Les Larmes noires sur la Terre

22 votes

  • 9/10 C'est dur, très dur, noir, très noir, angoissant, très angoissant... Un avenir, un futur qu'on ne voudrait pas connaître... Des personnages qu'on plaint et qu'on aimerait réconforter, d'autres qu'on voudrait ne jamais connaître ni rencontrer... Un excellent moment de lecture !

    17/06/2023 à 10:58 Franck 28 (623 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Roman d'anticipation noir, très noir, dur, très dur!
    Si c'est cela le futur, ce manque d'humanité ou les traits des bons comme des mauvais sont élevés au plus haut, alors est ce que ce futur vaut la peine d'être vécu?
    C'est un roman que l'on m'a offert car clairement ce n'est pas ce qui me plait. J'ai eu du mal au début avec Moe qui ne prenait que des mauvaises décisions la menant toujours un peu plus bas. Puis j'ai fini par m'accrocher et je suis allé au bout. Une fin que je n'avais pas vue venir.
    Mais j'avoue aussi que cela ne m'a pas donné envie de lire d'autres romans de Sandrine Collette.

    16/06/2023 à 19:43 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 8

  • 8/10 En bref, un roman noir, très noir qui déstabilise, révolte puis émeut. Une lecture marquante !

    J'ai eu du mal à entrer dans le récit à cause d'une plume particulière dont je n'avais pas le souvenir dans les autres romans de l'auteure que j'ai pu lire : c'est cru et haché, parfois très rapide. Mais, petit à petit, on comprend que ça ne peut pas être autrement, qu'un choix plus conventionnel, plus classique n'aurait pas pu rendre correctement la violence du récit, ni la noirceur des événements.

    Cette violence et cette noirceur sont les deux points que je retiendrais de cette lecture, car Sandrine Collette nous y plonge dès les premières pages et ne nous lâche qu'à la dernière... Entre la vie de couple de Moe puis sa survie dans ce camp à la limite du supportable et qui semble être complètement accepté par la population extérieure puisqu'il est géré par la ville et les forces de l'ordre elles-mêmes. On ne peut qu'être révolté page après page, et aucune lueur d'espoir ne vient illuminer les journées qui passent et se ressemblent au milieu des voitures, de la crasse et de la pauvreté.

    [...]

    Je ne conseille pas cette lecture à tout le monde, certains lecteurs seront vraiment submergés par tant de scènes horribles sans aucune possibilité heureuse envisageable, mais si vous sautez le pas, vous serez, sans aucun doute, marqué par cette histoire percutante et brillamment maîtrisée.

    30/06/2022 à 18:32 Riz-Deux-ZzZ (465 votes, 6.9/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Superbe roman noir qui ne laisse que peu d'espoir quant aux destinés de ses personnages mais devient lumineux par la solidarité présente entre ses pages. Des parcours de vie et des caractères qui forcent le respect. Quand le destin s'acharne, reste notre part d'humanité à cultiver et protéger. Un très beau roman à lire d'urgence et qui nous rappelle jusqu'où sont capables d'aller les hommes.

    03/05/2021 à 23:41 Nelfe (227 votes, 7.5/10 de moyenne) 8

  • 7/10 J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le roman mais passées les 100 premières pages (au bout desquelles j'ai failli abandonner la lecture du roman), l'histoire et le passé des héroïnes, laissées-pour-compte de la société, m'ont captivé.
    C'est certainement une des premières fois que mon intérêt diffère autant entre le début d'un roman et la suite de celui-ci.
    Il faut dire que je ne suis pas fan du style d'écriture de Sandrine Collette. En effet, au cours des 100 premières pages, j'ai trouvé qu'elle abusait des phrases sans sujet (et dont le premier mot est donc le verbe) ainsi que des phrases (trop) longues. Ainsi, alors que le fond est déjà bel et bien présent, la forme commençait à m'agacer. Et puis, au fur et à mesure de l'avancement de ma lecture, j'ai trouvé le style moins lourd (ou peut-etre me suis je habitué ?) et j'ai aimé la description de l'enfer vécu par ces femmes malchanceuses et courageuses. De plus, l'auteur décrit à merveille une société, qui certes n'existe pas, mais l'idée n'est malheureusement pas si farfelue.
    Au final, je reste assez mitigé. En effet, je n'ai pas adhéré au style d'écriture de Sandrine Collette mais j'ai plutôt aimé l'histoire.

