clemence

339 votes

  • L'Homme peuplé

    Franck Bouysse

    9/10 Le diable se trouve dans les détails et l'amour de la nature comme on ne la lit que rarement, au détour des romans de Franck Bouysse.
    Un roman tout en saveurs délicates, en courbes enneigées, en reliefs émoussés et en pas de souris sur un plancher. On pénètre dans l'univers de ce petit village sur la pointe des pieds. L'Homme peuplé évoque un pan de vie des habitants des endroits reculés.
    J'ai aimé les passages où, sans jamais quitter la pudeur propre aux gens que Franck Bouysse décrit à merveille, on se retrouve à vibrer d'exaltation pour une renarde sauvée d'un collet, une odeur de poussière, un champ de fleurs sauvages ou la liesse d'un personnage en communion avec son existence.
    Il y a entre les lignes de ce roman le plus puissant hommage à la vie, contre tout , et avec tout. Magnifique .

    24/10/2022 à 21:26 6

  • On était des loups

    Sandrine Collette

    8/10 Ouvrir un bouquin de Sandrine Collette, c'est s'exposer à ses démons. Pas déçue par cet ouvrage qui a provoqué beaucoup de mélancolie en moi.
    L'histoire de ce père livré à lui meme avec son gamin, Aru, qui n'a rien demandé à personne, et surtout pas à perdre la lumière de son existence si jeune, m'a bouleversée. On traverse le champ des émotions paternelles avec ce binôme improbable, qui s'apprivoise au cours d'un voyage initiatique dans la forêt. Sandrine Collette revisite les mythes ancestraux (le petit poucet n'a t il pas été abandonné par ses parents ? la figure du croquemitaine, etc) et réussit comme souvent à raconter les indicibles sentiments qui se jouent, se nouent, s'enroulent et se déroulent dans les tréfonds de l'âme humaine. Ce n'est pas toujours reluisant, mais c'est assurément du grand art. Une douloureuse lecture où la lumière surgit là où on ne l'attend pas.

    24/10/2022 à 21:18 7

  • La Doublure

    Mélissa Da Costa

    9/10 Absolument pas convaincue par l'auteur dans ses romans feel good, je me suis plongée dans la doublure car on me l'a conseillé.
    Quelle surprise ! Quelle angoisse autour de ce page turner completement addictif, malsain, aux contours d'un "Requiem for a dream" et d'un Transpotting dans le milieu de l'art (Chrystel Duchamp a fait également un roman sur ce thème mais il n'est pas tout à fait comparable car il n'aborde pas l'implication de la drogue à ce degré). Le roman gravite autour du romantisme noir et des peintures follement violentes, bibliques et pleines de sous-entendus. L'histoire de Lilith dans le jardin d'Eden (qui a poussé Adam et Eve à croquer la pomme) va obséder Evie, venue occuper un poste d'assistante auprès de Clara, artiste peintre qui rechigne à s'exposer en public, chose pourtant nécessaire pour une artiste en vue.
    Clara se servira d'Evie comme sa doublure publique. Pierre, le mari de Clara, occupe une place centrale entre ces deux femmes et tout bascule assez vite dans ce trio sans aucune limite. J'ai rarement eu cette sensation de malaise à la lecture d'un roman. On veut savoir, on prend notre dose à chaque fois que les protagonistes sniffent leurs lignes. C'est bluffant. Sacré renouveau de l'auteure !

    24/10/2022 à 21:11 3

  • Les Fêlures

    Barbara Abel

    8/10 Encore une réussite pour Barbara Abel qui arrive à créer de la tension en des endroits inattendus. Les chapitres alternent entre réalité et passé et on sombre avec les personnages dans les données de l'équation et de ce problème de taille : qui tue quand je me tue? Lecture addictive comme tous les Abel, petite pointe d'émotions en plus.

