El Marco Modérateur

3180 votes

  • Innocent Rouge tome 1

    Shinichi Sakamoto

    7/10 Cela commence par le supplice de la roue auquel Henri Sanson, de la dynastie des bourreaux parisiens, est forcé d’être le témoin. Marie-Josèphe, de sa famille, est bourrelle, avec un goût consommé pour les exécutions et le renversement de l’ordre établi. Mais c’est également une famille de guérisseurs et d’obstétriciens, capables de faire venir des substances rares et novatrices (par exemple, le datura). Des dessins toujours aussi sublimes, mais j’ai trouvé l’intrigue un peu trop touffue par rapport à l’autre série (« Innocent »), même si je garderai longtemps en tête des moments mémorables (le sort de Mme de Villeneuve, très poignant).

    29/04/2020 à 14:29

  • Pandémie

    Jérôme Hamon, David Tako

    7/10 Alors qu’ils rentrent à peine d’une excursion de deux semaines en classe verte, une bande d’ado, accompagnés de leur professeur M. Denis, découvrent qu’une pandémie s’est répandue aux alentours. Cette BD, dont j’ai beaucoup apprécié l’esthétique, brasse habilement les attendus du genre (les interrogations, l’intervention armée, la survie, la violence de la foule et des masses face aux infectés, ces derniers dont les capacités physiques sont décuplées, etc.). Mais je ne saurais dire exactement quoi, malgré la vélocité des scènes et l’action bien présente, il manque un petit quelque chose pour devenir définitivement mémorable : peut-être un soupçon d’originalité.

    29/04/2020 à 14:28 3

  • Deathco tome 1

    Atsushi Kaneko

    7/10 Il est question d’une « guilde » lorsque dialoguent deux malfrats, regroupant des individus particulièrement malins et redoutables, capables de tuer leurs cibles (qu’ils appellent des « trophées ») avec une certaine facilité. Après un règlement de comptes entre ces deux bandits, apparaît une silhouette étrange puis une gamine, et le chaos se libèrent sur les malfrats. L’entame, au graphisme particulièrement épuré, ressemble à s’y méprendre au début du film « Leon », et l’on apprend à connaître ces « Reapers », ces assassins regroupés en équipes (celles des lapins, des pom-pom girls, etc.), et plus particulièrement Deathko (je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi le titre est différent, le « k » étant devenu un « c »). Elle ressemble à une ado gothique dépressive, mais ses jouets sont pour le moins explosifs et elle rejoint, sa « moisson » réalisée une dame dans un château isolé. Un premier opus plutôt efficace et intriguant, d’autant que les dernières pages (avec ces deux passeurs peu scrupuleux) semblent tisser un lien avec le passé de la tueuse. J’essaierai de lire d’autres tomes de la série.

    29/04/2020 à 14:27 1

  • Assassination Classroom tome 4

    Yusei Matsui

    6/10 Les préparatifs s’organisent entre nos deux tueurs à gages (Irina et Karasuma) pour savoir qui parviendra le premier à anéantir Koro, au point que c’est entre eux deux que le combat s’engage. Koro ne réapparaît que plus tard dans le manga. Un opus un peu plus faiblard que les précédents, j’ai trouvé, avec une intrigue qui patine. Des moments amusants (comme le fait que Koro emmène des élèves voir le film « Sonic Ninja » en avant-première à Hawaï), l’apparition d’un nouveau personnage tout de blanc vêtu (Shiro) et d’un nouvel élève assez particulier ont un peu relancé mon intérêt pour ce tome, mais je le trouve globalement un cran en-dessous des autres.

    29/04/2020 à 14:27 1

  • Kurosagi - Livraison de cadavres tome 4

    Ôtsuka Eiji, Yamazaki Hôsui

    8/10 Des cercles de culture (mieux connus sous leur appellation anglo-saxonne de « crop circles ») que nos experts de l’étrange sont chargés de formés dans un champ près d’un village qui doit sa réputation à tout ce qui touche à l’occulte et aux extraterrestres. Sympathique, mais pas extraordinaire non plus. Son réel intérêt est plutôt la transition que cette histoire permet d’opérer avec la suivante, avec une jeune femme qui se réveille entourée d’inconnus dans un cabanon et se poursuit sur la terrible unité 731 (véridique) japonaise qui avait sévi en Chine durant la Seconde Guerre mondiale : classique mais toujours aussi effrayant, de même qu’il n’est jamais accessoire de rappeler ces horreurs parfois méconnues. Une histoire de bébé abandonné et sa mère : correcte à mes yeux, sans plus. Puis un corps retrouvé en haut d’un arbre, et l’on part sur une histoire très efficace autour des animaux et du parasitisme : excellent. En résumé, encore une belle moisson d’histoires pour cet opus !

