Entre deux mondes

33 votes

  • 8/10 Excellent roman, comme d'habitude. Noir, vrai, si réaliste. Encore un très bon twist final. Je deviens Norek-addict!

    12/02/2024 à 13:39 David Corneloup (7 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 8/10 à travers 2personnages de policier l un français l autre syrien et d un enfant ,l auteur nous montre en quelques 400 pages le pire et le meilleur de l humanité.et tout ceci ayant pour cadre ce que l on a appelé la jungle de calais.le point fort de ce livre c est que o.norek s abstient de prendre partie et essaie de nous montrer une réalité brute.

    16/11/2019 à 09:11 barberouge (340 votes, 7.1/10 de moyenne) 7

  • 8/10 J'ai bien aimé ce polar plein d'humanité qui nous ouvre les yeux sur l'enfer que vivent les migrants en Europe. L'histoire est bien ficelé même si j'aurai préféré un peu plus de suspense...

    29/01/2019 à 18:13 guimouts (416 votes, 7.9/10 de moyenne) 5

  • 8/10 On ne sort pas indemne de la lecture d'Entre deux mondes, un roman noir dans lequel se rencontrent 2 policiers qui luttent pour un même idéal. Une histoire bouleversante qui nous en apprend un peu plus sur une situation qu'on a du mal à imaginer et qui pourtant se déroule en France.

    04/01/2019 à 13:29 Matyeux (123 votes, 7.5/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Olivier Norek c’est un ADN de vie professionnelle et de vie d’homme et ses écrits à l’image de CODE 93 et TERRITOIRES, lus précédemment, sont accolés à celui-ci. Il m’a prouvé qu’il possédait la faculté de poser des mots sur le papier, pas dans un cadre froid d’une instruction judiciaire mais bien pour exprimer des problématiques sociétales de son sérail avec l’envergure littéraire. Les deux premiers ouvrages avaient cette acuité, cette précision d’une vie passé et décrivaient donc sans détour le quotidien délictuel de nos banlieues sous-tendu par des enjeux ou, a contrario, un abandon politique au gré des urnes.

    Dans cet opus, il délaisse Coste et son équipe, en s’attaquant à une thématique médiatisée, instrumentalisée, politisée sur les migrants et plus particulièrement sur le nœud gordien calaisien.

    22/10/2017 à 18:18 chouchou (597 votes, 7.6/10 de moyenne) 13

  • 8/10 Voici donc la nouvelle aventure que nous offre le romancier policier français le plus intéressant du moment.

    Les habitués ne retrouveront pas dans ce roman Victor Coste, le héro des trois premiers livres d'Olivier Norek (Code 93, Territoires, Surtensions), et encore moins la région parisienne dans laquelle l'auteur a évolué professionnellement. Pour cette aventure, direction la Libye puis la jungle calaisienne et l'univers sans pitié des migrants. Vous aurez le droit à deux inspecteurs pour le prix d'un, un français fraîchement muté dans cette circonscription, un autre étranger en tant que migrant. Confrontation des univers, confrontation à une réalité kafkaïenne de la gestion de migrants.

    Même si ce roman est moins fort, moins impactant, moins décapant que ses prédécesseurs, comme à son habitude Olivier Norek dénonce (pousse un coup de gueule) des injustices, des anomalies administratives. Il a le mérite de dévoiler des aspects, souvent sombres, de ce monde que peu de monde connaît, que beaucoup refuse de voir;mais toujours sans parti pris, simplement en énonçant des faits, rien que des faits.

    Claque et dépaysement assurés.

    A son habitude, Olivier Norek amène non seulement une histoire mais avant tout des personnages bien construits, qui s'interrogent beaucoup sur leur condition et les situations auxquelles ils sont confrontés. L'écriture est toujours aussi efficace, fluide, impeccable; le livre ne restera pas longtemps entre les mains des lecteur tant l'auteur sait vous tenir en haleine et relancer régulièrement l'histoire.

    Si bien maigre est l'intrigue et sa conclusion évidente, ce roman ravira tout autant ses lecteurs habituels que ceux qui le découvriraient dans ce roman aux abords de l'étude de sociologie.

