Les Refuges

19 votes

  • 9/10 Excellent! Je ne connaissais pas Jérôme Loubry. Mais vraiment je ne regrette pas j'ai adoré son roman. Des énigmes à tiroirs. Mais je n'en dirai pas plus de peur de gâcher le plaisir de ceux qui le liront.
    En bref je me suis fait avoir du début à la fin.
    J'ai un peu de mal a comprendre certains commentaires concernant le peu d'âme et d'émotion de ce roman. En tous cas ce ne fut pas mon cas. Bien au contraire même.

    22/03/2024 à 12:15 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 9/10 En bref, je rejoins les très nombreux avis dithyrambiques sur ce thriller psychologique. Jérôme Loubry nous offre une intrigue à tiroirs totalement maîtrisée et bluffante !

    Tout le monde me disait : "Lis Les refuges de Jérôme Loubry, il est ouf !". Et vous savez ce que je pense de ce genre de hype générale... J'ai finalement tenté le coup, et une fois n'est pas coutume, je suis totalement d'accord avec les avis unanimes.

    Jérôme Loubry nous embarque dans une histoire aux nombreux détails perturbants, avec des non-dits et des secrets qui semblent bien enfouis sur cette île où seuls quelques habitants survivent. L'ambiance est vraiment le point fort de l'ensemble, rendant l'expérience immersive et tenant en haleine le lecteur du début à la fin : j'en avais même oublié le prologue qui pose les bases de l'intrigue.

    J'ai construit différentes hypothèses, qui tombaient à l'eau au fur et à mesure des révélations et de l'avancée du récit... Mais jamais je n'aurais réussi à aller aussi loin que l'auteur !

    Je ne peux pas trop en dire puisque tout le suspense repose sur le thème central, dévoilé en fin de roman... Néanmoins, si vous aimez les intrigues tordues et l'aspect psychologique, n'hésitez pas à vous lancer pour découvrir les refuges dans lesquels les personnages se sont réfugiés pour échapper au pire !

    18/02/2024 à 11:02 Riz-Deux-ZzZ (467 votes, 6.9/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Ma deuxième incursion dans les romans de Jérôme Loubry, après « le douzième chapitre » qui m’avait moyennement convaincu.
    On ne peut le nier, c’est un roman original, je dirais même surprenant, à la limite du déstabilisant enfin bref, je suis passé par tout les états au cours de cette lecture.
    C’est un roman psychologique, voir même plutôt psychiatrique pleins de faux semblants, ou on imagine pas du tout la finalité. J’ai eu l’impression de changer de roman avec quatre parties bien distinctes qui m’ont foncièrement déstabilisé.
    On est à fond dans l’étrange, un peu trop pour moi mais bon c’est moi, mais d’un autre coté l’auteur a bien réussit son affaire, c’est-à-dire m’intéresser et surtout me perdre. Quand je dis me perdre, c’est dans le sens de surprise et c’est donc agréable.
    Alors ce bouquin me fait penser à deux autres.
    Un que je n’ai jamais lu et je le regrette « Shutter Island » de Dennis Lehane, cependant j’ai vu l’excellent film de Martin Scorsese. D’ailleurs je ne sais pas si je le lirais un jour, maintenant que j’ai vu la fin, je n’aurais sans doute plus la même perception avec la surprise en moins.
    L’autre un thriller de René Manzor « A vif » que j’ai lu il y a quelques temps.
    Ces trois romans traitent, malgré des histoires bien différentes, a peu près du même thème, le pouvoir de la folie sur l’humain au-delà de notre imagination structurelle pour un être normalement constitué.
    Que connait- on de la folie pure après tout, pas grand-chose, il y a encore un océan d’incertitude à ce sujet.
    Roman particulier donc, difficilement résumable sans spoiler dangereusement l’intrigue, un roman qu’il faut lire et aimer ou pas.
    Je dois avouer que je me suis posé pas mal de questions le long de la lecture de ce roman mais indéniablement ,j’ai apprécié .
    Je me suis bien fait balader et j’aime ça.

