7/10 Quand Jeff apprend que son collègue, Neville, s’est fait tabasser à mort par deux balourds dans le magasin de disques dont il est le gérant, il se doute que les agresseurs se sont trompés de cible. Il pense que le chantage foiré qu’il a fait subir à Ross, le chanteur de leur ancien groupe, en est la cause.
Jeff en fait part à ses amis avec qui il a manigancé cette extorsion : Mac, un homme de main, et Francesca alias Frank, une groupie du groupe devenue la petite amie de tout le monde.

A Londres, début des 80’s, le punk a laissé la place au dub et au jazz fusion. C’est dans cette ambiance underground où l’alcool et la drogue ne sont jamais très loin que John L. Williams propose une lecture plaisante pour qui aime musique du Londres des années 80. Gueule de bois est un mélange entre les incontournables High Fidelity de Nick Hornby (pour le côté « passionnés de musique ») et La Meute de John King (pour le côté « bande d’Anglais où la violence est un passe-temps vital »). Je conseille vivement ce livre aux amateurs du genre. Les autres risquent de s’ennuyer.

12/12/2018 à 12:52 JohnSteed (549 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

8/10 Ian Dury chantait "Sex and Drugs and Rock & Roll", John Williams rajoute une bonne dose d"Alcohol" dans ce roman pour nous entraîner dans une discipline encore non-olympique qu'est le "pub-crowling" !
L'auteur s'appuie sur Jeff, son personnage principal, vendeur de disques d'occasion, "qui en connait un rayon", pour nous distiller de sérieuses références et observations musicales de cette époque, fin 70-début 80.
L'intrigue importe somme toute peu, nous suivons surtout les pérégrinations de Jeff et ses acolytes dans ces années post-punk essentiellement dans le quartier de Camden à Londres.
Il y a aussi pas mal d'humour pour se fendre la "gueule de bois"...

24/08/2016 à 16:39 TaiGooBe (188 votes, 7.6/10 de moyenne) 6