    05/09/2022 à 06:00 6

  • Dans les brumes de Capelans

    Olivier Norek

    9/10 J'ai cloturé mon été Victor Coste par ce voyage à St Pierre et j'ai été emballée ! Le rythme du roulis des vagues, le chaos de la nature et de la minéralité de l'île, le grizzli du SDPJ93 qui a trouvé refuge sur cette lande abrupte en a pour ses frais avec pour seul voisin un ours aussi mal léché que lui.. Et pourtant, difficile de ne pas s'attacher (une fois de plus) à ce dur au coeur tendre, vieillissant dans le souvenir des obscurités de son passé.
    Le sujet des résidences surveillées et des programmes de protection des témoins pèse aussi lourd que l'intrigue (riche !) mais Norek en démêle habilement les fils pour ne pas qu'on s'y perde. J'ai bien aimé (aussi) découvrir ces arcanes.
    Quant à l'histoire, j'ai été embarquée, j'ai foncé les yeux fermés et j'ai passé un excellent moment de lecture. Avec en prime l'envie d'aller promener mes bottes fourrées aux confins du Groenland.

    30/08/2022 à 09:49 7

  • Surtensions

    Olivier Norek

    9/10 On monte d'un cran, comme l'annonce le titre, et Norek, récemment découvert pour ma part dans sa série Coste, confirme son statut d'écrivain de page turner. Pas de fausse note pour les amateurs du genre dans "Surtensions". La délicatesse de certains passages renforce la dureté des autres, et comme ca a du être écrit 100 fois à son sujet, ca sent le vécu !

    30/08/2022 à 09:37 6

  • Territoires

    Olivier Norek

    8/10 J'ai poursuivi, en haleine, avec Coste et son équipe, les dédales de la cité et la traque des caïds, petits et gros poissons. J'aime l'atmosphère soufrée du roman et les personnages que l'on découvre un peu plus, l'humour qui se dessine, le train qui ne s'arrête pas, l'équipe qui se soude au delà de la camaraderie.

    30/08/2022 à 09:15 6

  • Labyrinthes

    Franck Thilliez

    8/10 du bon Thilliez comme il sait faire, mais un cran en dessous de il était deux fois qui est parfaitement sur le haut du panier de ses oeuvres dans mon panthéon personnel ! Sans le savoir et par pur hasard, je me demande si je n'ai pas enchainé ensuite avec le roman dont parle Ironheart dans sa critique ! ha le hasard !
    en tout état de cause, Labyrinthes remplit sa promesse de nous semer dans un dédale des possible. Si le roman comporte quelques scènes glauques, c'est toutefois moins le cas que pour d'autres romans qui ménageaient moins le lecteur.

    30/06/2022 à 22:22 6

  • Un Monde merveilleux

    Paul Colize

    8/10 Dans ce roman construit à la Colize, on suit Daniel et Marlène dans leur road trip vers on ne sait trop où, selon les ordres qui ne manqueront pas d'arriver. Si on sait assez vite qui est Daniel, on ne connait finalement pas grand chose de Marlène, qui se révèle un être assez espiègle et plein de malice, cachant ses mystères derrière des pirouettes du langage qu'elle maîtrise parfaitement, en bonne prof de français. Quel est le but de ce mystérieux voyage qui nécessite précautions, discrétions et entourloupes à l'occasion ?
    Comme à son habitude, Paul Colize nous raconte une histoire fraîche, savamment décorée par des anecdotes documentées, de l'humour bien placé et son lot d'émotions. J'ai beaucoup aimé cette entrainante balade avec ces deux énergumènes attachants.

    30/06/2022 à 22:12 8

  • L'Affaire Alaska Sanders

    Joël Dicker

    6/10 J'ai lu TOUS les romans de l'auteur. J'ai aimé ceux décriés, j'ai globalement aimé l'ensemble, mais là je trouve qu'on en arrive au roman de trop.

