téléphonés, je m'en accommode parfaitement. Quel délice que ce voyage visuel, auditif, olfactif, gustatif, palpable dans ce pays. J'ai lu toutes ces pages le sourire aux lèvres de retrouver enfin la plume passionnée de l'auteur. Elle ne sert pas l'intrigue, que j'ai trouvée bien moyenne, mais alors, pour le reste, c'est succulent (la description des soieries des kimonos, les couleurs, les étoffes, la légèreté, la sensualité, le port, ... quel régal).

    22/08/2013 à 22:02 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Mon avis rejoint celui de Volokine (à la seule différence que j'ai préféré Le Passager).
    C'est toujours aussi bien écrit, phrases courtes, rythme haletant, chapitres ne dépassant pas les 8 pages (93 au total pour moins de 500 pages !). Kaiken se lit vite et bien.
    C'est un polar différent de ce que j'ai pu lire de l'auteur, il y a deux histoires différentes dont le seul lien est Passan, mais elles sont toutes deux captivantes.
    Une réussite donc avec, c'est vrai, le bémol de la fin bien trop courte et un Japon pas assez exploité.

    06/01/2013 à 12:41 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Un bon roman, bien différent des précédents. Dans Kaïken, l'auteur se dévoile et partage quelque chose de personnel avec ses lecteurs. Il a également changé de "modus operandi" : l'intrigue est conduite autrement et le frisson est ailleurs.

    19/09/2012 à 15:17 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Un très bon roman, un de plus pour Grangé. Pas le meilleur, mais bien supérieur au dernier, à mon sens. L'histoire est sympa, le style similaire à celui que l'on connait à l'auteur, avec une finesse psychologique qu'il manquait au Passager. La relation entre Passan et Naoko est subtile et criante de vérité et même si aussi pénibles l'un que l'autre, les héros deviennent réellement attachants au fil des pages. Grangé s'est lâché niveau rebondissements et c'est agréable, ça change de la trame bien établie de départ, où l'on connait la fin avant même d'entamer le 20ème chapitre. Ici les codes sont bousculés, mais de manière propre, correcte et précise. On sent vraiment un travail et une volonté particulière de l'auteur pour essayer de surprendre ses lecteurs les plus fidèles.
    En bref, Kaïken est une excellente pioche. Seul bémol : là où la fin mérite une quarantaine de pages, il n'y en a qu'une quinzaine. Vraiment dommage.

    05/08/2012 à 13:01 Volokine (118 votes, 6.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 un bon grange , plein de rebondissements , dans l'univers du japon traditionnel .le flic un peu super heros....un peu déçu par la fin ,tres rythmé

    07/09/2013 à 21:39 pasto (116 votes, 6.8/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Pas de temps mort, bien rythmé, quelques surprises qui viennent nous sortir du quotidien de la lecture. Et puis Grangé, c'est toujours des personnages très attachant qui nous tiennent le temps d'un romans pour nous libérer sur les dernières pages. Bonne atmosphère, bien équilibré. Dommage sur la dernière partie du livre qui est en décalage par rapport au reste du livre. Lecture très agréable.

    08/02/2013 à 11:40 MagicJoz (40 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Je viens de terminer "Kaiken" et comme à chaque fois depuis "La forêt des mânes", ce roman me laisse un avis mitigé.

    Au risque de ne pas être original ce livre composé de deux histoire sans lien direct mis à part ces héros et son contexte me laisse pantois!
    Je me suis bien accroché à la première intrigue et c'est donc avec déception que j'ai compris que l'on n'y reviendrait plus jusqu'à la fin...
    Voila donc ma grande déception pour ce polar, ajoutez à cela certains passage peu crédibles mais que je ne peux développer ici sans spoiler, donc voir sur le forum...

    Et vous comprendrez peut-être mon sentiment mi-figues, mi-raisins, car j'ai quand même apprécié la lecture de ce livre que j'ai enfilé d'une traite,
    le voyage au japon est une réussite, je me suis attaché à Naoko, Passan et ses collègues, et j'attends avec impatience le prochain roman du maître.

    Mais sincèrement j'espère vivement retrouver un "VRAI" J-C Grangé comme à l'époque, je voudrais retrouver deux héros que tout oppose et dont les destins finiraient par se croiser, je souhaiterait retrouver la noirceur et l'indicible propre a Grangé, les meurtres affreux et les situations insoutenables, les pires machinations, les héros auxquels on s'attache au point de trembler pour eux, et bien sûr continuer à voyager comme c'est le cas à chaque fois.
    _________________

    30/12/2012 à 14:10 mounou12 (23 votes, 8/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Quand je lis un thriller type Grangé, je demande d'abord à être entraîner dans l'histoire. Si il m'a fallu près de 100 pages pour "démarrer", j'ai été progressivement pris par la trame bien construite. Le contrat est rempli. Bâti sur deux histoire qui s'emboîtent pour se séparer, Grangé évite de mettre le lecteur face à une énième répétitive histoire de serial killer, jouet d'un destin cruel, le second versant vers le Japon apporte une autre dimension. On regretta comme souvent une fin facile, des personnages au final peu fouillés et quelques parenthèses intimes traînant en longueur. En bousculant les clichés sur le Japon, il survole le pays sans tomber dans le défaut de certains écrivains qui professent sur un pays à grands coups de généralités parfois à côté de la plaque.
    Bien entendu, l'auteur reprend ses recettes habituelles, si on aime, le plat est bon sinon les centaines de pages peuvent prendre un air de "déjà vu". Moi, j'ai aimé.