    10/06/2023 à 10:50 patoche77 (291 votes, 7.6/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Une bonne histoire et un bon choix de narration qui permet au lecteur de ne pas se sentir floué après s'être fait mené en bateau par l'auteur. Si le fond de l'histoire est assez commun et dur, l'approche est plus originale et bien réussie.

    22/04/2022 à 08:36 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Personnellement, j'ai trouvé le scénario original et me suis fait manipuler comme les autres, même si parfois, j'ai trouvé le trait un peu difficile à croire.
    Un petit bémol pour l'épilogue et son ultime rebondissement, qui dépasse mes capacités d'imagination et ne s'imposait pas.

    07/03/2022 à 22:17 charlice (349 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 8/10 J'ai beaucoup aimé ce roman de Jérôme Loubry qui m'a fait m'interroger tout au long de ses 400 pages. Cela part dans un sens, on est ensuite embarqué dans une autre direction et c'est cela tout au long du roman au cours duquel l'auteur manipule notre imagination. Pour ma part, j'ai été captivé tout au long de ma lecture même si j'aurais apprécier un épilogue plus "marquant".

    02/01/2021 à 18:02 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne) 11

  • 8/10 Un auteur qui me surprend à chacun de ses livres. Une intrigue prenante et un thriller plus que réussi au plus prêt de nos phénomènes de défense psychologique.

    25/10/2020 à 04:28 jasonkite (248 votes, 6.9/10 de moyenne) 5

  • 10/10 Un thriller psychologique atypique qui sort des sentiers battus et qui vous prouvera combien les voies de l’esprit sont impénétrables. Un véritable coup de cœur pour moi, qui confirme le grand talent de Jérôme Loubry pour nous surprendre et nous entraîner dans des intrigues dont le lecteur ne sort jamais véritablement indemne.

    18/10/2020 à 20:02 Charliebbtl (127 votes, 7.4/10 de moyenne) 7

  • 5/10 Je rejoins en grande partie le long commentaire de Schamak. Ce roman m'a agacé car trop balisé et formaté. Un thriller qui ne sort absolument pas du lot. On sent bien que l'auteur a beaucoup travaillé le plan de son intrigue, les "cliffhangers" sont présents à chaque fin de partie, mais en chemin il en a oublié l'écriture. Terminé avec difficulté, je l'avais déjà complètement oublié quelques jours après la lecture... Pourtant avec les Chiens de Détroit, Jérôme Loubry avait su créer une véritable atmosphère associée à une bonne intrigue. C'est raté cette fois-ci.

    15/04/2020 à 11:15 zonedead (417 votes, 7.4/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Ambiance étrange faite de faux semblants qui nous oblige à tourner les pages sans s'arrêter car on veut s'avoir où veut nous emmener l'auteur.
    Bluffant et m'a aussi fait penser au roman Shutter Island.

    02/02/2020 à 12:29 boumkoeur (228 votes, 8.5/10 de moyenne) 8

  • 8/10 J'ai bcp aimé me perdre dans ce roman. Je trouve que le fil du récit est toujours parfaitement clair, malgré la difficulté de la situation. L'histoire m'a fait penser à Shutter Island...

    03/01/2020 à 15:55 calimero13 (1017 votes, 7.4/10 de moyenne) 8

  • 6/10 Après un début auquel j'ai peu accroché (une bonne centaine de pages avant d'avoir un premier vrai rebondissement), je me suis laissé prendre au jeu. Mais après quelques semaines, qu'est-ce que j'en ai retenu ? Hélas pas grand chose. J'ai aimé l'univers étrange et un brin angoissant sur l'île, j'ai trouvé l'intrigue plutôt bien fichue, mais sans que cela me marque au-delà de quelques jours après sa lecture.
    Au final, un roman dont j'attendais sûrement trop, pas désagréable à lire loin s'en faut, un "page-turner" que j'aurais aimé dévorer il y a quelques années mais qui n'est plus vraiment ma came aujourd'hui, sans pour autant que je ne comprenne pas que d'autres aient pu prendre grand plaisir à sa lecture. A chacun.e de se faire son propre avis.