    Outre les rappels incessants aux livres déjà publiés, j'ai été gênée plus que dans les autres par les grosses ficelles, je n'ai pas compris le rôle récurrent d'Harry, j'ai trouvé Marcus à la limite du pauvre type, quant à la pauvre Alaska, diantre la coquine, elle a plus d'un tour dans sa musette pour berner la police qui a quand même fait un bon gros travail de dilettante en 1999 pour laisser la voie royale au duo de choc 11 ans après.

    J'ai peiné à arriver à la fin, on voit se dénouer l'intrigue sans trop de surprise, ce qui n'avait pas été le cas pour moi jusqu'à présent.
    Malgré tout, je suis allée au bout du pavé, et je serai au rendez vous du suivant. Tout le paradoxe de l'attraction répulsion !

    11/05/2022 à 20:25 6

  • Code 93

    Olivier Norek

    8/10 J'ai fait la connaissance de Victor Coste (après la bataille) et je suis tombée sous le charme de l'efficacité et de la bonhomie de l'homme. Je lui imagine d'ailleurs assez bien la trombine de son auteur. Style solide et imagé, le scénario est celui d'un bon polar, tous les ingrédients sont là, je me suis régalée et j'ai hâte d'enchainer avec les trois autres.

    11/05/2022 à 20:09 7

  • Le Manuscrit de Birkenau

    José Rodrigues dos Santos

    9/10 Plongée dans la suite de l'Enfer, au cœur de l'horreur créée de toute main par l'Homme pour l'Homme.
    Il fallait bien tout le talent de l'auteur pour transcrire ce quotidien inhumain.
    Basés sur les seuls faits acceptables, la réalité, ce roman est écrit en s'inspirant des véritables manuscrits retrouvés enterrés au pied des fours crématoires, témoins des prisonniers obligés de participer à la destruction de leur peuple.
    La Magie des Cendres, l'épilogue et la galerie des photos (les visages des bourreaux..) frappent au coeur et glacent le sang.
    Un immense roman.

    11/04/2022 à 13:11 6

  • Le Magicien d'Auschwitz

    José Rodrigues dos Santos

    9/10 Sans le commentaire précédent, jamais je ne me serais lancée dans un roman de cet acabit. Dois je te remercier, Athan ?
    A presque 40 ans, je n'ai pas peur de dire que cette période de l'Histoire me terrifie autant qu'elle déchaine en moi ce sentiment du nécessaire devoir de mémoire. Je m'étais approchée du sujet des camps de concentration via l'excellent "Enclave" de Philippe Carrese et le non moins spectaculaire "Le liseur" de Bernhard Schlink. La liste de Schindler, à la rigueur, et point final. Voici donc que me tombe dans les mains ce magicien d'Auschwitz, au titre évocateur.

    J'avais récemment été percutée par la fascination des nazis pour l'occultisme, les croyances des mythes de l'Atlantide et la puissance des superstitions dans le dernier roman de Granger (Les Promises) et j'ai découvert ici un nouveau volet, fort documenté, de ce pan de l'Histoire allemande. On apprend beaucoup de choses de la bouche du protagoniste principal, Herbert Levin, donc, magicien de métier et Juif de naissance. La première partie décrit dans une relative insouciance la période d'occupation de la République Tchèque par les Allemands d'un coté et le front russe de l'autre, via les yeux de Fransisco et Juanito, deux légionnaires espagnol et portugais, engagés dans la Division Bleue pour combattre aux côtés de l'Allemagne. L'étau se ressert dans la deuxième partie lorsque Levin, sa femme et son fils sont déportés dans le ghetto juif de Theresienstadt, et on approche de la réalité cinglante des camps de concentration dans la 3e partie, où l'auteur n'épargnera pas grand chose à son lecteur (pas même le soulagement de la fin, puisqu'il y a une suite !).

    J'ai été à la fois happée et horrifiée par ce roman historique (on sait bien comment ça se termine), lu rapidement dans un espèce d'état d'envoutement étrange, j'en tiens pour responsable la plume de JR Dos Santos , (que je découvre). La riche documentation (jamais lourde) alterne avec la fiction teintée de réel, on suit même une romance entre Franscisco et Tanusha, Tchèque déportée à Auschwitz. Et oui, une histoire d'amour. Bouleversante.

