Un jambon calibre 45

(Un jamón calibre 45)

Une semaine. C’est le temps dont dispose Nicolás Sotanovsky, un Argentin qui erre dans Madrid de bar en bar et d’amour en amour, pour mettre la main sur Noelia, une rousse qu’il n’a jamais vue. Et s’il ne la trouve pas : POUM ! Serrano, le pittoresque malabar chargé d’exécuter la sentence, a des doigts gros comme des jambons mais un coeur tendre. Pas comme son patron la Momie. Pour trouver Noelia, Nicolás s’enfonce dans les profondeurs de Madrid, calciné par le soleil d’août, et celles du corps de Nina, douteuse ex-amie de la rousse. À ses basques, un détective raté mais amoureux et un chat de gouttière qui lui triture la conscience. Sotanovsky n’a aucune envie de rentrer à Buenos Aires, mais il n’a aucune raison de rester en Espagne. Il décide alors de chercher la vérité, même si, comme dit Nina, « La vérité passe par le con. Il n’y en a pas deux pareils et on rêve toujours de celui qu’on ne connaît pas. On le crédite de plus de secrets qu’il n’en a et tu sais quoi ? Il n’a pas de mémoire, on le lave et tout est oublié. » Au lieu de fuir, il reste, à cause d’une bouche, une bouche qui est aussi la vérité, même si elle ment tout le temps.

Roman noir

On en parle sur le forum : Les romans de Carlos Salem

Soumis le 22/02/2013 par Nico

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