    24/12/2019 à 09:40 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 12

  • 7/10 "Les refuges", ces lieux où l'on peut se mettre à l'abri, se préserver d'un danger ... Sachez que si vous ouvrez la porte de ceux de Jérôme Loubry, vous n'en ressortirez pas indemne !
    Lorsque j'entame ce livre, je suis tout de suite aspirée par l'histoire. La première partie est particulièrement réussie, compliqué de faire plus efficace ! Une île mystérieuse : ancien territoire Nazi, des secrets de famille, deux époques qui se superposent ... Je ne sais pas du tout où l'auteur veut m'emmener mais je fonce à l’aveugle. La seconde partie est tranchante, j'entre dans le vif du sujet et je crois deviner où tout ça va me mener. La troisième me conforte dans cette idée et me plonge plus loin dans l'effroi. La dernière partie m'achève ! car je me suis faîte berner, totalement. Si j'ai apprécié les 3/4 de ce roman, me faire mener en bateau jusqu’au bout, je suis tout de même un peu déçue par la fin.
    Dans l'ensemble un agréable moment de lecture, une intrigue addictive servie par une écriture simple et percutante, un livre qui se dévore plus qu'il ne se lit !

    19/11/2019 à 15:19 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 13

  • 4/10 LES REFUGES est l’exemple même de ce qui se fait depuis quelques temps en matière de thrillers made in France et qui cartonne auprès des amateurs du genre. C’est un fait avéré, ça marche bien, quoi que j’en pense. LES REFUGES n’est donc ni pire ni meilleur que ce qu’on trouve par paquet de 12. Il s’agit d’un thriller balisé, calibré, planifié pour plaire au lecteur en lui donnant le sentiment agréable de conduire un véhicule hyper sophistiqué mais qui en fait se conduit avec deux doigts, quasi en mode pilote automatique, en donnant au lecteur une autonomie d’apparence. Tout est paramètre à l’avance, efficacement, il n’y a pas à se forcer dans l’implication, tout est mis en oeuvre pour vous soutirer ce que vous êtes venu chercher. Mais pour la nuance, la finesse d’analyse psychologique, faudra repasser.
    Je n’ai aucun reproche à faire sur le sujet en lui-même. Il n’est pas original, mais perso, je m’en tape, tout a été écrit sur tout et je crois qu’on peut faire du grand avec un thème archi rabattu. La construction ? Pas de critique là non plus. Elle est classique (va et vient passé/présent, alternances des personnages, souvenirs…), ça me va aussi. J’ai lu les 50 premières pages sans pester. La thématique, pas novatrice (mais là encore quelle importance ?) est par essence intéressante (la mutation victime/bourreau, la culpabilité ). Le problème, alors ? Bah juste l’essentiel de ce qui fait une bonne histoire, bien racontée : le traitement. Après 50 pages correctes, l’écriture légère et imagée de JEROME LOUBRY devient plus chargée, artificielle, pompeuse. Mais à ce moment là, j’ignorais encore combien cette écriture allait tout saborder. Pour un auteur novice, LES REFUGES peut aussi se voir comme une sorte de manuel, un guide du « comment écrire un thriller pour les NULS ». Pas de méprise, quand je dis « NULS », cela ne veut pas non plus dire que le lecteur qui a lu et apprécié ce roman est un idiot. Non. Cela veut dire (pour moi, j’entends), qu’il est surtout désireux à ce quelqu’un fasse tout le boulot à sa place, ce lecteur-là cherche pas être trop sollicité, il recherche un confort (cérébral), ne veut pas perdre la moindre info en route, ne pas être frustré, s’assurer que tout lui sera clairement (et même le plus clairement possible) expliqué, quitte à ce qu’on souligne au STABILO les effets, qu’on (lui) répète plusieurs fois, qu’on premâche l’aliment pour favoriser l’ingestion. Inconsciemment ou non, ce lecteur là est conquis d’avance, déjà sur les