    29/04/2020 à 14:26

  • Le Detection club

    Jean Harambat

    7/10 Alors que John Dickson Carr vient tout juste d’être élu membre du club, il rejoint donc des rangs qui comptent déjà Agatha Christie, G. K. Chesterton, Dorothy L. Sayers, A. E. W. Mason, Emma Orczy et Ronald Knox, d’autres écrivains prestigieux. Ils sont alors invités à la Villa Briarcliff, sur une île perdue des Cornouailles, par Roderick Ghyll. La présentation d’un automate soi-disant capable de résoudre des énigmes est aussitôt suivie de la défenestration de l’hôte des lieux. J’ai été au départ un peu décontenancé par le graphisme, assez étrange (simple voire simpliste à mon goût de non-dessinateur), mais je me suis laissé happer par le récit et les (un peu trop nombreuses à mon avis, pas assez resserrées sur l’intrigue principale) pages de cette BD. De la gouaille, de l’humour, et pas mal de références à des univers littéraires policiers viennent égayer cet opus, charmant et décontracté, même si je suis un peu doublement déçu par la résolution de l’énigme : elle n’est pas suffisamment valorisée par l’accumulation des brillants cerveaux présents dans cette bande dessinée, et elle n’est pas non plus si difficile à résoudre soi-même. Bref, ça reste charmant et prenant, mais ça manque à mon avis d’un chouïa d’originalité dans l’intrigue elle-même.

    29/04/2020 à 14:25 3

  • Enfermé.e

    Jacques Saussey

    9/10 Virginie naît garçon. Un trauma pour cet être qui ne parvient pas à s’assumer avec son pénis et ce que sa famille attend de lui. Alors elle va tout faire pour faire refluer cette identité sexuelle qu’elle n’a jamais désirée, quitte à devenir le jouet de monstres qui ne peuvent supporter un individu si différent d’eux.

    Voilà un roman monstrueux, boulet de canon littéraire qui ne ressemble à aucun autre et qui broie les tripes. Le postulat de départ est, en soi, déconcertant : ou comment un jeune garçon, ébranlé par un sexe défini arbitrairement par la Nature, en vient à choisir, selon son libre arbitre, de s’orienter vers une enveloppe charnelle féminine. Sur trois époques, ce livre sidère d’un bout à l’autre. L’enfance du môme, déjà brutalisée par les jugements péremptoires d’un père peu compréhensif, et surtout démuni face à la spécificité de son fils, et surtout par ses camarades de classe, véritable meute sauvage. Puis vient la prison suite à un cambriolage qui tourne mal, et les horreurs que va subir Virginie dans sa geôle : les moqueries, les viols, individuels ou collectifs, les actes de violences, les humiliations, à la limite de l’indicible. Et enfin ce poste au sein du Centre, auprès de personnes âgées, plus un mouroir où, là encore, son corps fera autant fantasmer que provoquer le dégoût. Des scènes puissantes, enragées, où le glacial alterne avec le magmatique, à ne pas mettre entre toutes les mains. Jacques Saussey ne verse pas dans la férocité gratuite, ni dans le voyeurisme de mauvais aloi : il lâche juste sa protagoniste, inspirée de l’histoire véridique de sa nièce Aurore comme il l’explique dans sa postface, dans la jungle humaine. Celle qui observe, juge et punit, dès lors que la proie, le bouc-émissaire, l’être atypique ou discordant, au sein d’une soi-disant communauté homogène des âmes, en vient à dérouter les défenseurs zélés d’une morale douteuse. Des mots forts, acides, épinglant des maux insondables, puisque Virginie se trouve verrouillée dans un corps et une identité sexuelle qu’elle n’a jamais désirés. Et il y a ces ultimes chapitres, ardents, bestiaux, où la victime devient prédatrice pour venger le calvaire et la mort d’une amie, elle aussi victime des souillures humaines.