    14/09/2020 à 16:05 ericdesh (932 votes, 7.4/10 de moyenne) 8

  • 9/10 mon premier Sandrine Collette ....attention cette femme est dangereuse .
    Mon dieu quel noirceur ce roman qui vous prends aux tripes
    L'histoire de Moe qui parce qu'elle a fait de mauvais choix dans sa jeunesse se fait massacrer , plus elle essaie de s'en sortir plus elle s’enfonce irrémédiablement . La vie ne lui pardonne rien , la société ferme les yeux , méprisable.
    Aucun espoir ,pas d'avenir , la chute en fin de parcours à coups sur ,c'est triste ,misérable ,
    L'auteur ne nous épargne rien de cette descente aux enfers , J'ai eu mal pour cette femme et pour ses amies d'infortune à qui la vie n'as rien épargné non plus .
    Parfois des rayons de soleil ,de belles rencontres mais qui n'aboutissent hélas que dans le néant sans rédemption possible .
    Je me suis fait tabasser par ce bouquin ,c'est du très lourd émotionnellement...
    un hymne au courage des femmes
    Remarquable

    27/05/2020 à 17:45 patoche77 (288 votes, 7.6/10 de moyenne) 10

  • 7/10 Un roman noir qu'on pourrait également qualifier d'anticipation. Une histoire de solidarité féminine dans un monde brutal et sans doute pas si différent de notre monde actuel en matière de relations humaines. La plume de Sandrine Collette est toujours aussi forte, même si personnellement j'ai préféré son premier roman "Des noeuds d'acier".

    29/04/2020 à 07:26 Charliebbtl (127 votes, 7.4/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Dur mais profondément humain, Les larmes noires sur la terre – roman davantage dystopique que policier soyons clairs – est une nouvelle réussite à mettre au crédit de Sandrine Collette, qui parvient à garder une constance dans ses textes tout en se renouvelant à chaque fois. Une gageure.

    17/05/2018 à 12:08 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 9

  • 10/10 J'ai dévoré ce roman ou plutôt c'est lui qui m'a dévorée. Moi qui fonctionne à l'émotion, je ne pouvais qu'être retournée par cette histoire hors normes, par cette espèce de dystopie presque crédible et si proche de nous.
    J'ai mis du temps pour écrire ma critique, ne trouvant pas de mots assez justes pour exprimer mon ressenti et pour rendre hommage à Sandrine et à ce livre qui est, pour moi, son chef d'oeuvre.

    Il reste la poussière bien que froid et aride, m'avait convaincue que l'auteure était très douée pour nous décrire à la perfection les sons, les goûts ou les odeurs.
    Et là, avec  Les larmes noires sur la Terre , on atteint le summum de la sensorialité. Quand Moe évoque la douceur et le parfum de la peau de son bébé, l'odeur du café fraîchement moulu le matin ou les sensations extrêmement détaillées des souffrances de son corps et de son âme, j'avais l'impression de ressentir les mêmes choses qu'elle.
    Durant ma lecture, j'ai vécu pendant deux jours avec ces six femmes (leurs histoires sont extraordinaires !), les six héroïnes courageuses et pugnaces de cette odieuse casse. J'étais en totale communion avec elles et j'ai eu la sensation de partager leur enfer. Une expérience éprouvante qui m'a laissée complètement K.O.

    A chaque page, la sensation de tristesse infinie, l'absence d'espoir et la malchance m'ont serré le cœur et la gorge. Et les yeux ont piqué de nombreuses fois.
    Les larmes ont commencé à couler lors du dernier chapitre mais l'épilogue m'a achevée et les vannes ont lâché lorsque la pression constante maintenue par l'auteur s'est dégonflée d'un coup : j'ai pleuré à gros sanglots.
    Je ne m'attendais pas à une telle fin. Je ne l'ai pas vue venir, surtout connaissant les autres oeuvres de Sandrine Collette. Elle m'a bluffée.
    J'ai passé la journée à me remettre de ma lecture : je ne vous félicite pas d'autant de talent, madame Collette !
    On s'en doutait mais maintenant, on en a la certitude, vous êtes géniale !