    14/10/2017 à 21:56 QuoiLire (342 votes, 6.6/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Deux mondes ? Les riches, les pauvres. Ceux du sud, ceux du nord. Ceux qui partent, ceux qui restent... Un bateau sur la Méditerranée, rempli jusqu'à la gueule de corps. Des hommes, des femmes, des enfants. Celui qui gêne, qui discute, qui tousse même, peut être jeté à la mer à tout moment par ces hommes qui conduisent d'autres hommes vers ce qu'ils imaginent être l'espoir. Ils fuient la guerre, la misère, un destin sans étoile. De l'autre côté, tout au nord de la France, il y a Calais. Là aussi des bateaux qui traversent. Mais pas de place pour les migrants. Leur seule chance de passer en Grande-Bretagne, la Terre Promise, ce sont les camions. Un flic, Bastien, plutôt jeune, débarque donc là-haut, dans le Pas-de-Calais. Il vient de Bordeaux avec sa petite famille, une femme en pleine dépression, et une adolescente qui se demande bien dans quel bled elle a atterri. A quelques kilomètres, son installation en ville coïncide avec l'arrivée dans la "Jungle", le nom donné à la No Go Zone où se rassemblent tous les candidats à la traversée de La Manche, d'un Syrien nommé Adam. Il est chrétien. Dans son pays, il était une sorte de policier. Il cherche sa femme et sa fille. Le sauvetage d'un gamin soudanais et le meurtre d'un autre Syrien, abandonné aux chiens, vont les mettre en relation, et leur faire débuter une étrange amitié.

    Après trois romans policiers très noirs situés dans Paris et sa proche banlieue (Code 93, Territoires, et Surtensions), Olivier Norek fait jouer la géographie et étend son territoire de jeu avec ce récit bourré de détails qui font vrai. L'auteur, lieutenant de police en disponibilité, s'est d'ailleurs documenté comme un journaliste en allant sur place plusieurs semaines et s'imprégnant de l'ambiance, des gens vivant sur place. Avec minutie, il a élaboré cette histoire complexe dans laquelle les apparences sont trompeuses jusqu'à la toute fin. Les innocents du moment sont parfois des bourreaux. En délaissant (pour un temps) son personnage fétiche, le capitaine Da Costa, Norek se renouvelle sans casser la dynamique mise en place par le passé. A savoir, des intrigues situées dans des zones peu explorées en littérature, et des personnages souvent faillibles, loin d'être monolithiques. Et s'il y a toujours une part d'humanité, presqu'un peu naïve, idéaliste qui pointe chez Norek, le final d'Entre Deux Mondes, sauvage et sans espoir, achèvera de vous sonner. Comme un bon gros coup de poing dans la gueule.

    09/10/2017 à 18:18 Mephisto (193 votes, 7.2/10 de moyenne) 10

  • 7/10 Une histoire très dure avec toutefois un peu d'espoir. L'introduction assez accrocheuse m'a dissuadé d'abandonner la lecture dès la première partie particulièrement déprimante. Le reste du livre n'est pas plus beaucoup moins triste mais l'intrigue est bien faite et on s'habitue assez vite à ce monde violent.

    14/02/2019 à 08:11 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Un roman dont on ne sort pas indemne. Ceci dit, Je ne suis pas d'accord sur toutes les allégations dont fait part l'auteur sur le conflit syrien. Ceci a fait que je n'ai probablement pas pu apprécier a sa juste valeur le reste du récit malgré les émotions qu'il procure car il n'en demeure pas moins une triste, dure et effrayante réalité.

    11/01/2019 à 15:10 LeoLabs (337 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Les migrants, la jungle de Calais, des sujets d'actualité, difficiles, font tout l'intérêt de ce livre.
    Mais cette histoire manque d'épaisseur. 300 pages annoncées, mais avec 55 chapitres et 1,5 page de perdue à chaque fois, le compte n'y est pas.
    Est ce fait exprès pour gonfler artificiellement le nombre de pages ?
    Reste le fond, très intéressant, qui aurait gagné à être traité plus longuement.

    24/06/2018 à 19:46 charlice (349 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Bien mais sans plus. Le sujet est intéressant mais on dirait que l'auteur a voulu élargir son lectorat en édulcorant son histoire (malgré quelques passages difficiles). Du coup, on n'a pas un vrai roman bien noir comme il aurait pu être.