    Un roman farouche, indéniablement original, et clivant, tout autant en raison du sujet choisi que de son traitement, sidérant de cruauté. Et si des lecteurs, légitimement, n’adhéreront pas à son contenu, nul ne pourra contester à Jacques Saussey son engagement humain, sa plume explosive et sa radicalité littéraire. Certains peineront à achever cet opus brûlant, d’autres le fermeront à regret : inutile de vous dire que nous faisons incontestablement partie de ces derniers.

    26/04/2020 à 08:26 8

  • L'Auberge rouge

    Michel Peyramaure

    7/10 La terrible affaire criminelle de l’auberge de Peyrebeille, historique, portée deux fois à l’écran, et cette fois-ci (je dis bien « cette fois-ci » car elle a donné lieu à de nombreux ouvrages) étudiée par Michel Peyramaure. Un documentaire assez concis (à peine plus de deux cents soixante pages), qui permet de revivre les zones d’ombre autour des trois personnages qu’étaient Pierre Martin, son épouse Marie Martin née Breysse, et leur domestique Jean Rochette. L’ambiance lugubre, les faits, les pistes sont tous bien remis en scène par l’auteur, et l’on vit avec une forme de fièvre ce drame même si on en connaît déjà l’épilogue, du moins officiel. Les mentalités sont également bien rendues, avec la paranoïa, la peur, la joie partielle lors de la triple exécution, les sentiments contradictoires lors du procès, et même cette curieuse suspicion autour de cette phrase énigmatique prononcée par Rochette, « Maudits maîtres, que ne m'avez-vous pas fait faire ! ». Cependant, même si je ne boude absolument pas mon plaisir de lecture, j’ai toute fois deux bémols vis-à-vis de ce livre datant de 1976. D’une part, Michel Peyramaure se fonde trop, à mon goût, sur les livres d’autres écrivains plutôt que sur les archives : du coup, pas mal d’éléments et d’informations me font plus penser à du ouï-dire ou du « ouï-lu » plutôt qu’à une réelle et profonde enquête historique. Nous n’en sommes pas au stade de la simple dilution / digestion d’autres opus, mais je regrette un peu ce manque d’investissement. Autre hic : l’auteur ne prend pas réellement position. Était-ce une erreur judiciaire ? Nos trois aubergistes étaient-ils réellement des criminels ? Une autre piste, peut-être ? Rien. Quand M. Peyramaure semble commencer à prendre position, c’est pour signaler celle d’un autre écrivain. Du coup, c’est un bel exposé des faits, parfois magnifié par une langue agréable et littéraire, à mille lieues du compte-rendu sans âme, mais il me manque ce jugement, cette « intime conviction », qui aurait individualisé et distingué ce documentaire au milieu de la pléthore d’autres déjà écrits.

    25/04/2020 à 16:51 1

  • Kurosagi - Livraison de cadavres tome 3

    Ôtsuka Eiji, Yamazaki Hôsui

    8/10 Le cadavre d’un homme découvert le long d’une route et lardé de cicatrices… mais qui est en fait vivant, puis un SDF qui succombe après qu’on lui a greffé un rein. Une intrigue prenante qui mêle guerre en Irak, cadavres de belligérants, codes tagués sur les portes et club aux membres très particuliers. Vraiment bon, même si cette histoire de greffes est à mon avis trop vite zappée. Puis une oreille humaine découverte dans un magazine et un homme qui s’est suicidé en se jetant sous un train. Là encore, c’est bien trouvé, avec une forte proximité avec les intrigues de la série « X Files ». J’en redemande.

    25/04/2020 à 16:45 1

  • Ne tirez que sur ordre !