    27/04/2018 à 17:25 Ironheart (817 votes, 7.4/10 de moyenne) 13

  • 7/10 Après un début qui a failli me laisser sur le bord de la route je suis rentré pleinement dans cette Casse.
    Après 3 essais avec Sandrine Colette je ne peux pas dire que je sois vraiment client mais je mentirai si je ne reconnaissais pas qu'elle a une sacrée plume.
    Alors oui c'est noir (sans que ce soit synonyme du style), c'est dur,aride et même presque désespérant mais il s'en dégage une sacrée force avec de sacrées femmes qui contre-balance quelques aspects,pour moi, clichés et une construction un poil répétitive.
    Non pas que ce soit une vraie gêne mais plutôt quelque chose que l'on comprend que cela va se répéter.
    Un bien bon roman cependant

    13/03/2018 à 22:14 Fab (799 votes, 8/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Dans cette vision d'un avenir peu reluisant, où l'on traite les humains comme des objets, utiles un temps, puis inutiles, même pas recyclables, à la casse! cachés, oubliés..., Sandrine Collette nous décrit un monde terrible, sans espoir, avec brio, une écriture précise, fluide. Elle tire le portrait de plusieurs femmes aux destinés diverses mais inéluctables, avec une grande maîtrise et une construction judicieuse. J'ai beaucoup aimé. Seul bémol, ce manque d'espoir, l'avenir déjà fatal, rend la lecture sans avidité, heureusement il y a ce style.

    07/03/2018 à 09:31 Polarbear (791 votes, 7.7/10 de moyenne) 12

  • 9/10 Peu convaincue par mes lectures de l'auteur (j'ai commencé je crois tous ses romans, je suis allée au bout d'un seul, et donc de deux, désormais), je me suis penchée sur ce roman dans le cadre du prix PP. Quelle découverte, âpre comme un fond de théière qui aurait infusé 12 heures ! Puissante également, par le désarroi de Moe et les rencontres déterminantes de sa famille de la Casse, ces paumées qui se rassemblent sans illusions. J'ai été bouleversée par le petit Côme et la notion de fatalité, de destin, de libre-arbitre qui émergent autour de lui et de sa vie à venir. C'est peut être bien cette thématique qui m'a chamboulée, plus que le reste.
    Le décor futuriste est rarement ma tasse de thé toutefois l'alternance entre des événements connus et fondateurs des années 2010 (les attentats, des séismes, etc) et la Casse permettent de s'y retrouver et de naviguer aisément. Les turpitudes sans appel de la noirceur humaine sont béantes tout au long du roman, j'ai eu l'impression que je n'en sortirai pas vivante, happée par l'outrenoir.
    De fait, j'ai une féroce envie de voir le jour en fermant ce roman. Qui émerge, par touches, brillantes, salvatrices.
    Le noir-lumière, concept couleur inventé par Soulages (je lui ai déjà emprunté son outrenoir il y a un instant), se prête à merveille pour la vie de Moe, petit fagot de bois de vie bringuebalé bien loin de son île ensoleillée.
    Sandrine Collette disperse dans les pages de son livre une multitude de pistes narratives (des biographies, du récit, des souvenirs, de l'attente et même du suspense) qui ont en commun la douceur de sa plume et la recherche du verbe et du mot. Ca ressemble parfois à quelque chose de simple, c'est toujours fluide, travaillé.
    J'étais passée à côté de son talent jusqu'à présent.

    30/01/2018 à 21:15 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 10

  • 9/10 Je suis entré à reculons dans ce livre. Les loose de tous poils m'exaspèrent un peu. Et puis, l'écriture de Sandrine Collette m'a complètement envahi. Magique. Une écriture fine qui paraît dépouillée mais qui est extrêmement travaillée. Et puis, quelle histoire. Dure. Sans espoir Ni concession. Fort.