    26/12/2017 à 13:43 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 10

  • 7/10 Un bon roman pas con (et c'est pas si fréquent) et sincère, mais pas un chef-d'oeuvre comme je peux le lire un peu partout (les gens s'enflamment si vite). Une lecture plaisante, une construction solide et un rythme entrainant, bref ça remplit efficacement son cahier des charges (et c'est déjà beaucoup) mais qui émotionnellement parlant ne me marquera pas durablement (en dépit de l'humanité des personnages)

    24/12/2017 à 17:03 schamak (103 votes, 6.1/10 de moyenne) 9

  • 7/10 Olivier Norek est devenu en quelques années un “chouchou” des lecteurs et lectrices de polars. Code 93, son premier roman, avait “propulsé” l’auteur au rang de ceux qui savent y faire, encouragés par des maisons d’édition capables de “flairer” les “bons filons”.
    Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire ailleurs, Code 93 a été pour moi une “révélation” qui m’a fait revenir à la lecture de polars et romans noirs, que j’avais abandonnés quelque peu depuis de nombreuses années. Bref, vous aurez compris l’importance de Norek dans mon propre parcours.
    Certes, je ne le range pas parmi les “tous grands”, parmi les “exceptions” du genre (question de goût), mais il n’en demeure pas moins qu’il possède des qualités d’écriture qui le rendent digne de figurer au rang des auteurs incontournables du polar français de ces dernières années. Espérons qu’il ne se laisse pas “avoir” par les seules exigences des éditeurs qui ont – c’est compréhensible pour la survie des “maisons”, nul reproche de ma part ici! – aussi leurs “exigences” en termes de rythme de publications…
    Cela étant, venons-en “au fait”!
    La “crise” migratoire… Calais, sa “Jungle”, sa police, ses habitants, leurs craintes, leur solidarité... La Syrie, la guerre, la répression de Bachar, la résistance d’une frange de sa population, les victimes de la guerre, ceux qui n’ont rien demandé et qui fuient… D’un côté une famille syrienne qui fuit vers l’Europe afin de trouver refuge et d’échapper à la répression, de l’autre un policier français et sa famille, leurs questions, leurs doutes, mais aussi cette flamme qui brûle en faveur d’une humanisation des relations entre “locaux” et migrants. S’agissant d’une question très sensible dans la mentalité de nombreux européens de l’ouest en particulier, Norek joue sur la corde raide, laissant entrapercevoir les arguments des uns et des autres. La réalité n’est ni tout à fait “pile” ni tout à fait “face”. Sans être un roman “engagé”, Entre deux mondes est rempli d’humanité. Les contours de chacun des personnages sont clairs, ou s’éclaircissent au fur et à mesure du récit.
    Les inévitables concours de circonstances – qui font bien les affaires des protagonistes –, propres au registre du polar, sont au rendez-vous. Les descriptions sont claires, et les moments d’introspection restent “à fleur de peau”. Si Olivier Norek s’est évidemment bel et bien informé de la situation et s’il a bel et bien passé du temps dans la Jungle (ce qui se ressent à la lecture), le lecteur “hyper exigeant” raillera peut-être un manque de noirceur, des personnages peut-être un peu trop “prévisibles”, ou une narration dans laquelle les acteurs, quand ils pensent, jouent tout de même sur les stéréotypes.
    Mais il faut dépasser quelque peu ces éléments “convenus” pour se rendre compte que Norek ose et réussit un pari risqué: celui d’offrir à un très large public une porte d’entrée qui permet d’amorcer une authentique réflexion sur le sens de nos politiques migratoires, sur le sens de la fraternité, sur les difficultés de l’accueil, sur le rôle de nos forces de l’ordre, sur les parcours extrêmement diversifiés d’êtres humains qui cherchent légitimement un “présent” serein, à propos de tous ces enfants, ces femmes et ces hommes qui cherchent simplement à pouvoir vivre le présent aussi sereinement que possible… C’est ce qui fait à mes yeux la véritable force de frappe de ce roman et on ne peut qu’en remercier l’auteur!
    En définitive, Entre deux mondes est un roman facile d’accès, qui aborde avec justesse une problématique polémique, sans mettre de l’eau au moulin de celle-ci, en jouant avant tout sur les sentiments et sur les rapports d’amitié et de solidarité qui peuvent naître entre des êtres humains. Et il ne s’agit nullement d’une “stratégie” pour se démarquer ou éviter de prendre une position politique, mais bien plutôt de la griffe de l’auteur qui, depuis ses débuts, nous offre des polars remplis d’authenticité dans les relations humaines.

    20/10/2017 à 10:20 thibe (130 votes, 7.1/10 de moyenne) 9