starting-block, prêt à vibrer, ressentir à peu de frais, sans trop se fouler, bref ne pas « se prendre la tête quoi, car c’est un thriller et pas une oeuvre artistique, alors pourquoi chercher à écrire joliment, hein ?". LES REFUGES remplit toutes les cases pour ça. Pour être encore plus clair, si LES REFUGES était un animal, il serait un chien. Pour aveugles. Le lecteur n’a qu’à se laisser faire, se laisser guider. Suivre les balises, les pointillés. C’est tout. Qu’il ou elle se rassure, aucun risque de se planter, il/elle comprendra tout, absolument tout (les faits, les pistes, les indices seront répétés pour bien ancrés tout ça dans la caboche du lecteur paresseux) et pas que l’intrigue, mais tout le reste (les sentiments, les personnages, leur caractère, leurs pensées, tout est surexpliqué) car même si cela ne se soit pas, le roman est écrit au marqueur fluorescent. Bref, ne vous bilez pas JEROME LOUBRY se charge de tout. Il vous dictera (par le biais de ses personnages tous stéréotypés. Entre nous, qui peut croire à cette psy chevronnée et ce flic qui échangent comme deux ados prépubères ? ) ce qu’il faut penser, ressentir grâce au déluge ad nauseam d’adverbes, de qualificatifs, d’adjectifs, de points d’interrogations afin que vous fassiez votre les réactions de ses héros en prenant soin de ne pas vous laisser dans l’interprétation, ou l’incompréhension. Processus lourdingue d’identification. Vous l’avez compris, pour la subtilité, circulez y’a rien à voir. Le style LOUBRY pèse dix tonnes. Moi aussi, comme beaucoup de lecteur, j’aime être manipulé, qu’on joue avec moi, avec mes émotions. Je lis (presque que) pour ça. Le lecteur est un pantin consentant, et le romancier le marionnettiste. Donc, ce rôle de marionnette à la merci d’un marionnettiste, ça me va bien, je l’accepte avec plaisir. Encore faut-il que les fils soient transparents, et fins. Ici, les fils sont des cordes d’une épaisseur grossière, sans finesse, sans profondeur, un procédé prêt à l’emploi, bien rodé mécanique, conventionnelle, factice. Désincarné. Creux. Mais comme je l’ai dit au début, dans le monde du thriller (français notamment) ce procédé marche bien. JEROME LOUBRY l’a compris et sert (volontairement ou non) un repas prêt à consommer avec des personnages identiques (hommes, femmes, peu importe, ils pensent/s’expriment/réagissent tous pareils, avec des émotions très binaires, très compartimentés, très (pré)visibles, très manichéennes) Ne cherchez pas l’ambiguïté chez eux (et nulle part d’ailleurs), y’en a pas, zéro, nada, que tchi.
    Rien n’y fait, tout ce que j’ai lu m’a laissé aussi froid que si je m’étais enfilé une glace MIKO en guise de thermomètre et ce en dépit du contenu au demeurant horrifique, révoltant, terrible. Mais voilà, il faut savoir écrire, avoir une patte, une identité littéraire pour susciter l’effroi, la compassion, l’empathie et ce sans en faire des caisses ou être élitiste, je rappelle). Savoir transmettre, ou juste faire percevoir une émotion nécessite une certaine habileté, je trouve. De cela, nait la puissance évocatrice qui stimule l’imaginaire et le palpitant. Rien de tout ça chez LOUBRY qui déroule sa recette, son guide, son manuel avec des effets pompiers et gras comme des loukoums. Je passe rapidement sur les dialogues plaqués lourdement, inutilement bavards, grandiloquents, souvent ridicules (« on danse avec le diable » répétés maintes et maintes fois, LOUBRY a dû lire LE CHUCHOTEUR) limite risibles ; tout ça au détriment de tout réalisme (et tous les « bordel de merde » qui sonnent terriblement faux n’y changeront rien), ce qui rend les personnages (enfants comme adultes) agaçants, presque neuneu. LOUBRY répète l’envi les évènements histoire de s’assurer que « ça va lecteur, tu