Noir sanctuaire

(The Obsidian Chamber)

6 votes

  • 4/10 il y a quelques années j'avais lu un des opus de la saga Pendergast. Et je n'avais vraiment pas été convaincu. Voyant tous les commentaires dithyrambiques sur cette saga j'ai profité des enchères pour essayer à nouveau.
    Quelle déception! j'ai du mal a comprendre que ces romans plaisent autant!
    Il y a tellement d'invraisemblances!
    Des exemples:
    - une tueuse qui échappe depuis son enfance e toutes les polices du monde veut tuer une femme qui n'a aucun entrainement. Elle a un pistolet et un poignard et la victime un stylet. A qui fera t'on croire qu'elle n'y arrive pas!
    - Une personne qui quelques années plus tôt (5 tout au plus) est laissée pour morte réapparaît en possession d'une immense fortune qui lui permet absolument tout y compris l'achat d'une île! on sait juste comment il a survécu et là aussi c'est n'importe quoi. Son savoir immense et son érudition en font à mon avis une pale copie d'Hannibal Lecter.
    Je pourrais en trouver bien d'autres!

    Autre point qui m'a laissé sur ma faim. Tout le premier quart du livre est centré sur un personnage (Proctor). Et puis a l'exception de quelques lignes dans le prologue on ne parle plus de lui, on ne sait pas ce qui lui est arrivé!

    Peut être que tout cela passerait mieux en bande dessinée style Largo Wich

    20/08/2018 à 20:36 eagle4 (790 votes, 7.3/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Quel plaisir de retrouver nos héros là où nous les avions laissé à la fin de Mortel Sabbat ! Un opus qui démarre sur les chapeaux de roues pour ne jamais s'arrêter, on ne s'ennuie pas une seule seconde, l'écriture est très fluide, et quel plaisir de pouvoir encore approfondir la psychologie des personnages.

    03/08/2018 à 21:33 mireille (430 votes, 7.6/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Comment faire durer le plaisir sans se répéter dans une série?
    En s'amusant à rebattre les cartes et en mettant les personnages là où on les attend pas.
    Mission réussie pour Lincoln et Child.
    Pendergast absent,Proctor en 1er ligne et Diogène dans un registre surprenant. Du coup c'est terriblement accrocheur, redoutable d'efficacité et les pages s'enchainent les unes après les autres au rythme de nombreux rebondissements.

    08/04/2018 à 21:05 Fab (793 votes, 8/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Alors que Constance Greene a du mal à se remettre de la disparition d’Aloysius Pendergast, elle s'évanouit du manoir new-yorkais dont elle occupe les souterrains. Proctor, le majordome, a à peine le temps de se remettre de l’agression dont il vient d’être la victime qu’il se jette sur les traces du kidnappeur. Un être mystérieux, que tous croyaient mort, mais qui n’a pas encore démontré toute l’étendue de son machiavélisme.

    Après Noir sanctuaire, Douglas Preston et Lincoln Child continuent de régaler leur lectorat avec cette seizième enquête de la série consacrée à Pendergast. On y retrouve avec un régal qui ne semble pas pouvoir s’éteindre cet incroyable agent du FBI, même si cet opus rompt avec quelques habitudes en mettant davantage en avant d’autres personnages de la saga. Ainsi, Proctor, en domestique dissimulant un passé d’ancien soldat, est remarquable en pisteur, dans une traque qui le mènera en Afrique. Constance, en être difficilement déchiffrable, à la fois forte et fragile, sera elle aussi confrontée à un adversaire de renom, aussi sophistiqué et dangereux qu’elle, au cours d’un long cheminement psychologique où se mêleront fureur, vengeance, amour et rédemption. Le lecteur retiendra également la tueuse Flavia, experte au combat à l’arme blanche, aussi déterminée que létale, ou encore le policier Longstreet, un agent presque aussi atypique et détonnant qu’Aloysius. Bien évidemment, le bonheur ne saurait être complet sans la présence de Pendergast lui-même, et qui va, dans cette aventure, de nouveau côtoyer la mort et l’anéantissement moral. Un opus à l’image des précédents : efficace, constellé de chapitres marquants, ayant la bonne idée d’alterner les points de vue et les personnages pour casser toute routine ou risque d’ennui. Et, au final, même si l’on pourra regretter quelques éléments (l’importance somme toute mineure de Proctor, ou le fait que Douglas Preston et Lincoln Child s’adressent essentiellement à leurs fans avec cet opus tournant autour de la fratrie Pendergast), voilà une énième preuve, s’il en était encore besoin, que cette série policière est assurément l’une des meilleures qui soient.

    18/09/2017 à 18:46 El Marco (3180 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 8/10 La suite directe de "Mortel Sabbat" permet au début de l'intrigue de mettre enfin Proctor "sous les projecteurs" avant qu'il n'en disparaisse curieusement (et inexplicablement) au profit de Constance dont on continue ensuite à découvrir la personnalité ambiguë et attachante. "Noir sanctuaire" devient ainsi une histoire d'amour, mais aussi l'histoire d'une vengeance, sans grande réelle surprise, et qui marque le retour d'un personnage disparu de la saga, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

    26/07/2017 à 13:43 pgrosjean (1116 votes, 7.8/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Un nouvel opus qui met encore une fois en avant la tribu Pendergast. L'intrigue est palpitante et on se laisse porter par les surprenants retournements de situations dont Preston & Child ont le secret. Je reste sur ma faim concernant le dernier quart du livre et sur le traitement de Proctor littéralement abandonné en cours de route. Mais comme d'habitude, vivement le prochain !

    17/05/2017 à 08:27 Fredo (1149 votes, 7.9/10 de moyenne) 3