    27/10/2012 à 12:10 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 2

  • 7/10 un bon moment de lecture, je croyais avoir trouvé le tueur mais non rebondissement, une bonne ambiance, j'ai bien aimé les retours sur les traditions du japon, le seul hic pour moi reste la fin, je l'aurai préféré plus glauque...

    19/10/2012 à 14:11 BERNIEnoel (136 votes, 7/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Kaïken est avant toutes choses une immense déclaration d'amour de Jean-Christophe Grangé au Japon et à l'un de ses icônes : la femme japonaise. Rarement l'auteur aura paru aussi enthousiaste dans son écriture et dans son envie de nous faire plonger au cœur d'une culture et d'un état d'esprit. Cet amour qui transpire semble parfois naïf mais il en devient particulièrement touchant. Encore un élément troublant qui fait se mélanger l'image du héros à celle du romancier. Mais autant je suis emballé par la présentation de ce couple atypique autant l'intrigue policière semble complètement sacrifiée pour nous emmener jusqu'à un duel qui n'en est pas un puisqu'il ne va pas jusqu'à sa raison d'être. D'où le fait que je me retrouve plutôt partagé à la fin de ma lecture. J'ai lu un bon roman mais certainement pas un bon thriller.
    C'est étonnant de poser les bases d'une intrigue policière avec des personnages aussi forts et de constater que finalement, il sont littéralement jetés au rebut par le romancier, d'une manière assez expéditive, presque sacrifiés pour un final qui aurait du être dantesque mais qui ne l'est pas. On retrouve dans Kaïken la verve et la passion du voyage d'un Vol des Cigognes mais on y perd en route la majeur partie des éléments qui en aurait fait un bon thriller, un comble en soit pour celui qui se considère comme le patron du thriller hexagonal.

    30/08/2012 à 15:42 Fredo (1151 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Le livre s'achève dans un duel grandiose, très (trop) cinématographique. Un final grandiloquent, assez comparable à la fin de son précédent thriller, "Le Passager." On perd en réalisme, on gagne sans doute en émotions. En le refermant, on songe alors au film "Sonatine" de Takeshi Kitano et sa violence ritualisée avec ses tueurs/yakuzas s'entretuant sur une plage. UN THRILLER DENSE, VIOLENT, SURPRENANT, DEPAYSANT

    16/08/2012 à 19:43 Mephisto (193 votes, 7.2/10 de moyenne) 2

  • 6/10 J'ai eu le sentiment de lire 2 livres successifs, même si je n'ai pas compris le fil conducteur unissant ces 2 histoires.
    JC Grangé fait une vraie déclaration d'amour au Japon et à ses traditions, mais ça ne suffit pas à palier au manque de rythme et de nervosité de ses intrigues.
    Enfin, on retrouve toujours le problème récurrent de JC Grangé : la fin : convenue et qui donne souvent le sentiment d'être expédiée.
    Pour faire l'analogie avec un repas, l'intrigue nous met l'eau à la bouche,le cadre du restaurant est des plus agréables (l'écriture de Mr Grangé n'a jamais été aussi fluide), les plats se suivent sans fil conducteur (cf les 2 intrigues, les 2 lieux différents la France et le Japon), mais on termine sur une piètre île flottante (c'est le cas de le dire avec le Japon!). Résultat : un goût bizarre qui nous reste en bouche mais qui vaut le coup de suivre ce cuisinier qui avait su si joliment se rappeler à mon bon souvenir dans son dernier "Passager" : affaire à suivre!!

    18/01/2015 à 10:17 joune41 (15 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 3/10 À mon grand regret, je suis encore une fois passé à côté de ce roman de Grangé. Le personnage principal, Passan, n’est pas charismatique pour un sou. C’est juste encore un flic brutal sans grande originalité. Concernant l’histoire, elle est agrémentée de « faux » rebondissements, car on se rend compte au fur et à mesure de la lecture que ce n’est pas une seule intrigue qui se met en place mais trois, plutôt décorrélées les unes des autres. Du coup, on a un peu l’impression de s’être fait berné quand on s’attend à un vrai lien entre toutes ces révélations. Quant à la fin, je la trouve vraiment sans âme : pas ou peu de dialogues, une ambiance dans laquelle je n’ai pas réussi à m’imprégner, un voyage qui est juste là « histoire de dire » mais qui n’apporte pas grand chose à l’intrigue, et enfin une scène d’action qui fait plus sourire qu’autre chose… J’attends avec impatience le roman de Grangé qui me fera retrouver les sensations du vol des cigognes ou du serment des limbes.

    03/11/2014 à 06:43 mamboo (441 votes, 6.8/10 de moyenne) 1

  • 6/10 Une ode au Japon, à la femme japonaise plus qu'un véritable thriller ! C'est long pour en arriver au coeur du roman, on a l'impression que toute la partie avec l'Accoucheur ne sert à rien, et cela finit très rapidement alors que cela devenait intéressant. En bref pas le meilleur Grangé !

    27/06/2014 à 20:01 mireille (431 votes, 7.6/10 de moyenne) 1