    01/01/2018 à 18:43 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 13

  • 9/10 Sandrine Collette affectionne le mot "raucité", par ailleurs peu usité dans la littérature et encore moins dans la vie courante. C'est peut-être parce que c'est le terme qui sied le mieux à ses romans, car oui ils sont particulièrement âpres, rudes !
    Si Moe est l'archétype de la "pauvre fille" à qui rien ne réussit, qui échoue dans tout ce qu'elle entreprend, à tel point que ça en devient caricatural, j'ai trouvé que la galerie de personnages qui entourent Moe est excellente, très réussie. Je me suis attaché à ces femmes aux parcours cabossés, à l'image des bagnoles de la Casse, usées par la vie mais encore capables d'accueillir de la chaleur humaine.
    J'ai aimé suivre le destin d'Ada, Poule, Jaja et Marie-Thé (quant à Nini-Peau-de-chien... hum !), avec des flashbacks qui donnent une vraie épaisseur à ces personnages, j'ai trouvé le décor de la Casse crédible (combien de millions de personnes vivent dans des conditions proches dans le monde, sans que cela émeuve les gouvernements concernés ?), décor que j'avais déjà trouvé fort bien décrit dans Une brume si légère, publié dans la série Les petits polars du Monde, préquel aux Larmes noires...
    J'avoue avoir dû reposer le livre à maintes reprises pour reprendre mon souffle, car tout est noir ou presque dans ce roman et l'espoir ne tient qu'à un fil tendu à l'extrême et qui semble pouvoir casser à n'importe quel moment au gré des agressions, violences, vols, viols et toutes les horreurs que vivent les milliers d'habitants de la Casse.
    Quant à la fin... une ENORME claque comme je les affectionne, qui transforme un très bon roman en coup de coeur !

    21/12/2017 à 18:57 LeJugeW (1769 votes, 7.3/10 de moyenne) 18

  • 6/10 J’ai lu le dernier roman de Sandrine Collette dans le cadre du Prix Polars Pourpres.
    A mi-chemin, j’avais livré un bilan mitigé de ma lecture… la seconde moitié a confirmé ce sentiment. Je m’en explique…

    Moe rate sa vie, et échoue à la Casse, cimetière pour voitures et purgatoire pour échoués de la société. Elle y rencontre un groupe de femmes, qui comme elles ont été « placées » dans ce centre destiné à héberger des personnes qui se sont retrouvées à la rue après bien des déboires. L’action se déroule dans un futur proche, quelque part entre 2020 et 2030 (bon, j’aurais pu être attentif aux détails pour proposer une meilleure évaluation). Nous découvrons les destins de celles que Moe rencontre et avec lesquelles elle partage son temps à présent, du travail aux champs à l’aide donnée à la vieille Ada.
    Le roman que Sandrine Collette livre aux lecteurs est servi par une écriture typée, qui se maintient de bout en bout. Et c’est là que réside la force du livre : l’écriture travaillée, le style « abouti ». Mais c’est aussi une de ses faiblesses : si le lecteur n’est pas réceptif à la forme, il pourrait presque stopper sa lecture. J’avoue avoir été victime de ce phénomène. J’ai failli abandonner, mais je me suis acharné car je voulais disposer de suffisamment d’éléments pour asseoir mon avis. Par ailleurs, la succession des biographies est pénétrante et les tableaux sont diversifiés. Mais du coup, le fil de l’action n’est pas « tenu » en permanence, le livre peut désorienter les lecteurs habitués à de l’action de bout en bout. La fin m’a laissé un sentiment mitigé…
    Bref, bien difficile à évaluer pour ce qui me concerne…
    Je dirais qu’il faut avant tout lire Les larmes noires sur la terre comme un roman, en mettant de côté nos catégories « polar » et même « roman noir ». Oui, c’est sombre, peu d’issues sont proposées au cours du récit. L’écriture est remarquable, mais elle nécessite une attention particulière. Ce n’est donc pas un roman noir « distrayant », pas non plus totalement « sérieux », mais son niveau ne le rend, à mes yeux, pas accessible à un large public.
    Je regrette personnellement un certain manque d’action mais est-ce suffisant pour le noter « durement » ? Je ne le crois pas. Ce sont les qualités intrinsèques du roman que je m’efforce de juger, pas uniquement mon ressenti. Dès lors, oui, je dois bien admettre qu’il s’agit là d’un « assez bon » roman – voire bon – mais à réserver à un public averti. Il risque de décevoir les friands de best-sellers.

