Peau de lapin

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  • 8/10 Alors qu’il fait des courses à la supérette avec sa mère, le jeune narrateur, Quentin, voit débarquer deux hommes cagoulés qui font un braquage. Parce qu’il ne saisit pas la gravité de la situation et que sa maman fait tout pour dédramatiser le contexte, Quentin en vient à penser que tout ça n’est qu’un jeu.
    Un texte d’une rare efficacité, partant d’un pitch très original, où le sérieux concret de l’histoire éclate dans un puissant par rapport à la façon dont Quentin perçoit les choses ainsi que les divers événements, y compris la mort probable d’un homme. Mikaël Ollivier nous offre un récit remarquable d’intelligence, de tact, de personnalité et d’humour, au terme duquel Quentin va finir par changer radicalement d’avis quant au chocolat. Jusqu’à présent, dans les quelques ivres de cette collection que j’ai pu lire, mon préféré avec « Et si la mer était bleue ? ».

    06/12/2021 à 19:41 El Marco (3181 votes, 7.2/10 de moyenne) 3