    Benec, Thomas Legrain

    7/10 L’agent Sisco, surnommé « le Discret », abat un homme proche du pouvoir politique et tente de faire passer ça pour un suicide quand il découvre qu’un laveur de carreaux a été témoin de la scène. Pour une fois que le protagoniste n’est pas un paladin, sans peur et sans reproche, cela me change de ce que l’on voit habituellement. Un cocktail efficace et savamment dosé, avec tous les ingrédients nécessaires : la raison d’Etat, les manigances qui vont avec, les jeux troubles des services secrets, la journaliste qui peut obtenir un scoop du tonnerre et faire sauter le gouvernement, et quelques scènes d’action bien senties. Pas mal d’éléments attendus (propres à ce genre de littérature), certes, mais un graphisme léché, des personnages qui sont tout sauf irréprochables, pour cette entame de série que je trouve réussie, sans pour autant réinventer le robinet mitigeur.

    25/04/2020 à 16:44 2

  • Amour et Mort

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    8/10 Ce quatrième opus commence tambour battant, avec un nouvel affrontement avec des armes multiples (à feu, pelle, sabre, couteau). Des allures de Fort Alamo tandis que les protagonistes découvrent les possibilités des lieux (culture agricole, bibliothèque, générateur) et faire des choix douloureux, à tous les sens du terme (cf. l’amputation de la jambe). La culpabilité et certains sentiments poussent deux des principaux protagonistes à une explication pour le moins brutale. Encore un opus très agréable à suivre et prenant, où l’humain et l’action se partagent équitablement l’intrigue.

    25/04/2020 à 16:44 1

  • Red Dust

    Greg, Hermann

    7/10 Un duel rapidement engagé dans cette BD, entre Hondo et notre héros rouquin, Red Dust. Prenant la place de l’homme qu’il vient d’abattre, le voilà qui s’en va au ranch du « Triple 6 ». Une entame classique mais rudement efficace, d’autant que l’opus date de 1972. Un graphisme qui a donc nécessairement vieilli, mais l’ensemble réunit tous les ingrédients que l’on a envie de lire dans ce genre de livres (que ça soit des romans ou des BD), avec des moments joliment troussés, comme le duel avec Kentucky ou le chantage à l’injection du typhus. Un bon moment d’une lecture distractive.

    25/04/2020 à 16:43 3

  • Old Boy 7

    Tsuchiya Garon, Minegishi Nobuaki

    8/10 Le jeu du chat et de la souris se poursuit habilement autour de cette étincelle mémorielle que Gotô pense avoir découvert, et une chanson, « La Ville fleurie », pourrait bien constituer une piste décisive pour retrouver l’origine de la haine que lui voue Dôjima. Le suspense continue d’être très prenant et l’intrigue savoureuse. Au final, j’espère juste ne pas être déçu par l’ultime tome qui arrive avec les réponses que j’attends, d’autant que le dernier rebondissement de ce tome est surprenant.

    25/04/2020 à 16:42 2

  • Peace Maker tome 4

    Ryoji Minagawa

    7/10 Direction Mounttarkus pour ce quatrième opus de la série. Des dessins toujours aussi magnifiques (cette ville accrochée à flanc de montagne est visuellement un régal) et un nouvel adversaire face à nos héros, en la personne de Peter Enfield (oui, comme les armes, et il en explique lui-même la raison un peu plus tard) : surnommé « le magicien de la mort », ambidextre, aveugle et parfumeur, il est capable d’hypnotiser ses victimes pour mieux les farcir de plomb. J’ai trouvé le duel un peu trop expédié, mais le cadre général du manga et la recherche des racines (avec ces flashbacks vers le village dont la population a été anéantie) rattrape largement cette petite déception très personnelle.

    25/04/2020 à 16:41 1

  • Ana

    Francis Porcel, Zidrou

    7/10 Alors qu’Ana est en train d’accoucher au bloc, des hommes masqués interviennent et lui volent son nouveau-né. La police locale – espagnole – est mise sur l’affaire tandis que les services secrets américains arrivent pour on ne sait quelle raison. Mais une explosion met fin à cette partie de l’histoire. Vingt ans plus tard, dans la région de Murcie, Joye Davidson – un alias de Maureen Shannon – fait la rencontre d’Ana qui cherche encore son enfant. Un graphisme intéressant, des dialogues qui claquent, une histoire plutôt prenante, et une fin qui donne sacrément envie de lire l’opus suivant. J’adhère !