    Ce livre est une perle à bien des égards, je me garderai de la recommander tant le sujet confine à l'émotion, au malaise, à l'horreur, mais pour qui veut se lancer dans ce chapitre de l'histoire d'une bien triste période de notre humanité, il faut assurément lire ce puissant Magicien d'Auschwitz.

    01/04/2022 à 21:39 5

  • Les Intrépides

    Hervé Commère

    9/10 Le ciel printanier et la bande son surannée de ce livre (salut Joe Dassin!), accompagnés de tous les personnages des Intrépides, ont transformé ma semaine. Pour cette incursion hors du polar, Hervé Commère réalise un doublé gagnant : l'entrée dans un nouvel univers et le maintien de sa patte si tendre et si vive, rendant la joie aux coeurs de ceux qui l'ont momentanément perdue. Car oui, lire Les Intrépides, c'est se laisser gagner par un bonheur quotidien, se retrouver à dynamiser son emploi du temps juste par capillarité de ces gens qui osent, et qui se retrouvent tout étonné de l'avoir fait. Quelle magie !
    L'aventure des Intrépides confine effectivement à l'épopée magique. Impossible de ne pas s'envoyer à 200 à l'heure avec la fine équipe aux côtés de Raoul qui trace hardi tiens bon vers un Sud de fantaisie et de défi. On danse avec les personnages, et on a envie de crier à Pierre Jean que la vie, la vraie, c'est celle avec un piano et que la vie est couramment trop chienne pour se laisser embêter par des gens qui n'en valent pas le coup. Mais déjà le destin frappe à la porte, déjà la fabuleux conteur remet la pendule à l'heure du temps qui passe.
    Il y a dans ce livre une réalité scénique qui m'a sonnée et qui parlera, je pense, à de nombreux lecteurs. Hervé Commère manie l'art de la description du sel de la vie comme personne. Je me suis retrouvée à chaque ligne, peut etre plus encore que dans ces précédents romans, que j'ai presque tous aimés sans y trouver mot à redire.
    A lire de toute urgence pour lutter contre les petites infâmies du temps qui file, pour retrouver ou redorer le goût de sa vie, pour (r)allumer ce qui est éteint, quand bien même, ou surtout, s'il s'agit de la vibration adolescente de l'étincelle folle qui dégringole parfois. Avec panache, se donner le goût d'être joyeux, c'est l'excellente promesse tenue de ce grand roman.

    20/03/2022 à 20:41 8

  • Abîmes

    Sonja Delzongle

    9/10 Immersion garantie dans les montagnes pyrénéennes, pour un thriller efficace qui saute de surprises en rebondissements, de tourments en secrets, de révélations en drame(s).
    Andoni débarque en tant que gendarme dans le village où il a grandi. Non pas sans histoires, puisque ses parents y ont péri lorsqu'il avait 11 ans, le laissant avec une kyrielle de questions en plus de son sentiment d'abandon. Que s'est il réellement passé le jour du crash de l'avion de ses parents ? Et qui s'active, au village, à faire remonter des souvenirs bien enterrés ? Très vite, on se retrouve au coeur de la tourmente.
    J'ai beaucoup aimé le décor et les nombreuses descriptions très documentées sur les lieux , la montagne, la forêt, la constante question de la réintroduction du loup et ses conséquences. On navigue dans un périmètre restreint mais haut en couleurs, de la bergerie d'altitude au "Hameau", des montagnes qui résonnent des vivants et des absents au petit café du village, épicentre des conversations et haut-lieux des ragots.
    On lit le roman aux côtés d'Elda Flores , capitaine de la Rurale, la gendarmerie locale, qui se retrouve confrontée à des événements en pagaille. Tout semble converger vers cette funeste journée d'avalanche il y a 24 ans. Elda Flores a du cran, du chien, de l'allant : en choisissant de nous faire voyager dans le prisme de cette femme, l'auteure a réussi son coup : on pense à un Commandant Martin Servaz au féminin... peut etre en lien avec le lieu, l'intrigue, et l'intensité des émotions , surprenantes dans un thriller.
    on trouve dans "Abîmes" ce petit supplément d'âme des thrillers qui prêtent à penser que la réalité pourrait dépasser la fiction. Sonja Delzongle a produit une prodigieuse et givrante histoire, terriblement crédible et à la fois si virevoltante.
    Le voyage est ébouriffant. Prêt, feu, partez.