as tout bien pigé, dis ? ». Matraquage du lecteur au marteau pilon. Au cas où ça rentrerait pas… Je passe encore sur des formules que je croyais révolues (« il n’en croyait pas ses oreilles » et autres expressions qui sentent la naphtaline). Y en a pas mal de ces phrases d’un autre temps. Les dialogues sont à l’image de la narration, boursouflés à mort. Impossible de croire à des réactions aussi télécommandées, des formules aussi ampoulées.Les personnages secondaires n’ont aucune consistance (Patrice le soi-disant ami du flic, par exemple). Je passe aussi les facilités scénaristiques (les explications ultra limpides et perspicaces et détaillées d’une gamine traumatisée histoire encore de faciliter le travail au lecteur, ces « refuges » où on entre et on sort un peu comme un chat tiens…), les pistes abusivement embrouillées (plus ça fait complexe, plus on se dit que c’est foutrement génial, c’est bien connu). Je passe enfin sur le dénouement. Bof. Une nouvelle couche sur un mille-feuilles déjà bien écoeurant. Et puis, n’est pas LEHANE qui veut, hein ? L’auteur a pourtant mis le paquet : il m’a parlé pêle-mêle d’atrocités, de viol à répétition, de suicides, de cervelle qui éclate etc…Pourtant, je n’ai pas plus sourcillé que si je lisais ma liste de courses AUCHAN. Plus l’auteur insistait en essayant de me tirer les larmes ou des frissons, plus je m’éloignais du récit en soufflant devant la mise en scène ultra théâtralisée, cette écriture-parpaing, tellement lourd tout ça, tellement mal fichu. Comme disait un célèbre auteur, je ne crois pas forcément à ce qu’on me raconte, mais COMMENT on me le raconte. Et là, j’ai parcouru avec une indifférence teintée d’ennui ces tragédies, ces horreurs illustrées avec des phrases débitées machinalement en enfilade, sans densité, sans aspérités, sans intensité, sans sincérité, sans conviction, sans vie, comme si le fait de dire des mots chocs suffisaient à créer le choc. Bah non, monsieur LOUBRY, ça ne marche pas comme ça (avec moi du moins).
    Pour finir, si LES REFUGES est un roman médiocre, il n’est pas une bouse absolue. Il est juste un produit fade et en même temps indigeste, chargé en sucre à donf. On en trouvera des comme ça, mieux ou moins bien, encore et encore. Par palettes. Hélas. Il essaie de flirter (dans la thématique) avec SHUTTER ISLAND, mais LOUBRY est à des millards d’années du thriller de Denis Lehane.
    Voilà, je l’ai lu, et déjà il ne m’en reste rien. Quand on sait ce que ça raconte, c’est assez paradoxal, mais ça démontre bien que sans style, la pire des histoires n’a aucun impact véritable et durable. Le succès public de ce roman ne m’étonne pas. Il n’est pas dénué d’application (mine de rien, il y a du boulot), ça se lit sans trop d’effort (même si j’étais pressé d’en finir, d’ailleurs on peut sauter des paragraphes et des passages entiers tant l’auteur meuble inutilement son récit), ça ne manque pas de soin, d’inventivité ou d’originalité dans le récit.
    C’est juste dépourvu de personnalité, d’âme et d’émotion. De style, en somme. D’art, tout simplement.
    Une seule chose me surprend. Que celles et ceux qui - comme moi - lisent très occasionnellement du thriller puissent y éventuellement y trouver de quoi combler leur dimanche pluvieux, je le conçois (moi même, j’en relirais un du même genre dans 6 mois ou un an). Ce que je m’explique moins, c’est comment des férues de ce genre (thriller), de ceux et celles qui s’en enfilent par intraveineuses depuis des années, peuvent encore, indépendamment de l’intrigue (qui je le redis n’est pas plus stupide qu’une autre) se laisser encore séduire par un traitement aussi scolaire et ennuyeux. C’était donc ça le prix COGNAC, le thriller de l’année, la claque du moment ? Sérieusement ?

