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9 votes

  • 7/10 j ai été un peu deçu par ce roman un peu long.néanmoins ce sujet délicat est traité avec pudeur et nous éxonère de scènes trop violentes.la fin ,les cent dernières pages sont très réussies.

    26/11/2017 à 17:49 barberouge (340 votes, 7.1/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Décidément cet auteur m'épatera toujours: quelque soit le roman que vous lisez, la trame n'a rien à voir avec la trame d'un autre de ses romans. contrairement à d'autres, qui écrivent toujours sur le meme modèle, lui se renouvelle à chaque fois. Et toujours dans des univers différents.
    Vraiment un auteur à conseiller

    15/09/2016 à 10:54 eagle4 (790 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Un thriller haletant. Les romans de Katzenbach sont, à mon avis, inégaux, mais celui ci vaut le coup !

    30/10/2014 à 17:49 calimero13 (1012 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Beaucoup de qualités dans ce roman, tout d’abord une bonne description des personnages, on vit leurs sentiments, pulsions, état d’esprit du moment, avec un éclairage important sur leur passé. C’est aussi un roman très bien écrit, qui est agréable à lire. Par contre, j’ai trouvé l’intrigue assez linéaire, il n’y a pas beaucoup de rebondissements, ça n’avance pas vite, et parfois ça patine un peu. J’ai été emporté quelques fois dans des passages intenses, mais pas assez à mon goût.

    26/07/2014 à 20:22 LedSep (196 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Un sujet délicat admirablement bien traité par l'auteur. Le personnage du professeur vieillissant et malade m'a beaucoup séduit et je me suis attaché à cet homme qui perd petit à petit le contrôle mais qui courageusement se bat avec le soutien de ses fantômes. Un très bon roman.

    22/01/2014 à 23:42 ELOJ (172 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 6/10 Je serais beaucoup moins dithyrambique que les précédents commentaires : j'ai eu du mal à entrer dans ce roman que j'ai trouvé trop long, notamment à cause des trop nombreux dialogues entre Adrian et ses "fantômes". Le suspense n'est pas si intense que ça, sauf dans les 60 dernières pages. Le personnage de Mark Wolfe apporte un plus indéniable à l'histoire mais au final ce roman ne fut pas à la hauteur de mes attentes. Je reconnais à J. Katzenbach le fait d'avoir traité ce sujet hyper trash avec beaucoup de pudeur et j'ai été soulagé de ne pas assister à d'innombrables scènes gores. Il n'empêche, si j'ai lu un bon roman dans l'ensemble, je me suis trop souvent ennuyé pour mettre plus qu'un 6.

    27/11/2013 à 13:54 LeJugeW (1766 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Le snuff movie, un sujet qui inspire les auteurs de noir forcément, l'occasion ici pour J. Katzenbach de nous prouver son talent car il va bien au delà du voyeurisme. Il creuse en profondeur et en finesse l'esprit de ses personnages, l'aspect psychologique de chacun est fouillé et retranscrit avec beaucoup de réalisme. Un livre bouleversant.

    05/08/2013 à 11:20 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 8/10 La critique de Norbert est complète, il a tout (très bien) dit !
    Alors juste quelques mots : sur le thème du voyeurisme, Katzenbach nous propose, paradoxalement, un roman tout en pudeur, avec un scénario plein de suspense et surtout des protagonistes hyper attachants.
    Mort-en-direct est mon troisième livre de cet auteur et décidemment, je trouve que cet homme là est pétri d'humanité. Il fait souffrir ses personnages certes, mais il les aime profondément et au milieu de toute cette noiceur, cette tristesse, il parvient toujours à faire jaillir un peu de lumière. Bravo.

    03/08/2013 à 18:42 Ironheart (817 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Beaucoup plus qu'un "simple" monument de suspense psychologique, John Katzenbach nous a livré là un incroyable roman noir aussi glaçant que visionnaire, et même précurseur, de par le portrait unique qu'il brosse d'un jeune couple de tueurs en série qui n'ont même pas vraiment conscience de l'être, tant ils sont focalisés sur leur "création artistique". Voilà ce qui arrive, ou peut arriver, quand deux êtres dotés de talents mais aussi d'une part de ténèbres qui les habite depuis toujours se rencontrent. Heureusement, Katzenbach dresse un roman tout en nuances, et aborde bien d'autres thèmes brûlants d'actualité : l'absurdité des guerres impérialistes des Etats-Unis, que ce soit le Vietnam ou l'Irak, les maladies dégénératives du cerveau et leurs symptômes dévastateurs sur les malades, leur mémoire qui se dégrade avant de s'éteindre totalement, les dérives d'une société où non seulement chacun veut son quart d'heure de gloire, mais ne voit plus - pour ne pas dire : ne vit plus - qu'à travers un écran vidéo, le flux continu des images déversées autant par les chaînes d'info dédiée, internet et tous ses réseaux pseudo-sociaux, sans oublier les dérives de la télé-réalité. Et bien d'autres choses encore...
    Son roman s'articule comme un grand film de cinéma. Contrairement à beaucoup de fabricants de best-sellers, il ne cherche pas forcément l'ultime rebondissement toutes les cinq pages. Il préfère user de son écriture précise et fluide pour enrôler son lecteur au fur et à mesure que les paragraphes puis les chapitres se succèdent, chacun fonctionnant plutôt exactement comme un mécanisme d'horlogerie magistralement conçu, et dont chaque cran actionné resserre un peu plus l'étau du suspense. Sans même s'en rendre compte, le lecteur, pour peu qu'il prenne le temps de lire ce beau bébé de 500 pages confortablement, sans forcément le faire d'une traite pour pouvoir mieux en savourer toutes les subtilités, se retrouve très vite pris à la gorge.
    La nouvelle et formidable machinerie de suspense et d'effroi de John Katzenbach dépasse de très loin nombre de polars à succès, adaptés ou pas à l'écran, suédois ou pas. C'est d'ailleurs bien dommage qu'en France il ne soit pas plus connu. J'ai toujours eu un faible pour les auteurs de noir qui ne cédaient pas forcément à la "facilité" de créer une série. Comme pour Greg Iles par exemple, il préfère n'écrire qu'un roman que tous deux ou trois ans, et changer totalement de personnages et d'univers.
    Comme L'Analyste, ce Mort-en-direct.com vous agrippe dès le début tel un python qui vous enroulerait peu à peu de ses anneaux terrifiants pour mieux les resserrer à chaque fois un peu plus fort, jusqu'à l'ultime attaque, l'implacable crispation qui vous terrasse et vous broie tout entier. À ne surtout pas manquer !

    21/04/2013 à 20:59 Norbert (308 votes, 6.9/10 de moyenne) 4