Le convoyeur du IIIe Reich

(Pronghorns of the Third Reich)

  1. Avis

    Par un matin hivernal, l'avocat Paul Parker, usé par les années et sa carrière, s'apprête à sortir son vieux chien devenu aveugle et sourd. C'est ce moment que choisissent deux hommes, Lyle Peebles et Juan Martinez, pour l'entrainer de force sur la route pour une destination inconnue. Peebles cherche à se venger, il accuse Parker d'avoir floué sa famille lors d'un procès ayant eu lieu des années plus tôt. Le grand-père de Lyle réclamait alors justice pour avoir été trompé par son associé de l'époque, Engler, et racontait une histoire totalement délirante qui n'a pas eu la moindre chance de passer pour crédible face aux questions de l'avocat.

    Le convoyeur du IIIe Reich est certes un texte très court (62 pages), mais C.J. Box parvient en quelques pages à nous surprendre et à nous faire trembler de froid, tant on se sent pris avec les protagonistes dans cette tempête de neige. L'auteur a su maîtriser les exigences de la nouvelle en allant à l'essentiel avec efficacité, sans pour autant léser la qualité de la narration. Si l'histoire interpelle rapidement, les dernières pages apportent un dénouement plutôt étonnant. Le récit s'achève en effet sur une photo surprenante, apportant un éclairage historique à l'intrigue imaginée par l'auteur américain.
    Les dernières pages du livre contiennent une interview de l'auteur à propos de l'écriture de cette nouvelle.

    /5