The end of the world running club

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  • 8/10 The End Of The World Running Club est un roman en deux temps. La première partie se consacre traditionnellement à la mise en place de l’environnement de l’histoire et des personnages, mais c’est également l’occasion pour l’auteur, Adrian J. Walker, de les plonger rapidement dans la situation anormale qui va bouleverser leur monde, même le monde. En effet, cette première partie démarre sur les chapeaux de roue par l’apocalypse, une pluie de météorites sur le nord de l’Angleterre, dévastant tout. A la lecture de ce passage, on ne peut s’empêcher de penser aux événements astronomiques récents comme la vision d’un météorite dans le sud de la France l’été dernier.

    La seconde partie est la conséquence de la première, un long road movie à pieds au cours de laquelle le héros cherche à rejoindre sa famille en parcourant 900km en moins de 15 jours à pieds. On pourrait alors s’attendre à un roman, lent, poussif, une sorte de Sur la route de Jack Kerouac en plein apocalypse; mais Adrian J. Walker a eu l’intelligence de ne pas sombrer sur cet écueil. A de nombreuses reprises, l’écriture m’a fait penser à un livre de Stephen King : l’évolution psychologique du personnage face à l’épreuve qui tiendrait de Marche ou crève de Stephen King, la description du monde transformé, défiguré, comme pour La tour sombre, et bien sûr les rencontres, bonnes et mauvaises.

    Ce livre se présente sous la forme d’un petit pavé de 500 pages qui peut être inconfortable à tenir pour une lecture prolongée, aussi recommanderais-je d’opter pour la version numérique. Cependant, si les pages sont nombreuses, le style d’Adriam J. Walker étant parfaite de fluidité, elles vont rapidement tourner.

    Un très bon livre de science-fiction sans grand artifice technologique mais qui dépayse tant le héros que le lecteur.

    05/11/2017 à 14:05 QuoiLire (342 votes, 6.6/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Qui n’a pas, un jour, pensé à tout quitter pour partir vers une autre existence ? Qui n’a pas, une nuit, rêvé à une vie différente, loin de tout ce que nous avons mis tant d’années à construire ?....

    05/10/2016 à 07:42 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Adrian J. Walker nous propose un roman post apocalyptique en deux parties. La première, très classique, synthétise tous les codes et le déroulé du genre (stockage, catastrophe, survie, sauvetage) et plaira à tous les mordus de "fins du monde" littéraires. L'originalité réside dans le choix d'un narrateur "anti-héros", un père de famille rondouillard, un peu porté sur la boisson, désabusé et pas forcément exemplaire en tant que père et mari.
    La deuxième sort clairement des sentiers battus. C'est un "running road movie" dans lequel une poignée de personnages n'a d'autre choix que de se mettre à courir pour trouver une échappatoire et un semblant de civilisation. Certains trouveront dans cette course un sens à leur vie, une forme de rédemption.
    On suit avec attention les péripéties de cette petite troupe, courageuse et motivée, dans ce monde dévasté. Au cours de leur périple, nos héros feront de belles rencontres, touchantes, et d'autres, sordides. C'est sûrement ce qui est le plus réussi dans ce livre : les rencontres, toutes très marquantes.
    Les fans de course à pied se régaleront sûrement et les autres, grâce au descriptif détaillé des sensations que procure cet effort physique, auront (presque) envie de s'y mettre !
    Une lecture agréable mais parfois inégale sur la longueur (500 pages quand même). Certains moments sont très émouvants et d'autres, qui auraient du l'être, tombent à l'eau. Et surtout, j'ai eu du mal à m'attacher à la plupart des coureurs de notre bande, trop peu développés par l'auteur. Seuls Bryce et Edgar, le narrateur, sortent du lot.
    Quant à la fin, elle est un peu triste, frustrante, mais elle laisse la liberté au lecteur de se construire sa propre histoire.
    Un premier roman très prometteur en tout cas.

    27/09/2016 à 18:33 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 3