    05/12/2017 à 18:21 thibe (130 votes, 7.1/10 de moyenne) 12

  • 4/10 Je n'ai pas aimé ce roman se rapprochant plus du documentaire d'anticipation que du polar.
    Le lecteur aussi anticipe et imagine facilement tout ce qu'il va pouvoir arriver à Moe à part peut-être la fin quelque peu tirée par les cheveux...
    Cette histoire est vraiment très noire, jusqu'au sordide.Les évènements, plus tragiques les uns que les autres s'y succèdent. Rien ne nous est épargné dans ce bidonville d'un nouveau genre ou des gardiens empêchent les pauvres hères d'en réchapper...
    J'ai trouvé ça long, plat et ennuyeux, malgré la belle histoire d'amitié entre ces femmes.
    Hélas, rien de nouveau sous la misère.

    04/12/2017 à 14:20 TaiGooBe (188 votes, 7.6/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Il est évident qu'avec ces Larmes noires sur la terre, Sandrine Collette s'affranchit distinctement du cadre du roman noir. Une métamorphose déjà latente dans ses précédents romans, faisant de ce dernier une véritable ouverture de chrysalide : Sandrine Collette y déploie ses ailes pour nous offrir une épopée humaniste très forte.

    En tournant les pages de son livre, j'ai rapidement eu en tête ce groupe de femmes, The Vuvalini ou The Many Mothers, croisées dans le film Mad Max: Fury Road de George Miller : en situant son histoire dans le futur et en "anticipant" un peu plus sur la condition de la femme dans notre société, Sandrine Collette expose des destins d'un groupe de femmes dans un monde qui les a mis au ban de la société. Des femmes qui n'ont pas dit leur dernier mot et qui comptent bien s'en sortir.

    À la fois différent et dans le parfait prolongement de ses autres livres, Sandrine Collette vise juste avec ce cinquième roman : en plein cœur.

    02/10/2017 à 15:54 Fredo (1150 votes, 7.9/10 de moyenne) 12

  • 5/10 J'ai beaucoup moins aimé ce roman qui n'a pas réussi à m'embarquer. Chose rare pour ma part, je n'ai pas réussi à le finir !

    12/07/2017 à 10:53 lady (131 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 9/10 voilà un roman terrible et beau à la fois. Rempli de détresse et d’un peu de joie, parfois. Voilà un roman qui laissera une trace faite de crainte et d’espoir. Voilà un roman cruel mais plein d’amour. Un roman admirable, tout simplement.

    13/05/2017 à 06:52 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 11

  • 8/10 Je n'avais plus lu S. Colette depuis Des noeuds d'acier, j'ai constaté un grand changement dans le style d'écriture plus mature, plus profond.
    Des faits romancés certes, mais qui semblent trés plausibles dans un futur proche : les miséreux parqués dans des casses, une vielle bagnole pour seule habitation, du travail dans les champs pour un salaire misérable, des surveillants implacables, des trafics abominables ... Pourquoi pas ?
    C'est dans cet environnement que l'on va suivre Moe, l'enfant, et les cinq femmes qui vont l'accueillir , l'aider à vivre au sein de cette communauté bien à part. La description des lieux est très claire, les personnages sont touchants, impossible de rester insensible. C'est un magnifique roman noir, bouleversant, dramatique, d'une profondeur remarquable.

    "Quand tu as tenté ta chance, t'imaginais la France, comme un Eldorado ... Mais les royaumes enchantés sont régis par les lois, et les contes de fées soumis à des quotas. Tes espoirs sont échoués, tes rêves sont enterrés car tu n'étais pas le bienvenu chez nous, non ..."

    12/04/2017 à 15:11 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 10