    11/03/2022 à 13:40 8

  • Le Sang des Belasko

    Chrystel Duchamp

    8/10 L'orchestration chorale de ce roman , quasi à huis clos, donne le ton à cette histoire classique qui traite de règlements de comptes familiaux dans une fratrie de cinq sur fond d'héritage. Le sujet est donc plutôt basiquement trivial, pourtant l'intrigue est super bien brossée et on a très envie de connaître le mot de la fin. J'ai beaucoup aimé ce court récit (230 p) à la senteur Agatha Christie !

    18/12/2021 à 20:45 9

  • Glen Affric

    Karine Giebel

    7/10 Du Giebel qui tourne bien, on sait que ça n'existe pas, mais pour autant donner le ton avec la citation en exergue qui fait de plus écho aux noms des personnages, ça fait beaucoup !
    Les 300 premières pages recèlent une cruauté psychologique hors-norme avec des thèmes chers à l'autrice (harcèlement, milieu carcéral, mauvais karma de la vie), tandis que la suite prend la forme d'un thriller plus classique. Le road movie final est presque touristique !
    Si on voit venir la fin, les détours empruntés fonctionnent.
    Pas le meilleur Giebel, mais une "belle" histoire filiale et de fraternité.

    01/12/2021 à 20:48 5

  • Les Promises

    Jean-Christophe Grangé

    8/10 Deux faits marquants dans la parution 2021 de l'homme, le style évolue un peu (en bien !) , mais c'est au détriment de l'histoire, dans laquelle j'ai trouvé que l'auteur se perdait dans un enchaînement d'épisodes qui ne servent pas vraiment l'intrigue.
    Au delà de ces deux avis, pourquoi Grangé tente -t-il une percée dans la grande Histoire? Pour se renouveler ? Je préfère quand il reste dans son domaine, mais je n'ai pas boudé mon plaisir sur le dénouement qui valait bien le coup de s'ennuyer un peu en chemin.

    25/10/2021 à 20:14 5

  • 1991

    Franck Thilliez

    8/10 Pas le meilleur mais un chouette saut dans le passé avec tous les codes des années 90, incluant un peu de sexisme primaire qui à l'époque passait crème !
    J'ai bien aimé le côté histoire de la magie que l'on découvre au fur et à mesure du livre.

    01/08/2021 à 14:02 11

  • Kerozène

    Adeline Dieudonné

    6/10 Peu de liens entre ces différentes nouvelles, entre ces chapitres divers qui ont pour unité des protagonistes se trouvant dans un même lieu à la même heure.
    Je n'ai pas accroché avec ces très courtes rencontres, mais comme la plume est celle de la Vraie Vie, ça reste très agréable.
    Je déteste relire la même soupe servie dans un autre contexte, et avoir déjà lu le chapitre consacré à Chelly dans un des recueils "13 à table !" ne m'a pas mise dans de bonnes dispositions. Idem pour la nouvelle avec la jeune fille au pair philippine, le sentiment d'avoir déjà lu cette histoire...
    Bref rien de très palpitant dans ces tranches de vie, il m'a manqué un peu de liant, de chaleur, de cœur, pour éviter ce sentiment de l'écriture au kilomètre.

    17/07/2021 à 20:55 1