    16/11/2019 à 17:53 schamak (103 votes, 6.1/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Une fois la dernière ligne lue, on ne peut qu’émettre un « waouh ». Alors que l’on s’est précipité pour découvrir le fin mot de cette histoire, on la termine complément ahuri. Cette histoire est déstabilisante. Et ce dénouement nous amène à nous interroger sur notre bonne compréhension du livre voire à nous donner envie de reprendre tout depuis le début. Les refuges est un livre obsédant. A l’image des personnages, Sandrine et Damien, on est hanté, manipulé, trahie par tant de mensonges, et de faux semblants.
    Jérôme Loubry signe là un roman psychologique qui restera gravé dans ma mémoire.

    07/11/2019 à 19:53 JohnSteed (551 votes, 7.7/10 de moyenne) 11

  • 9/10 De la bombe ! The thriller de l'année 2019 ! De ceux qui rendent les nuits blanches, qui font sonner le réveil une heure plus tôt pour poursuivre cette satanée lecture qui hante les soirées.
    J'ai adoré de la première à la dernière ligne ! La construction de ce roman est au top : il est composé de quatre récits successifs, quatre histoires différentes, toutes aussi addictives et surprenantes les unes que les autres et qui se complètent pour former au final un grand puzzle où toutes les pièces s'emboîtent à la perfection en piégeant le lecteur.
    La première partie, sur l'île, est mystérieuse à souhait, la seconde, dure et émouvante, la troisième, perturbante. Enfin, la toute dernière, est totalement inattendue. Et puis il y a un beau travail sur les atmosphères (celle de l'île, de la cave, du bunker) et sur la psychologie des personnages.
    Les éléments du récit sur lesquels Jérôme Loubry insiste (les chats, le chocolat chaud, les pendules...) ne sont pas du tout de l'ordre du détail et la manière dont l'auteur les replace plusieurs fois par la suite en modifiant leur "rôle" est juste géniale. Très très judicieux et jouissif !
    Il est difficile de parler de ce genre de roman sans trop en dévoiler alors le mieux, c'est que vous le lisiez !

    06/11/2019 à 16:37 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 13

  • 9/10 Jérôme Loubry a tout compris pour fournir un très bon thriller.

    Tout d'abord une histoire qui commence par une situation tout à fait banale, qui pourrait arriver à tout à chacun, mais qui rapidement va s'écarter de la normalité, prendre un aspect étrange, pour basculer totalement. Bien sûr, en lecteurs avertis que nous sommes, nous nous attendons à quels pièges dans le cheminent de la résolution de l'intrigue, mais l'auteur est très vicieux : fausse piste, nombreux rebondissements, faux-semblants, vous allez vous faire avoir dans les grandes largeurs mais surtout pour votre plus grand bonheur.

    Ensuite, des personnages fort bien construits qui se dévoilent au fur et à mesure des pages. On découvre leur psychologie, leurs faiblesses, leur passé, mais aussi leur perception de la situation, par petites touches ou de petits indices disséminés de-ci de-là. On se prend d'affectation pour certains personnages, avant de les haïr. Jérôme Loubry malmène ses lecteurs tout comme ses personnages.

    L'écriture est parfaitement fluide, efficace. On plonge entièrement et rapidement dans l'ambiance du roman. On se prend à tourner les pages, à ne plus pouvoir s'arrêter par désir de connaître la fin.

    25/10/2019 à 21:03 QuoiLire (342 votes, 6.6/10 de moyenne) 9

  • 7/10 Pas la claque tant attendue après avoir lu et entendu autant de critiques rarement aussi élogieuse mais tout de même une très bonne lecture. Je dois reconnaître le talent de l'auteur menant d'une façon magistrale son intrigue jusqu'au toutes dernières pages. Le fait est que j'avais deviné la chute bien trop tôt dans le récit et que je n'ai pas eu l'effet surprise escompté.

    04/10/2019 à 17:03 LeoLabs (337 votes, 7.3/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Conte d'une folie ordinaire...
    Cette histoire est folle, d'autant plus folle qu'à aucun moment, on ne s'imagine où est ce que son auteur entend nous mener ( par le bout du nez )...
    Si Jérôme Loubry pose ses jalons comme autant de mirages, pour mieux nous trimballer, son récit, qui oscille entre l'onirique et le tragique, saura vite vous faire baliser...
    J'ai complètement plongé dans l'histoire de Sandrine, pris par l'incroyable mécanique psychologique, dupé par ce jeu de faux-semblants...
    Ballotté par son témoignage glaçant, quel ballot j'ai été...
    Le dernier rebondissement est peut-être de trop, galvaudant légèrement ce formidable tour de passe-passe d'un auteur à suivre...

    23/09/2019 à 18:22 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 13