    25/04/2020 à 16:40 1

  • Death Note tome 3

    Tsugumi Ōba , Takeshi Obata

    9/10 J’ai un peu perdu le fil de l’histoire, puisque j’avais lu le précédent tome il y a déjà pas mal de temps, mais j’ai retrouvé avec délectation cet univers, notamment ses personnages (Light/Kira, le curieux L, et le monstre Ryuuku). C’est toujours aussi bien dessiné et scénaristiquement original et malicieux, avec toujours cette touche d’humour décalé chez la créature (qui, d’entrée de jeu, s’époumone à chercher les caméras de surveillance tout en mourant d’envie de manger des pommes). La partie de cache-cache entre Light et L devient sacrément piquante. L’opus se conclue sur l’existence de cette jeune fille et d’un « second Kira » qui relance sans peine le suspense et l’intérêt de la série. Vraiment bluffant de complexité et d’intelligence, même s’il faut absolument suivre le fil de l’intrigue sur tous les tomes pour en saisir la saveur.

    25/04/2020 à 16:39 1

  • Bob Morane et le Secret de l’Antarctique

    Dino Attanasio, Henri Vernes

    7/10 Parce que plusieurs personnes ont disparu en essayant de gagner les « montagnes hurlantes », on fait appel à Bob Morane. Immédiatement attaqué par des inconnus, l’avion qui transporte notre héros et ses deux amis découvrent les traces d’une civilisation antédiluvienne, puis un décor de savane et des animaux préhistoriques. L’archétype de la littérature d’aventure, sans que cela ne soit péjoratif : des protagonistes intrépides, un décor et une faune inattendus, pas mal de scènes d’action (sous-marines, dans des véhicules volants, etc.) et un personnage, Blaise du Pont d’Arc, en gentil avatar du capitaine Nemo. J’ai pris pas mal de plaisir avec cette BD décontractée et porteuse de jolis sentiments.

    24/04/2020 à 14:16 1

  • Détective Conan Tome 52

    Gosho Aoyama

    7/10 La sortie d’un film inspiré des « Star Wars », intitulé « Star Blade », sert de cadre à la première intrigue, classique mais humaine et efficace. La suivante, à un mariage, renvoie à des cambriolages et des meurtres en série, avec une lourde menace pesant sur la cérémonie. Un agréable rebondissement qui casse le ronronnement de cette intrigue. Ensuite, une histoire autour d’un écrivain et d’un chat, avec un corps découvert dans une pièce où tout est cul par-dessus tête : très agréable, et même assez roublard. Au final, peut-être pas l’un des meilleurs opus de la série, mais largement de quoi passer un agréable moment de lecture.

    24/04/2020 à 08:48 1

  • Contamination tome 1

    Ao Acato

    7/10 Yokobashiri, presque 90000 habitants. Le docteur Tamaki intervient pour sauver un jeune malade, en détresse respiratoire, quand les événements s’enchaînent : et si une impitoyable maladie, venue du fond des âges ou d’un lointain pays, et particulièrement mortelle, était de retour ? J’ai bien aimé ce premier opus. Des dessins réussis, une ambiance qui prend le temps d’être plantée, et quand les premiers cas de contagions apparaissent, on se doute que quelque chose de dramatique, voire tragique, est en route. Tamaki, en doctoresse têtue et peu portée sur sa propre carrière, correspond en quelque sorte à ce que le lectorat peut attendre dans ce type de littérature. Un ouvrage simple mais efficace, malheureusement douloureusement dans l’air du temps.

    24/04/2020 à 08:48 2

  • Deadman Wonderland tome 2

    Jinsei Kataoka, Kazuma Kondou

    5/10 Le manga embraie avec le peu de choses que l’on sait (ou croit savoir) sur ce mystérieux homme rouge. Ganta part à la recherche du Secteur G, là où l’on aurait vu cet individu pour la dernière fois, quand survient un monstrueux robot de combat. On s’éloigne de l’univers des combats de gladiateurs et autres resucées d’éléments déjà vu ailleurs, pour s’orienter vers une quête au cœur de ce complexe mi-prison, mi-arène, sauf vers l’autre moitié de l’opus, avec l’affrontement du « Corbeau » contre Ganta. De nouveaux personnages – bien baroques – apparaissent également vers la fin. Un épisode plutôt moyen qui part un peu dans tous les sens à mon goût.

    24/04/2020 à 08:44 1